• Tu n'es pas des nôtres  !  -  Agnès Thill

    L'Artilleur ;   20 sept. 2020 ;  224 p.;    16€.

    Présentation officielle : Des quartiers populaires à l’exclusion de LREM, itinéraire d’une citoyenne libre. Élevée en Seine Saint-Denis dans une famille modeste, institutrice puis directrice d’école à Paris et en banlieue, Agnès Thill a longtemps été membre du Parti Socialiste. En 2017, désireuse de servir son pays et ses concitoyens, sensible aux paroles du candidat Emmanuel Macron qui disait vouloir renouveler la vieille politique, elle s’est engagée à sa suite. Élue députée dans l’Oise, elle a soutenu la mise en place du programme du président. Jusqu’à l’examen du projet de loi de révision des lois de bioéthique, incluant de nouvelles dispositions liées à la recherche sur les embryons ainsi que la procréation médicale assistée pour les femmes seules ou homosexuelles (PMA). Là, sa conscience et ses réflexions lui interdisent de rester muette. Et elle décide d’exercer sa liberté de parole en alertant, à l’assemblée et ailleurs, contre ce projet de loi qui bouleverse notre rapport à l’humain et prive délibérément des enfants de père. Elle découvre alors la face cachée du « nouveau monde » et la réalité des relations au sein de La République En Marche, faites de mensonges, d’intolérance, d’insultes et d’exclusions au point qu’un des hauts responsables finit par lui jeter à la figure : « Démissionne, tu n’es pas des nôtres ! ». Elle raconte dans ce livre au ton très simple, direct, son itinéraire personnel, de la franc-maçonnerie à l’Eglise catholique, à la recherche de la Vérité.

    Tu n'es pas des nôtres  !  -  Agnès Thill


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  • Quand la Gauche pensait la Nation  -  Jean-Numa Ducange

    Fayard ;   24 mars 2021 ;   336 p.;   23€.

    N'oublions pas qu'en France, comme nous l'avons rappelé à plusieurs reprises, le Parti Socialiste était, pour l'essentiel patriote et opposé à l'immigration massive, comme on l'ignore généralement. C'est la mutation de ce parti, vers 19834-84, par l'arrivée aux instances de direction, d'internationalistes comme DSK, entre autres, qui a refoulé dans l'oubli la fibre patriote venue de Jaurès, et de l'Union Sacrée. Cette notion n'est pas à oublier lorsqu'on étudie les Gauches dans leur ensemble. RoyautéNews

    Présentation officielle : Dans cet essai novateur élaboré à partir de l’exemple allemand, Jean-Numa Ducange éclaire un pan méconnu de l’histoire de la gauche européenne, quand son idéal de solidarité des ouvriers du monde entier, par-delà les frontières, se confrontait à la réalité, parfois violente, des nationalités. Une question aujourd’hui encore essentielle.

    La gauche doit-elle défendre la nation  ? Crise du projet européen, mises en cause des frontières, retour des nationalismes et xénophobie font chaque jour l’actualité. Le dépassement des frontières nationales, qui semblait un temps aller de soi, n’était-il pas une erreur de diagnostic  ? Dans des sociétés plurielles, comment peuvent coexister des populations qui ne disposent pas, à l’origine, d’une histoire partagée  ?
    Toutes ces interrogations furent débattues par la gauche européenne au cours de son histoire. Dans cet essai novateur élaboré à partir du monde germanophone, Jean-Numa Ducange restitue ce grand débat qui occupa les têtes pensantes du socialisme, comme le quotidien des militants. Dans la seconde moitié du xixe  siècle, les premiers partis socialistes durent se confronter à une évidence  : l’extension du marché et du capitalisme, pas plus que les luttes des travailleurs à l’échelle internationale, n’ont conduit à la disparition des nations. Le Parti social-démocrate allemand n’est à l’époque pas seul à proposer des solutions, mais nul n’a alors plus d’influence à l’étranger  : de Paris à Moscou, il fascine. Surtout, lui et son alter ego autrichien sont confrontés aux problèmes posés par la coexistence de multiples nationalités, tandis que la question coloniale s’impose sur le devant de la scène.
     

    Jean-Numa Ducange est professeur d’histoire contemporaine à l’université de Rouen Normandie (GRHIS) et membre junior de l’Institut universitaire de France. Il a notamment publié La Révolution française et la social-démocratie (PUR, 2012) et Jules Guesde. L’anti-Jaurès  ? (Armand Colin, 2017).

    Quand la Gauche pensait la Nation  -  Jean-Numa Ducange


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  • Gala de gaffes à gogo  -  Franquin  -  Jidéhem

    Un classique.

     

    C'est dans l'air du temps. A relire sans modération. Pour des compositions artistiques bien inspirantes. Nous, nous proposons une suite : Gala de baffes à gogo.

    Gala de gaffes à gogo  -  Franquin  -  Jidéhem


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  • Picasso  -  Isabelle de Maison Rouge

    Le Cavalier Bleu ;  2005 ;  poche ; réédition ;  128 p.;   10€95.

