• Eloge de la foi chrétienne  -  Francis Barbey

    Chemin d'accomplissement et d'éternité pour l'Homme ;

    L'Harmattan ;  paraîtra le 22 fév. 2019  ;  136 p.;   15€.

    Présentation officielle : A un moment où, selon Nicolas Berdiaev, le sens de l'histoire se résume peu à peu dans le choix entre la « divino-humanité » et la « bestialo-humanité », il n'est pas vain de rappeler l'universalité des paroles du Christ afin que tout Homme renoue avec la destinée divine de notre humanité. Car l'Homme ne trouve son vrai chemin d'Homme qu'en s'accueillant comme une histoire sacrée, comme une œuvre de Dieu appelée à s'accomplir en Lui. C'est là qu'il trouve son éternité.

     Eloge de la foi chrétienne  -  Francis Barbey


    votre commentaire
  • Charles Maurras  -  Olivier Dard

    Le nationalisme intégral ;

    EKHO ; Dunod ;   Poche ;  (2013) ;  paraîtra le 6 Fév. 2019 ;  432 p.;  10€90.

    Charles Maurras  -  Olivier Dard

    Présentation officielle : Charles Maurras. Un nom qui sent le soufre et dont l'évocation suscite des murmures désapprobateurs. Il faut dire que Maurras incarne parfaitement à travers ses écrits et la création de l'Action française (la ligue et le journal) la droite nationaliste, xénophobe et anti-républicaine. Monarchiste, il est aussi le fer de lance de l'antidreyfusisme et de la défense du maréchal Pétain. Dans cette biographie, l'auteur révèle, au-delà de la figure de l'homme et de l’œuvre, tous les réseaux et les influences qui, en France ou à l'étranger, se rattachent au "maître de Martigues". Il montre, de manière définitive, que Maurras est bien ce "contemporain capital" dont le parcours est essentiel pour comprendre le premier XXe siècle.

    Sommaire officiel : Une enfance et une adolescence brisées par "trois failles". Le jeune critique prometteur. Ecole romane et fébrilisme fédéraliste. Affermissements et orientations vers le "nationalisme intégral". L'affaire Dreyfus et la fondation de l'Action française. De Charles Maurras au maurrassisme. Charles Mauras en guerre mondiale : le sens d'une "influence utile". Les fruits amers de la victoire. Magistère intellectuel et impuissance politique. Le Commandeur au crépuscule. Survivre après sa mort ?


    2 commentaires
  • Coutumes funéraires en Gaule du Sud durant la Protohistoire  -  Bernard Dedet

    Actes Sud ;   Oct. 2018 ;  224 p.;   34€.

    Présentation officielle : Ce livre constitue le premier ouvrage de synthèse sur les coutumes funéraires en usage dans le Sud-Est de la France, entre la fin de l’âge du Bronze et la mainmise de Rome sur cette région, juste avant que ne débute sa “romanisation”. Il concerne les Gaulois du Midi, du Toulousain à la Méditerranée et aux Alpes du Sud, mais aussi les Grecs des colonies du littoral. L’ensemble est examiné sous différents angles : le droit à un traitement solennel de la mort ; les différentes manières de s’occuper de la dépouille, d’installer et d’aménager la sépulture, de déposer le corps ou ses restes ainsi que le matériel l’accompagnant. 
    Pour le monde indigène, il s’en dégage une volonté de symboliser une certaine image du défunt en tant qu’élément d’une catégorie de la société, de marquer des différences entre hommes, femmes, enfants, de mettre en relief certains personnages : ces sépultures livrent ainsi le reflet de la société des vivants eux-mêmes. Usages régionaux et façons de faire locales participent d’un même fond commun de pensée, d’une même vision de l’au-delà suggérée par les rares textes disponibles à la marge de ce monde et confirmée par les faits matériels observés dans ces tombes : un “au-delà familier”, que les comparaisons ethnologiques peuvent illustrer. La mort ne serait pas une fin de l’existence mais ouvrirait la porte d’un ailleurs, où les doubles des défunts continueraient d’exister avec les doubles des objets qui ont marqué leur vie terrestre. En définitive, c’est un éclairage nouveau et une contribution irremplaçable qu’apporte l’examen de ces sépultures à la connaissance de la société de la Gaule méridionale du dernier millénaire av. J.-C.

