• Livres et Bibliothèque de Royauté-News

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    Les ouvrages sélectionnés par RoyautéNews sont destinés aux lecteurs férus ou amateurs d’Histoire ou de certaines questions contemporaines. Cette liste des livres à connaître est destinée surtout aux chercheurs et aux étudiants et n'est pas une rubrique de critique littéraire. Sauf exception ces ouvrages ne sont pas lus par la rédaction.

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    Bureaucratie et démocratie : un antagonisme ? - Stéphane Wojnarowski

    L’Harmattan   ;   1er févr.  2015   ;    294 p.;     33 € 50.

     

    Présentation officielle : Élus et citoyens arrivent-ils à faire entendre leur voix ? Cet ouvrage cherche à montrer toute l'influence que l'organisation des administrations territoriales peut avoir sur la capacité de chacun à contribuer aux projets publics. Ainsi, au-delà de la question de représentativité des élus, le fait démocratique ne deviendrait-il pas aussi un problème de management et de ressources humaines auquel la fonction publique territoriale doit désormais s'attaquer ?

     

    Bureaucratie et démocratie : un antagonisme ?


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    Bureaucratie à tous les étages   -   Patrick Boumard - Rose-Marie Bouvet

    Éditions de l’Onde  ;   18 mai 2019  ;   173 p.;    19 €.

     

    Résumé Decitre : "Situation kafkaïenne". "Situation ubuesque". Formules entendues tous les jours. Absurde, ridicule ou insupportable, de toutes parts on évoque la bureaucratie. Tout le monde la subit, au quotidien. Elle semble parfois cause de tous les maux. Et pourtant on s'aperçoit que personne ne parle de la même chose selon que l'on convoque les dimensions psychologique, sociologique, historique, politique... C'est ce mélange, étayé à la fois sur les expériences quotidiennes et sur les préjugés ordinaires, que nous avons voulu clarifier en nous référant à une approche anthropologique de ce phénomène complexe et envahissant qu’est la bureaucratie.

     

     Bureaucratie à tous les étages


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    La guerre en Ukraine   -   Jacques Hogard

    Regard critique sur les causes d'une tragédie

    Hugo Doc  ;   28 févr. 2024  ;    300 p.;   19€95.

     

    Présentation officielle : « Les États n’ont pas d’amis mais que des intérêts».

    Ce récit argumenté et historiquement documenté, offre un éclairage nouveau et vient à contre-courant des opinions généralement admises et répandues en France, en Europe et dans les pays Occidentaux. Son objet est d’évaluer les causes et les responsabilités à l’origine d’un conflit qui achèvera, le 24 février 2024, sa deuxième année.

    L’auteur met en particulier l’accent sur ce qui relève de la responsabilité des États-Unis d’Amérique - notamment en matière de désinformation – pointant du doigt, à l’instar d’un certain nombre de conflits modernes, la politique étrangère des États-Unis et la poussée vers l’Est de l’OTAN, comme leur volonté d’empêcher l’émergence d’une Europe des nations souveraines et indépendantes, quitte à propulser la Russie dans les bras de la Chine, une alliance contre-nature dangereuse pour l’Europe et la paix du monde.

    La guerre en Ukraine, ne serait que l’expression de l’affrontement de grandes puissances dont la malheureuse Ukraine fait les frais. Partant de ce constat d’une « responsabilité partagée », comment dès lors sortir de l’impasse et mettre fin à la guerre ?

     

    La guerre en Ukraine   -   Jacques Hogard


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    Histoire du 1er Régiment Étranger de Parachutistes - André-Paul Comor

    Perrin  ;    16 nov. 2023  ;   grand format ;    480 p.;   24 €.

     

    Présentation officielle : Histoire et déclin d'un régime d'élite, pris dans les tourmentes des guerres de décolonisation

    Le premier régiment étranger de parachutistes, entré dans la postérité pour avoir été le fer de lance de la " fronde des généraux " d'Alger qui a provoqué sa dissolution par le général de Gaulle le 30 avril 1961, occupe une place singulière dans l'histoire de la Légion étrangère. Simple bataillon créé au début de la guerre d'Indochine à Sidi-Bel-Abbès, il est engagé au Tonkin dès novembre 1948. Il y fait ses premières armes jusqu'à sa destruction au cours de la bataille de la RC4 ( septembre-octobre 1950). De toutes les grandes grandes opérations, le 1er REP est une nouvelle fois anéanti pendant la bataille de Diên Biên Phu. Transformé en régiment d'intervention à son retour en Algérie, rattaché à la 10e division parachutiste du général Massu, il participe à la campagne de Suez, aux batailles d'Alger (1957) et des frontières (1958) et aux grandes opérations du plan Challe (1950-1960). L'histoire retient que le régiment a connu depuis la création du bataillon quatorze chefs de corps dont quatre par intérim et surmonté plusieurs crises qui, sans le socle des traditions légionnaires servies par les caractères d'exception de son encadrement, auraient pu compromettre son unité. Quatre officiers d'exception marquent cette épopée : le commandant Segrétain, tué sur la RC4, le colonel Jeanpierre, disparu dans la région de Guelma, le colonel Brothier et enfin le commandant Denoix de Saint Marc, archétype de l'officier de Légion pris dans la tourmente des guerres de décolonisation entre la discipline et la fidélité à la parole donnée. L'ouvrage de référence sur un régiment mythique.