    « Avec Braque et le cubisme, il a révolutionné la peinture », « Après les périodes bleue et rose, c’est devenu horrible », « Picasso était un monstre avec les femmes et sa famille », « Il a gagné beaucoup d’argent », « Guernica est son seul chef d’œuvre », « Picasso était un plagiaire », « Picasso est incontournable dans l’art du XXe siècle »… 

    Génie pour les uns, imposteur à la notoriété surfaite pour d’autres, Picasso est sans conteste l’une des figures majeures de l’art du XXe siècle. Au travers d’une analyse précise de son œuvre, Isabelle de Maison Rouge nous invite ici à décrypter les multiples facettes de cet artiste à la personnalité complexe.

    Professeur d’histoire de l’art à New York University in France, Isabelle de Maison Rouge est rédactrice en chef du e-magazine Art & dont elle est la créatrice. Elle est également conférencière et commissaire d’expositions. Elle intervient aussi au sein de nombreuses entreprises au titre de la formation et du conseil, de même qu’auprès de particuliers.

     

    Picasso  -  Isabelle de Maison Rouge


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  • La Rédaction

    Les obsédés du dogme officiel ne désarment pas. Le monde ne tourne pas bien s'il existe. Le pire, ici, est que l'auteur du texte de cette BD est une journaliste du Monde... De quoi avoir peur !

    Cela ne fait aucun doute, elle fait partie du complot. Qui ne décèle, à chaque coin de rue, de complot, pas assez lisible pour lui dans le fil des événements pourtant peu avares d'évidences, ne pourra, cette fois-ci, qu'en admettre l'existence en observant les efforts désespérés de ces Mr Propre, traquant tout ce qui n'est pas la copie conforme des idées fournies à la télé et qui ont un véritable problème psychologique devant le fait que les gens pensent librement, pensent tout court, et pensent faux parfois, cela arrive. Moins sans doute que ces appointés ridicules du Système.

    Devant une telle chasse en règle contre des informations détonant de la norme officielle, qui gênent... (on se demande bien pourquoi !)... c'est qu'il y a au moins quelque chose de pas clair.

    La description de cette BD ne manque pas d'intérêt. L'histoire du fou qui croît que tout le monde est fou. A ignorer d'urgence !

    "Des climatosceptiques aux platistes, des usines à clics d'Europe de l'Est aux Illuminati, des algorithmes devenus fous à Donald Trump (propagateur n°1 de "vérités" alternatives), les infox sont partout. Ludiques et pédagogiques, les autrices nous font passer dans l'envers de leurs fabrications et nous réapprennent à aiguiser notre esprit critique."


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  • L'Extinction de l'homme  -  Paul Sugy

    Le projet fou des antispécistes ;

    Tallandier ;   13 mai 2021 ;   208 p.;   17€90.

    C'est pour tant de raisons, comme celle-ci, que votre Site s'efforce de tracer une voie raisonnable et tente de susciter des réflexions justes dans un univers des idées sidéralement vide. La folle théorie exposée dans ce livre a été acclimatée en France peu-à-peu dès la décennie 2000-2010, par le biais des groupuscules divers, animés par les mêmes membres, appartenant à un pseudo-gauchisme d'ailleurs si bien en phase par certains aspects avec le Système : le syndicat étudiant Unef, pour ne pas le citer.

    Pour les lecteurs qui nous découvrent, précisons que notre Site ne se rattache à aucune sphère politique, quelle qu'elle soit. RoyautéNews

    Présentation officielle : La cause animale nous préoccupe, et défendre les animaux maltraités est légitime. Mais les mouvements végans sont traversés par une dérive inquiétante : l’antispécisme.

    Ces militants jugent que la consommation de viande est une pratique barbare, une discrimination envers les animaux qu’ils comparent à du racisme. Ce mouvement a conquis les universités anglo-saxonnes et commence à peser dans l’intelligentsia occidentale. En mettant en perspective les thèses des antispécistes, Paul Sugy éclaire, tout en évitant les amalgames et les réductions hâtives, le projet d’une déconstruction de la notion d’humanité. Avec rigueur et finesse, il dévoile un risque d’une ampleur inédite : il ne s’agit de rien d’autre que de remettre en cause la dignité supérieure de la vie humaine. L’antispécisme est moins selon lui une défense de l’animal qu’un réquisitoire contre l’homme. Un livre qui fera date.

    L'Extinction de l'homme  -  Paul Sugy


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  • Immigration ; Ces réalités qu'on nous cache  -   Patrick Stefanini

    Robert Laffont ;   19 nov. 2020  330 p.;   20€.  