    Coutumes funéraires en Gaule du Sud durant la Protohistoire  -  Bernard Dedet


    2 commentaires
  • Comment l'Empire romain s'est effondré -  Kyle Harper

    Le climat, les maladies et la chute de Rome ;

    Préface de Benoît Rossignol ;  Traduction de Philippe Pignarre

    Kyle Harper est professeur d’histoire à l’université d’Oklahoma.

    La Découverte ;  3 janv. 2019 ;  544 p.;    25€.

    Présentation officielle : Comment Rome est-elle passée d’un million d’habitants à 20 000 (à peine de quoi remplir un angle du Colisée) ? Que s’est-il passé quand 350 000 habitants sur 500 000 sont morts de la peste bubonique à Constantinople ?
    On ne peut plus désormais raconter l’histoire de la chute de Rome en faisant comme si l’environnement (climat, bacilles mortels) était resté stable. L’Empire tardif a été le moment d’un changement décisif : la fin de l’Optimum climatique romain qui, plus humide, avait été une bénédiction pour toute la région méditerranéenne. Les changements climatiques ont favorisé l’évolution des germes, comme Yersinia pestis, le bacille de la peste bubonique. Mais « les Romains ont été aussi les complices de la mise en place d’une écologie des maladies qui ont assuré leur perte ». Les bains publics étaient des bouillons de culture ; les égouts stagnaient sous les villes ; les greniers à blé étaient une bénédiction pour les rats ; les routes commerciales qui reliaient tout l’Empire ont permis la propagation des épidémies de la mer Caspienne au mur d’Hadrien avec une efficacité jusque-là inconnue. Le temps des pandémies était arrivé.
    Face à ces catastrophes, les habitants de l’Empire ont cru la fin du monde arrivée. Les religions eschatologiques, le christianisme, puis l’islam, ont alors triomphé des religions païennes.

    Comment l'Empire romain s'est effondré -  Kyle Harper


    votre commentaire
  • 1792 Les dernières marches du trône  -  Jacques Ploncard d'Assac

    Dominique Martin Morin ;  1986 ;  336 p.;   33€ à commander 1

     

    1792 -  Jacques Ploncard d'Assac

    SPP ;  BP 30030 ;  83 952 La Garde cedex


    votre commentaire
  • Histoire de pionnières - sous la direction de Martine Fournier

    Éditions Sciences humaines ;  nov. 2018 ;  304 p.;  20€.

    D'Eve à certaines femmes d'aujourd'hui, en passant par quelques saintes, quelques reines, quelques noms de femmes illustres. Un ouvrage à l'écriture féministe revendiquée, mais dont l'optique d'évoquer ces femmes dans un rôle de pleine ampleur au sein de leur époque, en fait certainement une approche intéressante et éloignée de la passion. La vision traditionnelle de l'Histoire a toujours correspondu à ce souhait des féministes de considérer les femmes en général, pas simplement quelques personnalités exceptionnelles, comme un  acteur complet, bien que différent de l'homme, de la société. Si les mouvements féministes avaient pris le soin de tenir compte de cette vision, non de celle qui a prévalu de fait aux décennies républicaines (toutes celles qui ont succédé à la Révolution malgré les gouvernements nominalement monarchiques) on aurait fait l'économie de beaucoup de disputes, de froissements et d'incompréhensions. RoyautéNews

    Histoire de pionnières   -   Martine Fournier

     


    votre commentaire
  • Pouvoir d'achat : le grand mensonge  -  Philippe Herlin

    Eyrolles  ;   4 oct. 2018 ;   160 p.;    16€.

    Philippe Herlin est économiste et Docteur en économie du Conservatoire National des Arts et Métiers, et auteur de plusieurs ouvrages.