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  • André Tardieu - Maxime Tandonnet

    tempus  ;   (2019)  7 mars 2024  ;    384 p.;   9 €.

     

    Présentation officielle : André Tardieu, visionnaire et incompris.

    Héritier de Clémenceau puis de Poincaré, précurseur du général de Gaulle et de la Ve République, trois fois président du Conseil et ministre à plusieurs reprises, André Tardieu (1876-1945) fut l'une des personnalités politiques les plus remarquables de son époque. Fondateur de l'éphémère Centre républicain, grand visionnaire, il eut pour ambition de rediriger la politique en faveur du bien commun et soutint ainsi un ambitieux programme d'investissement public et de hausse des revenus populaires, instituant en outre l'assurance vieillesse pour tous les salariés. Il n'eut de cesse également de participer à la modernisation du pays, favorisant l'électrification des campagnes et la construction de vastes infrastructures. Homme d'État – et écrivain – d'une rare puissance intellectuelle, entraîné par ses intuitions, en particulier sur le péril hitlérien, celui que Léon Daudet surnommait " le Mirobolant " se heurta cependant au pacifisme et à l'incompréhension de la classe politique, aussi bien à gauche qu'à droite, ce qui le conduisit à se retirer de la vie publique après avoir dénoncé les dérives de la IIIe République dans des manifestes étincelants. Dans cette biographie d'une rare densité, Maxime Tandonnet livre avec son talent coutumier la vie de ce personnage complexe et tourmenté. 

    Commentaire de RoyautéNews : Pour que des personnages d’aussi grande qualité existent, tels que cette présentation en témoigne comme cela fut reconnu pour Tardieu en son temps et depuis, et que pourtant, un pays, son Peuple, leur Histoire, ne puissent jamais sortir de la catastrophe permanente sous quelque forme qu’elle se manifeste, c’est en profondeur, au sujet des structures sur lesquelles ils sont appuyés qu’il faut enfin s’interroger, s’interroger pour en sortir.

    André Tardieu   -   Maxime Tandonnet


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    Les InfréKentables   -   Eustace Mullins

    Kontre Kulture  ;    406 p.;   21€.

     

    Présentation officielle :  « Le présent ouvrage, fruit d’une quarantaine d’années de recherches et d’investigation, est une suite logique de mes ouvrages précédents : l’exposition du contrôle international de l’émission monétaire et des pratiques bancaires aux États-Unis ; un travail ultérieur révélant le réseau secret d’organisations à travers lesquelles ces forces étrangères exercent un pouvoir politique ; les comités secrets, les fondations et les partis politiques à travers lesquels leurs plans cachés sont mis en œuvre ; et maintenant, à la question la plus vitale de toutes, la manière dont ces déprédations affectent la vie quotidienne et la santé des citoyens américains.»

    Ainsi débute Meurtre par injection : histoire de la conspiration mondiale contre la santé, où l’auteur décrit, preuves à l’appui, la prise de contrôle par un groupe privé aux mains des Rockefeller de toute l’organisation de la santé aux États-Unis, depuis les facultés de médecine jusqu’aux organismes dits caritatifs, en passant par l’industrie pharmaceutique et les assurances médicales. Mais il y a pire dans ce qu’a découvert l’auteur : cette mainmise a été permise grâce à la complaisance, voire la complicité d’agents fédéraux censés œuvrer pour le bien commun et non pour les intérêts d’une petite élite financière aux visées messianiques et impérialistes.

     

    Eustace Mullins (1923-2010) est un essayiste américain et activiste politique. Il travailla comme chercheur à la bibliothèque du Congrès, puis comme rédacteur dans plusieurs revues et journaux tout en se consacrant à l’étude de thèmes majeurs, comme la banque, l’ordre mondial ou l’histoire de la bombe atomique. Ami du poète Ezra Pound, c’est sous son impulsion qu’il s’attaqua à son premier ouvrage dénonçant la puissance d’intérêts privés dans la sphère publique, Les Secrets de la Réserve fédérale.

     


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    Charles-Joseph Bonaparte  ;  Fondateur du FBI  -   Daniel de Montplaisir

    Perrin  ;     2 nov. 2023  ;    384 p.;    24€.