    Ce sujet fait l'objet d'un article qui sera publié aujourd'hui. RoyautéNews

    Présentation officielle : L’immigration électrise périodiquement notre débat public. Mais son irruption sur la scène politique et médiatique se fait le plus souvent à partir de données anciennes, incomplètes ou habilement maquillées. Une méconnaissance de la réalité, entretenue par l’extrémisme d’un côté, par le politiquement correct de l’autre.
    Ce livre dresse le tableau de l’immigration en France depuis vingt ans. Il permet d’en finir avec le déni soigneusement orchestré par quelques démographes ayant pignon sur rue, lesquels tentent d’occulter la réalité de la vague migratoire massive qui affecte notre pays.
    Préfet de région et Conseiller d’État, Patrick Stefanini a consacré à ce problème une grande partie de sa vie professionnelle, dans les divers postes de responsabilité qu’il a occupés auprès de Robert Pandraud, Alain Juppé, Dominique de Villepin et enfin Nicolas Sarkozy et Brice Hortefeux. Il a retiré de cette expérience concrète des convictions fortes qu’il exprime ici sans détour. Il décrit l’impuissance de nos gouvernements à maîtriser l’immigration alors même que la France, affaiblie économiquement, a vu ses capacités d’accueil se restreindre et a laissé s’abîmer son modèle social. Il constate l’échec de nos efforts d’intégration en raison du chômage de masse, mais aussi du repli identitaire et de la poussée du fondamentalisme islamique chez les nouveaux immigrants.
    Il formule aussi des propositions précises, à rebours des mots d’ordre simplistes des uns et de l’aveuglement des autres : contrôle des frontières extérieures de l’Europe, dépôt des demandes d’asile hors du territoire français, révision radicale de notre politique d’aide au développement, et enfin refonte des règles d’acquisition de la nationalité française.
    C’est désormais la cohésion de notre société qui est en jeu. Pour reprendre le contrôle de l’immigration, Patrick Stefanini appelle à faire les choix devant lesquels la France recule depuis vingt ans.

    Immigration ; Les réalités qu'on nous cache  -   Patrick Stefanini


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  • Histoire du SAC  -  François Audigier

    Les gaullistes de choc 1958 - 1969

    Perrin ;  15 avr. 2021 ;  384 p.;   24€.

    Présentation officielle : Histoire du service d'ordre gaulliste, entre politique et barbouzes.

    SAC : Service d’Action Civique. Peu d’organisations politiques ont autant défrayé la chronique et suscité les passions que le service d’ordre gaulliste, fondé en 1960. Ses milliers d’adhérents, rugueux et déterminés, protégeaient les meetings et campagnes d’affichage du parti au pouvoir. Gaullistes fidèles, anciens de la Résistance ou de la France libre pour beaucoup, ils vouaient un culte au Général dont ils se considéraient comme les grognards inconditionnels. Ce carré de la Garde était engagé lors des élections compliquées et les moments de crise du régime (putsch des généraux, barricades de 68). Mais le SAC avait aussi sa part d’ombre. Car à côté d’une majorité d’honnêtes militants figuraient des éléments douteux : membres d’extrême droite attirés par l’anticommunisme violent, aventuriers et escrocs mythomanes, malfrats à la recherche d’une impunité policière et judiciaire. Des mauvaises fréquentations expliquant les délits dans lesquels des adhérents se trouvaient impliqués : braquages, trafics de drogue, d’armes et de fausse monnaie, proxénétisme, escroqueries, rackett, agressions… Aux méfaits crapuleux s’ajoutaient à l’occasion des dérives et violences politiques : infiltration des forces de l’ordre, provocations et espionnage clandestin, coups contre les militants de gauche. Que le patron politique du SAC ait été Jacques Foccart, puissant et mystérieux conseiller du Général pour les affaires sensibles touchant aux services secrets, à l’Afrique et à l’outre-mer, achevait d’exciter les imaginaires. Le SAC n’aurait-il pas été un service d’ordre barbouzard jouant les polices parallèles ?
    Sans négliger cette part de fantasme, et fort de sources inédites, François Audigier démêle le vrai du faux et inscrit l’histoire de l’organisation dans un temps plus long. Il en réaffirme la nature politique en montrant que les gros bras étaient aussi les petites mains d’un gaullisme manquant alors de militants et en soulignant les liens personnels forts du Président avec ces « Prétoriens » du régime. Plus largement, il explore les questions sensibles du lien aux forces de l’ordre officielles, de la pratique du renseignement politique et de l’infiltration des services de sécurité. Loin des clichés, l’ouvrage se penche enfin sur les membres du SAC, des grandes figures (Charles Pasqua, Pierre Debizet, Paul Comiti…) aux adhérents les plus modestes, ces Mamelouks du Général souvent plus sensibles à l’épopée du gaullisme qu’à son programme politique, ces militants bagarreurs qui, en marge du parti, constituaient un « corps franc » dévoué à de Gaulle.

    Histoire du SAC  -  François Audigier


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  • François Mitterrand, de l'intime au politique - Éric Roussel

    Perrin ;  Poche ;  22 avr. 2021 ;   832 p.;   12€.

    Présentation officielle : Cette biographie renommée de François Mitterrand éclaire son exceptionnel parcours par de nombreuses archives, tant françaises qu’étrangères, des témoignages inédits, jusqu'à ses successeurs, et plusieurs correspondances privées ignorées. Éric Roussel montre notamment comment les épreuves de la guerre et une déception sentimentale dévastatrice ont façonné le caractère du futur président de la République, le préparant ainsi à son incroyable destin. Il parvient à jeter un jour nouveau sur l’ensemble de la carrière du "sphinx", plaçant au centre l'intime avant la politique.