    Présentation officielle : Un incontestable recul

    Vous avez le sentiment que votre pouvoir d'achat régresse, que la hausse des prix est sous-estimée, mais année après année l'INSEE affirme que vous vous trompez. Ce livre va vous montrer que vous avez raison, chiffres à l'appui.

    Philippe Herlin a mené un travail d'enquête approfondi pour recueillir des séries de prix sur un demi-siècle, entre 1965 et 2015, dans les catalogues de vente par correspondance, les brochures publicitaires de supermarchés, les publications spécialisées. Le résultat est sans appel : depuis la fin des Trente Glorieuses, au milieu des années 70, le pouvoir d'achat des Français a diminué.

    Au-delà des chiffres, des extraits d'articles de presse font revivre plusieurs moments-clés de ces cinquante dernières années, du premier choc pétrolier à la crise des subprimes en passant par la mondialisation et le passage à l'euro. Ils montrent, concrètement, comment nos habitudes de consommation et notre niveau de vie ont été impactés par le contexte économique.

    Pourtant, des solutions existent pour faire de nouveau progresser le pouvoir d'achat de l'ensemble des salariés, et elles sont à notre portée.

    Pouvoir d'achat : le grand mensonge  -  Philippe Herlin


    2 commentaires
  • L'émergence de l'Empire russe  -  Jean-Paul Guichard

    L'Europe byzantine jusqu'à Catherine II ;

    L'Harmattan ;  18 juil. 2018 ;  248 p.;   26€.

    Présentation officielle : L'émergence de l'Empire russe est le premier opus d'un ensemble de trois ouvrages présentant l'histoire et la géopolitique de l'Europe byzantine du cinquième siècle à aujourd'hui. Le divorce religieux entre Rome et Constantinople est un élément essentiel de la coupure de l'Europe, entre l'Occident et l'Orient dont le substrat religieux est orthodoxe. Avec la chute de Constantinople et alors que les Balkans passent sous domination ottomane, Moscou s'affirme comme la Troisième Rome, la Russie étant la principale héritière du monde byzantin. Débarrassée de la domination turco-mongole, elle devient, au dix-huitième siècle, un empire puissant ouvert sur l'Europe et le monde.

    Professeur d'économie émérite, chaire Jean Monnet ad personam de l'Union européenne, spécialiste de géopolitique, Jean-Paul Guichard a initié de nombreuses coopérations entre l'Université de Nice ainsi que d'autres universités de l'UE et des universités du monde byzantin : Russie, Ukraine, Balkans.

    L'émergence de l'Empire russe  -  Jean-Paul Guichard


    votre commentaire
  • L'affolement du monde  -  Thomas Gomart

    10 leçons de géopolitique ;

    Tallandier ;  paraîtra le 17 janvier 2019 ;  320 p.;  20€50.

    Présentation officielle : Plus rien ne semble réguler la bonne marche de la planète : rupture d’accords, alliances fragilisées, affaiblissement des démocraties libérales, basculement géoéconomique vers l’Asie, menaces nationalistes, risques écologiques, politique du tweet… Le monde est-il devenu incontrôlable ?

    Avec son double regard d’historien et de spécialiste des relations internationales, Thomas Gomart éclaire la transformation inédite des rapports de force internationaux – ascension de la Chine, unilatéralisme des États-Unis, fragmentation de l’Europe, retour de la Russie – et des sujets transversaux comme l’énergie et le climat, les transformations de la guerre, les sanctions économiques, le cyber et l’espace ou la pression démographique et migratoire. Avec un grand souci de pédagogie, il invite le lecteur à le suivre sur toutes ces lignes de front. Dans un monde limité et interconnecté, confrontation et coopération sont désormais indissociables. Et si la mondialisation a modifié la répartition de la richesse mondiale et facilité la mise en réseau, elle n’a nullement effacé les rapports de puissance. Au contraire, elle en accentue les effets. Cet essai vise à abandonner nos illusions et à gagner en lucidité : les Européens vivent dans un monde qui sera de moins en moins à leur image. Il faut s’y préparer.

