• Louis XV - Un portrait - Bernard Hours

    Louis XV - Un portrait  -  Bernard Hours

    Privat ;   1er oct. 2009 ;   732 p.;   27€.

    Présentation officielle : " Prince fornicateur, adultère, incestueux, sacrilège, voleur public, ivrogne, fainéant, idiot, excommunié, n'ayant point fait ses Pâques depuis près de vingt-huit ans et digne de toute la colère de Dieu."

    A cette condamnation sans appel par un contemporain, répond cette réhabilitation tranquille et non moins excessive par un historien du siècle dernier : " Louis XV était un saint ".

    Ces jugements des plus contradictoires puisent à la même source : avec Louis XV, l'image du roi a subi une césure définitive entre vie publique et vie privée. Considérée comme une évidence, cette césure a rendu possible une réputation d'immoralité et de débauche d'une part, d'indolence et de faiblesse d'autre part. Malgré leur érudition, les études récentes qui ont tenté de réhabiliter le roi, ont échoué. Pour mieux comprendre ce que signifie " être roi " en France à l'époque des remises en cause de l'absolutisme, il fallait tenter de ressaisir la personne royale à la fois dans son unité et dans sa complexité. Au récit linéaire qui constitue la trame coutumière des biographies, on a préféré l'esquisse d'un portrait historique par touches successives.

    Ainsi, Louis XV se trouve rétabli comme roi dans chacune des facettes multiples et parfois contradictoires de sa personnalité. Son règne apparaît alors comme le dévoilement progressif de son autorité au cœur d'un État en proie à des antinomies et à des blocages structurels. Plutôt que le raconter, l'objectif de cette biographie est de comprendre le roi, tout le roi, rien que le roi.

    Louis XV - Un portrait  -  Bernard Hours


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  • Commentaires

    1
    TR
    Mardi 4 Février 2020 à 19:05

    C'est vrai, la personnalité de ce roi est difficile à appréhender.

      • Mardi 4 Février 2020 à 19:28

        Il aura eu le mérite de travailler, malgré son goût pour les plaisirs, et de mener les affaires autant qu'il a pu, ce qui lui manquant étant les hommes, les ministres. A part Fleury, c'est le manque de ministres solides qui a empêché un suivi des affaires presque tout le règne et ça a été la plaie du siècle depuis la mort de Louis XIV à part quelques ministres de grande valeur.



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