    François Mitterrand, de l'intime au politique  -  Éric Roussel

     


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  • La Première Armée Française  -  Claire Miot

    Perrin ;   paraîtra le 25 mai 2021  ;  448 p.;    26€.

    Le Général de Lattre avait prononcé la promesse : « Je franchirai le Rhin, et j'irai jusqu'au Danube. » C'est l'origine du nom de l'Armée Française. S'il est volontiers rappelé dans le milieu des Anciens Combattants, il a été celui de toute l'Armée Française depuis 1945. Les corps qui ont formé l'Armée de Lattre, autre nom de la Première Armée Française pour la période de la Libération, dont les tout premiers combats à partir du Printemps 1943 furent la Bataille de Corse, puis la Bataille de Haute-Provence, ont été une constitution. L'Armée d'avant-guerre avait disparu. On ne peut que s'interroger, au moins... sur la fatalité farouche qui accable un pays subissant le rétablissement de la "légalité républicaine", alors que c'est cette même République faillie qui avait livré, par son impréparation des années 30, le pays à l'envahisseur... RoyautéNews

    Présentation officielle : L'étude de référence sur l'armée qui a libéré le sud de la France.

    Le 15 août 1944, la première armée française débarque en Provence. Comptant dans ses rangs quelque 300 000 soldats, elle libère, à l’été, les grandes villes du sud de la France. Elle sera envoyée ensuite en Allemagne, dans les Alpes et dans l'Italie du Nord. Cette première armée française est dirigée par le général de Lattre de Tassigny, l’homme qui représenta la France à la capitulation sans conditions de l’Allemagne nazie, le 8 mai 1945.

    La première armée française se voit confier un triple rôle : diplomatique, politique et militaire. Instrument de reconquête de la grandeur nationale quatre ans après la défaite, il lui incombe non seulement de faire la preuve, sur le champ de bataille, de la capacité du pays à se libérer lui-même, mais aussi de le hisser au rang des puissances victorieuses. Elle doit aussi, en intégrant des milliers de combattants venus de la résistance intérieure, agir comme le symbole de l’unité retrouvée de la Nation. Enfin, héritière de l’armée de la défaite et de l’armée de Vichy discréditées, elle doit faire face aux aspirations de rénovation que réclame la société française de la Libération.

    Mobilisant un vaste corpus de sources rassemblées en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, pour certaines inédites, Claire Miot interroge ce temps charnière de rétablissement de la légalité républicaine et d’enracinement du pouvoir gaullien, ainsi que ce passage heurté du temps de l’Occupation à celui de la Libération, transition discontinue du temps de la guerre à celui de la paix.

    La Première Armée Française  - Claire Miot

     


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  • Du Libéralisme autoritaire - Carl Schmitt -  Hermann Heller

    Zones ;   29 oct. 2020 ;   144 p.;   16€.

    Traduction, présentation et notes de Grégoire Chamayou.

    Présentation officielle : Le 23 novembre 1932, quelques semaines avant l’accession de Hitler au pouvoir, le philosophe Carl Schmitt prononce un discours devant le patronat allemand. Sur fond de crise économique, son titre annonce le programme : « État fort et économie saine ».
    Mobilisant des « moyens de puissance inouïs », le nouvel État fort, promet-il, ne tolérera plus l’«émergence en son sein de forces subversives». Ce pouvoir autoritaire musèlera les revendications sociales et verticalisera la présidence en arguant d’un « état d’urgence économique ».
    Lorsqu’il lit ce texte de Schmitt, son adversaire de toujours, le juriste antifasciste Hermann Heller, ne saisit que trop bien de quoi il s’agit. Peu avant de prendre le chemin de l’exil (il mourra en Espagne l’année suivante), il laisse un court article qui compte parmi les plus clairvoyants de la période. Nous assistons là, analyse-t-il, à l’invention d’une nouvelle catégorie, un « libéralisme autoritaire ».
    Ce recueil rassemble ces deux textes majeurs de la pensée politique, encore inédits en français, assortis d’une présentation qui éclaire les rapports méconnus entre Schmitt et les pères fondateurs du néolibéralisme.

    Carl Schmitt (1888-1985), juriste et philosophe allemand rallié au nazisme en 1933, est notamment l’auteur de La Notion de politique (1932) et de Théorie du partisan (1963).

    Hermann Heller (1891-1933), juriste et philosophe allemand, engagé à gauche sous la République de Weimar, fut l’un des principaux adversaires politiques et théoriques de Carl Schmitt.

    Du Libéralisme autoritaire - Carl Schmitt -  Hermann Heller


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  • Demain la France   -   Xavier Patier

    Cerf ;   27 août 2020 ;    204 p.;   18€.

    A première vue et après avoir parcouru sommairement quelques extraits du livre, nous ne sommes pas convaincus  du tout. RoyautéNews

    Présentation officielle :  1970. Le 1er septembre meurt François Mauriac, la voix du catholicisme engagé. Le 9 octobre décède Edmond Michelet, la figure de la Résistance chevaleresque. Le 9 novembre s’éteint Charles de Gaulle, l’icône de la France éternelle. Âgé de douze ans, l’adolescent Xavier Patier vit en direct ces événements nationaux qui sont pour lui, en raison des liens du sang, d’abord des drames familiaux.