    Thomas Gomart est historien et directeur de l’Institut français des relations internationales (Ifri) depuis 2015. Il est membre des comités de rédaction de Politique étrangère, de la Revue des deux mondes et d’Études dont il assure la chronique internationale.

    L'affolement du monde  -  Thomas Gomart


    votre commentaire
  • L'âge d'or de la corruption parlementaire ; 1930-1980 - Jean-Yves Mollier

    Perrin ;   15 mars 2018 ;  352 p.;   24€.

    Présentation officielle : Aussi vieille que le régime d'assemblée qui la sous-tend, la corruption parlementaire a fait parler d'elle bien avant que la république ne s'impose définitivement en France en septembre 1870. Toutefois, c'est avec le développement extraordinaire de la presse écrite, entre 1880 et 1960, que l'information a trouvé les ressources qui lui manquaient pour ne plus dépendre du seul bon vouloir des régimes et des pouvoirs en place.
    Avec l'apparition, à la veille de la Première Guerre mondiale puis dans l'entre-deux-guerres, de journaux populaires dont le tirage dépasse un ou deux millions d'exemplaires, la diffusion de l'information passe entre les mains d'une poignée d'hommes, que caressent les politiques et qui sont en mesure de faire tomber un gouvernement ou de dicter la composition du suivant. Ce pouvoir d'influence, loin de s'estomper au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, demeure si important que la bataille pour empêcher la nationalisation des messageries de la presse, bras armé du "trust Hachette", sera considérée comme le plus important des combats à mener dans la France libérée.
    Mais alors, pourquoi les forces unies sous l'autorité du général de Gaulle jusqu'en janvier 1946, puis dans le tripartisme jusqu'en mai 1947, ne sont-elles pas parvenues à étendre au domaine de la presse leur volonté de doter le pays d'institutions qui garantiraient véritablement la liberté des citoyens ? C'est à répondre à cette question que s'emploie Jean-Yves Mollier dans ce livre novateur et fascinant dont les sources renouvellent notre connaissance de la période.

    L'âge d'or de la corruption parlementaire - Jean-Yves Mollier


    votre commentaire
  • Délivrez-nous du bien !  Natacha Polony ; Jean-Michel Quatrepoint

    Editions de l'Observatoire ;  12 sept. 2018 ;  192 p.;  16€.

    En lien avec la polémique autour de la publicité Aubade par une adjointe de la Mairie de Paris, avec la campagne déjà engagée contre les images de belles femmes associées au monde du Football, en prévision du Mundial et pour complaire aux "politiquement correct" de l'Islam... Ou encore, avec le numéro en cours du magazine Marianne,  sur les "interdits" en matière de chanson... imposés par la dictature intellectuelle des gourous et des sectes de pensée... RoyautéNews

    Résumé officiel : L’atmosphère est lourde. Les phrases, les situations qui semblaient autrefois anodines deviennent des crimes. Nous sommes tous coupables, et les inquisiteurs nous guettent.

    Coupables d’avoir bu un verre, d’avoir blagué sur les femmes, de manger de la viande, d’avoir offensé une minorité quelconque. Coupables d’avoir été du côté des « dominants ». Chaque jour, un citoyen qui se croyait, non pas un héros, mais un type à peu près bien, se retrouve cloué au pilori, sommé d’expier ses crimes et de faire repentance. 

    Derrière cette traque aux dérapages et ces entreprises de rééducation, un mécanisme : la tyrannie de minorités qui instrumentalisent des combats essentiels, pour les transformer en croisade contre une supposée majorité, contre les « dominants ». Au nom du Bien, on modifie le vocabulaire, on nie le plaisir, on criminalise le désir, on réécrit l’histoire. Ces nouveaux bigots, qui détestent l’Homme tel qu’il est et le rêvent selon leurs diktats, sont les idiots utiles d’un néolibéralisme qui atomise les sociétés et fragilise les structures traditionnelles pour mieux imposer sa vision manichéenne du monde.

    Délivrez-nous du bien !  Natacha Polony ; Jean-Michel Quatrepoint


    votre commentaire
  • Dictionnaire presque optimiste des États-Unis - Christophe Deroubaix

    Michel de Maule ;  176 p.;  20€.

    Présentation officielle :

    Et si les États-Unis, que l’on présente souvent comme étant de plus en plus conservateurs voire « réacs », se montraient, au contraire, prêts pour une nouvelle ère de politiques progressistes, pour un nouveau New Deal , comme l’affirme le Prix Nobel d’Économie, Paul Krugman ?
    La question peut surprendre au moment où le pays, qui suscite, plus que tout autre, clichés, stéréotypes et caricatures, traverse simultanément quatre grandes crises (économique, existentielle, identitaire et stratégique).
    Mais, comme l’intellectuel italien Antonio Gramsci, en avait l’intuition, « la crise, c’est quand le vieux se meurt et que le jeune hésite à naître ».
    Depuis quelques années, le « nouveau » frappe à la porte. Sur tous les grands sujets politiques, l’opinion publique formule des attentes de protections collectives, de résorption des inégalités, d’interventions de la puissance publique.
    Sur tous les grands sujets de société (avortement, mariage gay), elle évolue vers plus d’ouverture tandis que de nombreux États renoncent à la peine de mort et que le nombre de mariages mixtes n’a jamais été aussi élevé.
    Sous la forme d’un dictionnaire, c’est à l’exploration de ces crises et à la recherche de cette jeune Amérique qui hésite à naître que cet essai invite. 

    Christophe Deroubaix est journaliste à L’Humanité depuis 1993. Il a été lauréat d’une bourse de la Fondation Franco-Américaine et de l’Agence France-Presse en 1996 qui lui a permis de travailler pendant deux mois au Saint-Louis Post-Dispatch. Depuis, il suit l’actualité américaine et a séjourné aux États-Unis à de nombreuses reprises.

    Dictionnaire presque optimiste des États-Unis - Christophe Deroubaix


    votre commentaire
  • L'économie du réel   -   David Cayla

    face aux modèles trompeurs  ;

    Préface de Philippe Askenazy ;

    deboeck   ;   juin 2018  ;   224 p. ;  18€.

    L'économie du réel   -   David Cayla

    Présentation officielle : Cet ouvrage remet l’économie au cœur des sciences sociales et questionne certains « automatismes de pensée » que les économistes affectionnent. Les recommandations qu'ils en tirent ont tendance à justifier des politiques dont les effets sociaux ne sont pas neutres, privilégiant des intérêts minoritaires au lieu de construire une société économique où la richesse créée par la majorité profite au plus grand nombre.

    L’économie ne parle plus du réel.

    Malgré ses prétentions scientifiques, elle s’est perdue dans l’élaboration de modèles abstraits bien souvent incapables de présenter une vision adéquate du monde économique et de ses problèmes.

    Est-on certain que les prix s’ajustent à l’offre et à la demande ? La concurrence se traduit-elle toujours par une efficacité accrue ? Les dysfonctionnements du marché du travail permettent-ils d’expliquer le chômage ?

    Les réponses proposées par l’économie dominante se vérifient rarement dans les faits. Une vision économique étroite, centrée sur une représentation idéalisée des marchés, n’appréhende pas la complexité du monde telle qu’elle est vécue et induit des politiques aux résultats parfois désastreux. Il en va ainsi des politiques agricoles qui ont généré une catastrophe économique, sociale et environnementale, ou de la création du marché européen du carbone qui, malgré la complexité de sa mise en œuvre, n’est pas parvenu à limiter les émissions de gaz à effet de serre des industriels.

    Il est plus que temps de revoir en profondeur la manière dont se construit la pensée économique. Nous avons besoin d’une véritable science économique qui comprenne le réel, c’est-à-dire la société humaine dans toutes ses dimensions.