    2020. L’écrivain Xavier Patier se souvient. Un demi-siècle a passé, et cette séquence funèbre a inauguré une crise historique des trois vertus théologales. La foi de Mauriac a cédé la place à la tentation identitaire. La charité de Michelet, à la confusion émeutière. L’espérance de De Gaulle, au culte décliniste. Ce que je crois a tourné à « D’où suis-je ? ». Contre la guerre civile, à « Vive l’incivilité ! » Et les Mémoires d’espoir, à « La France qui dévisse ». Les élites ont dès lors beau jeu d’incriminer le populisme. Le désarroi est là.

    Et si aller de l’avant nécessitait de regarder en arrière ? Conjuguant au futur la remémoration du passé, Xavier Patier ouvre aujourd’hui les tombeaux qu’il a vu hier se fermer, afin que nous nous rouvrions aux vertus qu’ils recèlent et qui, elles, ne sauraient mourir.

    Une exhortation à l’amour du pays entrelaçant une chronique intime et une méditation historique, servies par une écriture d’exception.

    Demain la France   -   Xavier Pattier

     


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  • Guerres invisibles  -  Thomas Gomart

    Tallandier ;   21 janv. 2021 ;   317 p.;   20€90.

    Présentation officielle : Quels sont les prochains défis géopolitiques du siècle? La pandémie mondiale a modifié les équilibres entre Asie et Occident et scellé la rupture entre la Chine et les États-Unis, accentuant le basculement du monde vers l’Est. Sur cet échiquier polarisé, deux lignes de fracture convergent : la dégradation environnementale et la propagation technologique où se jouent désormais les principales rivalités stratégiques et économiques.

    Dans cet essai captivant, Thomas Gomart décrit les grands mouvements qui se déroulent sous nos yeux : le retour d’une compétition agressive des puissances, une accentuation des inégalités et des échanges débridés. Il met également en lumière les mécanismes invisibles qui transforment notre planète en profondeur : marchés financiers, paradis fiscaux, mafias, incubateurs technologiques, plateformes numériques, multinationales, services de renseignement…

    Pour nous aider à mieux comprendre le monde qui surgit, il analyse enfin pour chaque sujet les « intentions cachées » des États-Unis, de la Chine et de l’Europe, et réfléchit au rôle que la France pourrait jouer dans ces nouvelles « guerres invisibles ».

    Guerres invisibles  -  Thomas Gomart


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  • Autodéfense intellectuelle  (Le retour)  -  Sophie Mazet

    Robert Laffont ;    3 sept. 2020 ;   229 p.;   18€.

    Présentation officielle : Etes-vous "globiste" ou "platiste" ? Qui se cache derrière la "biodynamie" ? Avez-vous "checké vos privilèges" ? Connaissez-vous "l'astroturfing" ? "Démocrature ", "féminazi", "intersectionnalité", "racisé", "spécisme", "décolonial"... Mais que signifient au juste ces nouveaux mots qui fleurissent dans les médias et sur les réseaux sociaux ? Fidèle à la démarche de son Manuel d'autodéfense intellectuelle, Sophie Mazet nous livre une définition éclairée de ces termes qui ont envahi le débat public.
    Qu'il s'agisse de néologismes, de mots-valises ou d'anglicismes, il est urgent de décortiquer leur sens pour mieux en saisir les enjeux. Dans une société où les opinions sont érigées au même rang que les faits, ce lexique aussi intelligent que pertinent nous donne des clés pour comprendre notre époque, maîtriser les débats actuels et ceux de demain.

    Le commentaire de RoyautéNews : Certainement très utile pour se dépêtrer du sabir utilisé aussi (et surtout ?) par de nombreux journalistes, dont certains, profitons de l'occasion pour le signaler, du moins sur certains portails d'infos, que certains "rédacteurs" affichent des carences lourdes en langue française... et par voie de conséquence, de compréhension.

    Certains mots, comme spécisme, ayant entraîné l'antispécisme qui renvoie à des notions mal maîtrisées ou simplistes (faisant appel notamment à l'évolution darwinienne) par certains penseurs pour établir leurs définitions arbitraires, dans la volonté de détruire toute pensée traditionnelle ou antérieure, substituant ce qu'ils considèrent ou font semblant de considérer comme arbitraire par un autre arbitraire. Nous pourrons revenir un jour sur ce thème.

    Autodéfense intellectuelle  (Le retour)  -  Sophie Mazet


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  • L'Âge du capitalisme de surveillance  -  Shoshana Zuboff

    Traduit de l’anglais par Bee Formentelli et Anne-Sylvie Homassel ;

    Zulma ;  15 oct. 2020 ;   864 p.;   26€50.