    2 commentaires
  • Nouvelle histoire des francs-maçons en France : Des origines à nos jours -  Alain Bauer ;  Roger Dachez

    Tallandier ;   1er nov. 2018 ;   576 p.;   24€90.

    Présentation officielle : Société de pensée, ordre initiatique, association philosophique, communauté fraternelle ou simple réseau politique, la franc-maçonnerie demeure, pour beaucoup, environnée d'ombres, de secrets et de fantasmes. Née au début du XVIIIe siècle, d'une fondation britannique dont elle s'est affranchie très vite, la maçonnerie a su développer, en France, une identité originale et multiple. "Religion avortée" selon la formule du mathématicien Lagrange, attachée à des rites et des symboles plongeant dans un ésotérisme parfois déroutant, elle a aussi, et dans un même mouvement, fait place à l'esprit des Lumières en pratiquant les vertus du discours et de la raison critique. C'est pourquoi certains ont voulu y voir l'une des sources intellectuelles de la Révolution française. Au XIXe siècle, elle s'est résolument impliquée dans la vie sociale du pays, ce qui l'a conduite à exprimer des conceptions civiques et parfois politiques pour devenir, entre 1870 et 1940, une véritable "Eglise de la République". Au détour de la Seconde Guerre mondiale, après la terrible persécution subie sous l'Occupation, la franc-maçonnerie française, perdant peu à peu de son influence sur les lieux de pouvoir, s'est enfin définie jusqu'à nos jours comme une puissance morale, défendant la laïcité, la tolérance, la dignité humaine, la liberté de l'esprit. Première étude d'ensemble publiée sur ce sujet depuis une quarantaine d'années, ce livre va à la rencontre de ses pionniers, de ses héros comme de ses adeptes obscurs, en découvrant ses hauts faits comme ses petites misères, ses fulgurances comme ses moments les plus faibles, ses rêves inachevés comme ses accomplissements. C'est en effet de cette mosaïque inimaginable qu'est composée son histoire presque trois fois séculaire.

    Commentaire par RoyautéNews : "C'est pourquoi certains ont voulu y voir l'une des sources intellectuelles de la Révolution française" est typique de l'ambiguïté mensongère de la Franc-Maçonnerie. Il est universellement reconnu, et démontré par de nombreux ouvrages, que la Franc-Maçonnerie est l'un des moteurs les plus puissants qui ont provoqué et conduit la Révolution.

    Et pour son rôle entre 1870 et 1940, la France se serait largement passée de la Franc-Maçonnerie... Deux guerres mondiales, paupérisation du peuple, guerre civile des esprits, semences de haine... voilà le legs de la Franc-Maçonnerie. Alors, faut-il croire que, pour se débarrasser comme il était souhaitable, de la chape de plomb imposée par le rigorisme clérical qui dominait encore au 19° siècle, il faille reconnaître pour profitable une confrérie aussi obscure que les pires esprits obscurs du cléricalisme ? Poser la question, c'est trouver la réponse.

    Nouvelle histoire des francs-maçons en France : Des origines à nos jours -  Alain Bauer ; Roger Dachez


    3 commentaires
  • Parent ou homo, faut-il chosir ? - Martine Gross

    Idées reçues sur l'homoparentalité ;

    Le Cavalier Bleu ; collection Idées reçues ;  (2013)  15 nov 2018 ;   12€.

    Comprendre cette présentation, c'est comprendre toute l'inversion maligne de certains esprits. Juste une question : qui leur laisse la première place partout, dans les médias, et réduit au silence ceux qui ne pensent pas comme eux ? Ceux qui aiment s'interroger sur le monde, ses folies, ses turbulences, ont ici un bon thème de réflexion.

    Voilà aussi l'exemple au vif de ce que les défenseurs de valeurs traditionnelles, et donc de la famille, offrent un boulevard somptueux par leurs piètres raisonnements, et par leurs lignes de défense taillées dans la choucroute. Ou le vide sidéral des idées d'une certaine France.

    C'est là aussi que cette collection Idées reçues, elle, n'est pas là pour s'amuser. Ou plutôt, si. RoyautéNews

    Présentation officielle : Mariage pour tous, PMA, GPA... l’homoparentalité est régulièrement placée au cœur des débats. Remettant en cause la composition traditionnelle de la famille, elle suscite des réactions passionnelles, terreau fertile pour les idées reçues : 
« Un enfant a absolument besoin d’un papa et d’une maman », « On n’a pas assez de recul », « Un couple d’hommes ne saura pas s’y prendre pour élever un enfant », « Les parents homosexuels ne transmettent pas les mêmes valeurs à leurs enfants », « Les enfants risquent de souffrir du regard porté sur l’homosexualité de leurs parents »… Devant l’importance des enjeux pour les parents comme pour les enfants, il est essentiel d’apporter un éclairage précis et distancié sur ce qui s’apparente encore pour beaucoup à un tabou.

    Martine Gross, ingénieure de Recherche en sciences sociales au CNRS, consacre en tant que sociologue la plupart de ses travaux à l’homoparentalité. Elle a également une formation de psychologue clinicienne et de thérapeute familiale.

    Sur " Idées reçues sur l'homoparentalité"  de Martine Gross


    votre commentaire
  • La démocratie contre le peuple  -  Philippe Ploncard d'Assac

    SPP   ;   2010 ;   59 p.;   14€ ;   pour commander SPP,  BP 30030, 83 952 La Garde cedex.

    De l'actualité française, ce livre résume la triste réalité. Un peuple fatigué des pratiques politiques et du dédain des "élites". Le simple titre de ce livre fait penser à celui de Maurice Duverger, le père de la Constitution de 58 : La démocratie sans le peuple.

    Philippe Ploncard d'Assac, auteur, anime la Société de Philosophie Politique.

     

    La démocratie contre le peuple  -  Philippe Ploncard d'Assac


    2 commentaires
  • La société ingouvernable

    Une généalogie du libéralisme autoritaire ;

    La fabrique Editions  ;   19 oct. 2018 ; 336 p.; 20€.

    La société ingouvernable

    Partout, ça se rebiffait. Les années 1970, a-t-on dit à droite et à gauche, du côté de Samuel Huntington comme de Michel Foucault, ont été ébranlées par une gigantesque « crise de gouvernabilité ».

    Aux États-Unis, le phénomène inquiétait au plus haut point un monde des affaires confronté simultanément à des indisciplines ouvrières massives, à une prétendue « révolution managériale », à des mobilisations écologistes inédites, à l’essor de nouvelles régulations sociales et environnementales, et – racine de tous les maux – à une « crise de la démocratie » qui, rendant l’État ingouvernable, menaçait de tout emporter.

    C’est à cette occasion que furent élaborés, amorçant un contre-mouvement dont nous ne sommes pas sortis, de nouveaux arts de gouverner dont ce livre retrace, par le récit des conflits qui furent à leurs sources, l’histoire philosophique.

    On y apprendra comment fut menée la guerre aux syndicats, imposé le « primat de la valeur actionnariale », conçu un contre-activisme d’entreprise ainsi qu’un management stratégique des « parties prenantes », imaginés, enfin, divers procédés invasifs de « détrônement de la politique ».

    Contrairement aux idées reçues, le néolibéralisme n’est pas animé d’une « phobie d’État » unilatérale. Les stratégies déployées pour conjurer cette crise convergent bien plutôt vers un libéralisme autoritaire où la libéralisation de la société suppose une verticalisation du pouvoir. Un « État fort » pour une « économie libre ».


    votre commentaire
  • de Gaulle et la République  -  Philippe Ratte

    Odile Jacob ;    18 avr. 2018 ;  384 p.;   18€.

    Présentation officielle : La Ve République prend corps le 4 septembre 1958.

    Ce soir-là, place de la République, à Paris, de Gaulle décrit au peuple la Constitution par laquelle il l’invite à conclure une longue phase de mise au point des institutions ouverte en 1789.