    Présentation officielle : « Révolutionnaire, magistral, alarmant, alarmiste, déraisonnable... Inratable. » The Financial Times

    Tous tracés, et alors ? Bienvenue dans le capitalisme de surveillance ! Les géants du web, Google, Facebook, Microsoft et consorts, ne cherchent plus seulement à capter toutes nos données, mais à orienter, modifier et conditionner tous nos comportements : notre vie sociale, nos émotions, nos pensées les plus intimes… jusqu’à notre bulletin de vote. En un mot, décider à notre place – à des fins strictement lucratives.

    Des premiers pas de Google au scandale de Cambridge Analytica, Shoshana Zuboff analyse cette mutation monstrueuse du capitalisme, où la souveraineté du peuple est renversée au profit non pas d’un État autoritaire, comme on pourrait le craindre, mais d’une nouvelle industrie opaque, avide et toute-puissante, menaçant dans une indifférence radicale notre libre arbitre et la démocratie.

    Il est urgent de développer des outils pour appréhender cette situation « sans précédent » et provoquer une prise de conscience internationale. Unanimement salué par la presse, L’Âge du capitalisme de surveillance est un appel à la résistance.

    ________

    Contrairement à l'habitude de la rédaction de RoyautéNews, voici des avis de la presse :

    « On peut le dire : c’est un grand livre. Un de ces livres qui posent un jalon, un livre à partir duquel on peut discuter, un livre qui donne de notre monde une idée qu’on ne s’était pas exprimée aussi clairement jusque-là. » Xavier de la Porte, L’Obs

    « Une enquête historique haletante et qui était depuis longtemps nécessaire. » Marc-Olivier Bherer, Le Monde


    « L’Âge du capitalisme de surveillance s’impose comme une arme de contestation massive face aux géants de la tech. » Benjamin Ferran et Chloé Woitier, Le Figaro


    « 
    Une fresque haletante et terrifiante dont on sort sonné. » Juliette Cerf, Télérama

     

    « L’ouvrage de Shoshana Zuboff éclaire de façon inédite et inquiétante les stratégies des géants du Net, Google et Facebook en tête. » Benoît Georges, Les Échos

    « Shoshana Zuboff s’impose comme une référence en définissant avec hauteur de vue le modèle économique des géants du Net. » Benoit Berthelot, Capital

    « La cruelle réalité des Gafam décrite par Shoshana Zuboff. » Jean-François Paillard, Lire - Magazine Littéraire

    « Un véritable thriller : celui de la chute de la possibilité de l’expérience humaine. » Focus Vif


    « 
    Aussi questionnant qu’instructif. » Cécilia Di Quinzio, Stratégies

    « Une enquête vertigineuse. » Philosophie Magazine

    « Shoshana Zuboff déploie une cartographie précise de ce monde nouveau. » Thierry Raboud, La Liberté 

    « Shoshana Zuboff nous offre une arme de résistance pour décoder les renoncements collectifs que, sans bruit, les géants du numérique nous imposent sous couvert d’inévitabilité du progrès technologique. » Youness Bousenna, Socialter

     

    « C’est l’essai le plus important publié sur les civilisations numériques et sur les risques que celles-ci font courir à nos sociétés. » Julien Bisson — Grand bien vous fasse !, France Inter

    Une chronique à écouter : ici.

    « Un livre visionnaire ! » Hélène Maquet — Machins, Machines, RTBF La Première
    Une chronique à écouter : ici.

    « Un essai remarquable ! » Olivia Gesbert 
    — La Grande Table Idées, France Culture

    Une interview à écouter : ici.

    « Shoshana Zuboff explique dans son dernier ouvrage, comment les prédictions de nos comportements futurs, sont élaborées à partir de nos faits et gestes sur Internet. » Books

    « Shoshana Zuboff analyse la mutation monstrueuse du capitalisme. » Memento

    « Shoshana Zuboff est une experte de notre transformation structurelle. » Michel Loetscher, Les Affiches d’Alsace et de Lorraine

     

    Le commentaire de RoyautéNews : Alors, nous réagissons (enfin) ?

    Nous ne sommes pas d'accord avec un point capital de la présentation. Elle affirme à tort : « la souveraineté du peuple est renversée au profit non pas d’un État autoritaire, comme on pourrait le craindre, mais d’une nouvelle industrie opaque... » Eh bien Non! Ce serait trop facile ! Trop facile procédé pour détourner l'attention et la juste méfiance de l'individu pour l'employer à dénoncer (impuissamment d'ailleurs) les GAFAM et exonérer les États qui installent ces GAFAM par-dessus nos têtes et qui ont transformé (en grande partie grâce à eux) nos sociétés relativement libres en dictatures ! Dictatures reposant sur l'action principale des GAFAM et l'ayant copiée, le plus hypocrite et le plus dangereux et à ranger parmi leur nombre, étant le réseau étatique pluri-administratif et policier de vol des données personnelles qui n'a plus de limites ! L'accord donné voici deux jours par le Conseil d'État, en France, aux dispositions de Manuel Walls, et concernant le fichage généralisés des personnes, incluant leurs opinions et leur données médicales ! dit tout, et au-delà, et conclut cette évidence d'un État français totalitaire.

    Non, Trop facile, cet essai de récupération ! Ne nous laissons pas prendre à ce piège grossier.

    L'Âge du capitalisme de surveillance  -  Shoshana Zuboff


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  • La société du sans contact  -  François Saltiel

    Selfie d'un monde en chute ;

    Flammarion ;  30 sept. 2020 ;   224 p.;   18€.

    Présentation officielle : Toute notre existence peut désormais se vivre derrière un écran. Le travail s’exécute à distance, l’amour se filtre sous algorithmes, et notre intimité se travestit sur les réseaux sociaux. Sous l’emprise d’une connexion permanente, nous nous éloignons paradoxalement les uns des autres.
    Uber a licencié 3 500 employés en quelques minutes via l’application de visioconférence Zoom ; Twitter envisage de proposer le « télétravail à vie » ; Google tente de privatiser des mégalopoles ; des individus esseulés tombent sous le charme de machines parlantes et des âmes endeuillées ressuscitent leurs morts en discutant avec l’avatar de l’être disparu.
    Rien n’échappe aux architectes de la Silicon Valley. Ces nouveaux maîtres du monde partagent de nombreuses valeurs, du transhumanisme, qui redéfinit les frontières de l’au-delà, à la philosophie libertarienne, qui sape les fondements de notre démocratie en mettant à mal la souveraineté des États.
    Dans cet essai, qui se nourrit d’histoires aussi insolites que saisissantes, François Saltiel dresse le portrait inédit d’une terrifiante dérive vers la « société du sans-contact ». Une plongée dans le grand bain bouillonnant des nouvelles technologies et une exhortation à résister aux sirènes des GAFAM.

    Le commentaire de RoyautéNews : Un portrait clair et parlant ! Et un autre groupe vient d'annoncer un autre licenciement de même grandeur. Ce que l'on appelle « notre démocratie » est un leurre depuis longtemps. Tout comme la souveraineté des États. Il faut sortir de ce mode comparatoire qui ne brasse que du vent. Le temps n'est plus à pleurer des illusions perdues.

    La société du sans contact  -  François Saltiel


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  • La tyrannie des bouffons  -  Christian Salmon

    LLL  ;   21 oct. 2020 ;   224 p.;   16€.

    Présentation officielle : Après Storytelling et l'Ère du clash, Christian Salmon poursuit dans ce nouvel essai son enquête sur les formes modernes de manipulation des esprits. 

    La pandémie de Covid-19 a levé le voile sur une nouvelle forme d’hégémonie qui ne cesse d’étendre son emprise aux États-Unis, au Brésil, au Royaume-Uni, en Italie… Elle a provoqué chez un grand nombre de chefs d’État une série de réactions irrationnelles allant du simple déni aux formes les plus archaïques de superstition, de pensée magique ou de religiosité. Devant une telle avalanche d’absurdités, l’attitude souvent adoptée est celle de la sidération : comment peut-on rester au pouvoir en faisant preuve de tant d’incompétence ? C’est la question inverse que pose ce livre. Comment fonctionne le pouvoir grotesque ? Quelle est la mécanique qui en fait non pas un accident de l’histoire politique, mais un rouage essentiel de la souveraineté arbitraire à l’ère du discrédit ? Il ne s’agit plus aujourd’hui de gouverner à l’intérieur du cadre démocratique, mais de spéculer à la baisse sur son discrédit et celui du système en général. Ce « fonctionnement énorme » s’appuie sur la puissance des réseaux sociaux et l’usage stratégique du Big Data et des algorithmes. Le coup de génie fut de synchroniser la figure du clown et celle de l’expert en marketing.

    « Une analyse politique fondamentale en temps de bifurcation. » Bernard Stiegler (†6 août 2020)

    Le commentaire de RoyautéNews : Impossible sans l'avoir lu de saisir le sens de cette présentation. Plaidoyer pour la pensée correcte et officiellement tamponnée... Ou le contraire. A voir. Une part des « outils de colère » sont à prendre, sinon.

    La tyrannie des bouffons  -  Christian Salmon


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  • Les guerres napoléoniennes  -  Alexander Mikaberidze

    Flammarion ;   4 nov. 2020 ;  1184 p;  39€.

    Présentation officielle : L’onde de choc provoquée par la Révolution française puis par l’Empire a longtemps fait oublier que les guerres napoléoniennes qui s’ensuivirent eurent des répercussions mondiales, loin de l’épicentre européen.
    Dans cette synthèse magistrale, Alexander Mikaberidze met en lumière leurs incidences politiques, culturelles, diplomatiques et militaires à l’échelle planétaire. Partout, les grandes puissances rivalisèrent pour affirmer leur hégémonie, depuis l’Amérique jusqu’à l’Extrême-Orient.
    Par leurs effets, directs ou indirects, ces guerres furent l’agent de transformation le plus puissant que l’histoire ait connu depuis la Réforme. L’ordre international s’en trouva durablement modifié, la carte du monde redessinée.
    Richement documentée, précise, cette somme aussi passionnante qu’érudite est tout à la fois une œuvre aboutie en même temps qu’une extraordinaire contribution à notre compréhension de cette époque.