    Désormais, la République sera enfin « forte et efficace », comme l’exigent les enjeux du siècle. Il parachève ainsi l’œuvre assumée le 18 juin 1940 : maintenir la République française, la mener à la victoire, lui conférer les moyens de reprendre son rang, tout en assurant la prospérité de son peuple et sa sécurité à jamais. Ce texte est une apogée. 

    Soixante années ont passé. D’immenses évolutions ont mis la Constitution à l’épreuve. Pourtant, ainsi qu’en 1958, le besoin de rénovation si manifeste en 2018 trouve toujours dans ce discours une réponse d’une justesse impressionnante. 

    Dans ce livre, Philippe Ratte part de ce moment décisif pour proposer une lecture neuve et pénétrante tant de l’œuvre du général de Gaulle que de l’histoire de la République, jusqu’à sa plus récente actualité.

    de Gaulle et la République  -  Philippe Ratte


    votre commentaire
  • Marthe ou les beaux mensonges - Nicolas d'Estienne d'Orves

    Calmann-Lévy ;  10 oct. 2018 ;  464 p.;  20€90.

    Présentation officielle : Espionne, prostituée, aviatrice, résistante, héroïne de cinéma... L'histoire vraie d'une petite couturière qui s'est forgé un destin extraordinaire.

    Quel personnage, cette Marthe Richard ! On la connaît pour la fermeture des maisons closes, on imagine une bigote  moralisatrice, mais qu’on est loin de la véritable histoire… 
     
    De sa vie excitante et hors norme, Nicolas d’Estienne d’Orves tire un portrait haut en couleur, sensible et truculent, faisant  surgir le romanesque dans les recoins cachés de la vérité.

    Marthe ou les beaux mensonges - Nicolas d'Estienne d'Orves


    votre commentaire
  • Une morale pour les aigles, une autre pour les pigeons - Eric de Montgolfier

    Cherche midi ;   23 oct. 2014 ;  300 p.;  18€95.

    Présentation officielle : Au cours d'une carrière mouvementée où il s'est souvent heurté à l'ordre établi, Éric de Montgolfier a eu tout le loisir de débusquer les mensonges des moralistes de tout poil qui tentent de nous courber sous leurs exigences alors qu'eux-mêmes ne s'y plient pas. Dans ce livre, il souhaite rectifier et parfaire l'information des citoyens, sans laquelle il n'est pas de véritable démocratie. Comment voter en connaissance de cause quand on vous livre des renseignements tronqués ?
    Sait-on qu'en France, la plupart des décisions sont prises par des "responsables" qui visent leurs propres avantages avant l'intérêt général ? Qu'en est-il vraiment du pouvoir de la Franc-Maçonnerie qui fait régulièrement la une des journaux ? Pourquoi les hommes politiques peuvent-ils, en fin de carrière, devenir avocats ipso facto ? Qu'est donc cette "réserve parlementaire" des fonds publics utilisables à discrétion et surtout en toute discrétion ? Et plutôt que de parler de "réparer" les injustices faites aux femmes dans le passé – ce qui ne coûte rien – ne vaudrait-il pas mieux, une fois pour toutes, à valeur égale, harmoniser salaires et promotions ? Quant à la Justice, l'auteur est bien placé pour éclairer le lecteur sur ses pratiques et ses principaux acteurs, ce qui demeure inconnu à la plupart de ceux qui la subissent.
    Avec son brio habituel, Éric de Montgolfier, dans ce livre dont les anecdotes vécues soutiennent le discours, fait œuvre d'utilité publique. Ce n'est pas là un règlement de comptes, c'est un désir de les voir s'apurer. Le seul moyen de repartir sur des bases saines.

    Une morale pour les aigles

    #LaSélectiondeRoyautéNews

     

    Pour information. Nous ne partageons pas tout, l'idée étant de mettre en valeur les innombrables défauts de la société française présente, qui suscite dans tous les domaines, critique, malaise et profond mécontentement.


    1 commentaire