    Austerlitz, Iéna, Wagram, Waterloo… Au-delà de ces noms légendaires, l’historien Alexander Mikaberidze invite à porter notre regard hors d’Europe. De l’Amérique à l’Extrême-Orient, les guerres napoléoniennes ont eu des répercussions politiques, culturelles et militaires sur tous les continents. Elles ont bouleversé l’histoire et redessiné la carte du monde.
    Une synthèse inédite et magistrale.

    Les guerres napoléoniennes  -  Alexander Mikaberidze


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  • Les Révoltés de La Courtine - Rémi Adam

    Histoire du corps expéditionnaire russe en France (1916-1920)

    agone ;   3 juil. 2020 ;  536 p.;  25€.

    Présentation officielle : « L’histoire du corps expéditionnaire russe se situe à la croisée de l’histoire des relations franco-russes, des mutineries et de la révolution de 1917. Comment la révolution a-t-elle pu se frayer un chemin jusque dans les tranchées, loin de l’agitation politique de la Russie, apparemment hors de portée de la propagande bolchévique ? Par quels canaux cette “contagion” a-t-elle innervé l’ensemble du corps expéditionnaire ? Comment est-on passé, d’une “troupe d’élite” dont les hommes et les officiers avaient été sélectionnés avec un soin tout particulier, à la plus importante mutinerie survenue sur le front occidental ?»

    En 1915, alors que la guerre s’est enlisée, le gouvernement français prend la chair à canon partout où elle se trouve. L’empire colonial y pourvoit largement, mais c’est encore insuffisant. Paris forme alors le projet de puiser dans les immenses réserves d’hommes de l’allié russe, en échange de quelques livraisons d’armes.C’est un faible apport militaire, mais un magnifique outil de célébration de l’« amitié franco-russe » – jusqu’au moment où la contagion révolutionnaire vient briser les rêves de la propagande. Les deux brigades, arrivées en France en 1916, accueillent la nouvelle de la révolution de février dans le plus grand enthousiaste. La détestation du tsar est unanime parmi les hommes. Après le désastre de l’offensive Nivelle dans laquelle elles sont jetées en avril, les brigades se mutinent et exigent leur rapatriement. Elles sont retirées du front, internées à La Courtine, mais rien n’y fait : l’agitation persiste. Elle sera durement réprimée.

    Les Révoltés de La Courtine - Rémi Adam


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  • Délinquance : les coupables sont à l'Intérieur  -  François Delapierre

    politique à gauche / bruno leprince ;  22 août 2013 ;  264 p.;   10€.

    Nous plaçons ce livre ancien parmi les ressources destinées à comprendre, et au-delà de ce qu'il décrit, que le malaise policier selon nous a été créé de toutes pièces par des politiques destinées à exacerber la fonction du policier. C'est de diverses opérations de longue haleine qu'est sortie l'idée d'instaurer un État policier, surveillant, non les délinquants, mais toute la population. Une Police en colère, afin que la population soit tenue en main. Par ailleurs, un État qui affiche pour des raisons électorales, une pseudo-volonté de poursuivre les trafics (drogue) alors que l'on sait que tous les gouvernements les tolèrent depuis longtemps afin d'éviter toute aggravation dans les banlieues, et parce que ces trafics constituent une ressource économique pour ces mêmes banlieues auxquelles les gouvernements successifs n'ont jamais été capables d'offrir des débouchés viables dans le monde du travail. Nous reviendrons ces jours-ci sur ces questions. RoyautéNews

    Présentation officielle : Ce livre est un pari. Le pari qu’un débat sérieux sur la délinquance est possible. Le sujet est rapidement passionnel. On y entre souvent à travers une expérience personnelle qui nous a marqué, parfois traumatisé. La souffrance longtemps réprimée peut envahir brutalement une discussion, voire la rendre impossible : "si vous n’avez pas connu ce que j’ai vécu, vous ne pouvez pas comprendre". Alors la tentation est de se tourner vers des experts.
    Mais cette matière délicate est un aimant à charlatans. Un juteux business également. Entre leurs mains, la technique devient trop souvent une arme pour tuer tout débat. La lutte contre la délinquance est donc une question confisquée, entre approches passionnelles et hold-up technicien. C’est pourtant une question politique comme les autres. Il faut d’abord savoir de quoi on parle. Qu’est-ce que la délinquance ? Que sont ces "chiffres de la délinquance" dont les médias se font régulièrement l’écho ? Que comptabilisent-ils exactement ? Qui sont ces experts qui viennent nous en parler ? Et aussi cette vieille question, auquel il semble si difficile de répondre : que fait la police ? Vous y verrez l’incroyable escroquerie à laquelle s’est livré Sarkozy à propos de la lutte contre la délinquance.
    Vous connaîtrez le nom de ses principaux complices. Vous constaterez ensuite comment Manuel Valls a mis ses pas dans ceux de son prédécesseur et l’impasse où conduit sa politique. Vous comprendrez que les principaux responsables de la délinquance sont à l’Intérieur. Vous mesurez alors la responsabilité qui est la vôtre.

    Délinquance : les coupables sont à l'Intérieur  -  François Delapierre


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