     

    Présentation officielle :   Un Bonaparte fondateur du FBI !

    Au début du XXe siècle, sous la présidence de Theodore Roosevelt, les États-Unis rêvent de devenir une social-démocratie. Parmi les artisans les plus en vue de cet ambitieux projet, figure le propre petit-neveu de Napoléon Ier : Charles-Joseph Bonaparte, né en 1851, petit-fils de son frère Jérôme, lequel avait épousé une Américaine de Baltimore. Devenu avocat dans cette ville après des études de droit à Harvard, animé de la passion de l’intérêt général et du service public, Charles-Joseph entend contribuer à rendre la société américaine plus juste et la nation américaine plus forte, deux objectifs qui, à ses yeux, vont de pair. Son destin le rattrape. Devenu Ministre de la Marine, il veut doter son pays d’une des premières flottes de guerre du monde. Puis Ministre de la Justice, il combat les abus des trusts et fonde ce qui deviendra le fameux FBI. Rendu à la vie civile, mais toujours agitateur d’idées, il plaide, dès 1914, en faveur de l’entrée en guerre des États-Unis et déplore en 1919, deux ans avant sa mort, la faillite prévisible d’une paix fourvoyée. Catholique fervent et patriote américain sans état d’âme, il demeure fidèle à son nom mais ne prête que peu de considération à ses ancêtres, portant même quelque mépris au culte napoléonien. Il reste néanmoins à ce jour le dernier des Bonaparte à avoir exercé de hautes responsabilités gouvernementales.

    Charles-Joseph Bonaparte   -   Daniel de Montplaisir


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    Salazar  ;  Le dictateur énigmatique  -   Yves Léonard

    Perrin  ;     paraîtra le 18 avril 2024  ;    528 p.;   26€.

     

    Présentation officielle :  Le mystère Salazar.

    Né en 1889, António de Oliveira Salazar a dirigé le Portugal d’une main de fer pendant quarante ans. Professeur d’université à Coimbra, spécialiste de finances publiques, chantre de l’austérité, il accède au pouvoir en 1928 en tant que ministre des Finances, avant d’être adoubé par les militaires comme président du Conseil en 1932. Il met alors en place la dictature de l’Estado Novo, avec l’aide de la police politique et de la censure, soutenu par l’Église, la hiérarchie militaire et le patronat. Ce n’est qu’en septembre 1968 qu’il doit se retirer, victime d’un AVC, avant de mourir deux ans plus tard. Son régime lui survit jusqu’à la révolution des œillets, il y a cinquante ans, en avril 1974. Dictateur méconnu, singulier – ni chef militaire, ni leader charismatique, mais universitaire mal à l’aise en public –, Salazar s’est montré maître dans l’art de durer, à la fois implacable et ductile, notamment sur la scène internationale pendant la Seconde Guerre mondiale et la guerre froide. « Marié à la nation », « moine-dictateur » et misanthrope, il est longtemps resté un mystère que cette biographie parvient à percer, s’intéressant de près à ses origines modestes, ses vies parallèles, ses cercles relationnels et à sa vie privée. Si le salazarisme est mort avec Salazar, ses séquelles sont encore bien présentes, teintées parfois de nostalgie. Le livre référent qui manquait, fondé sur l’exploitation d’archives portugaises inédites.


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    Diên Biên Phu    -    Pierre Pélissier

    tempus  ;     paraîtra le 28 mars 2024   ;     864 p.;    12 € 50.

     

    On pourra lire ou relire ici la Biographie essentielle du Général de Castries de RoyautéNews Clic!

     

    Présentation officielle :

    « Remarquable biographie de la bataille. » Le Temps.

    Empêtrés dans le conflit indochinois depuis 1947, l'état-major français décide au printemps 1954 que la plaine de Diên Biên Phu sera le lieu de l'ultime bataille dans le conflit qui l'oppose au Viet-Minh de Hô Chi Minh. Du 13 mars au 7 mai 1954, les troupes françaises, sous les ordres du général de Castries et du colonel Bigeard, vont livrer bataille. Les combats sont d'une très grande violence : 5 000 Français sont tués et 6 000 autres faits prisonniers (une part infime des prisonniers reviendra en vie). Grâce aux témoignages d'anciens combattants et à un travail minutieux en archives, Pierre Pellissier raconte cette lutte tragique qui a amené le Vietnam à son indépendance et la France à son plus grand désastre militaire en Orient.

    Diên Biên Phu   -   Pierre Pélissier


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    Diên Biên Phu ; Les leçons d’une défaite - Pierre Servent

    Perrin  ;    paraîtra le 28 mars 2024  ;  400 p.;     23€.

     

    On pourra lire ou relire ici la Biographie essentielle du Général de Castries de RoyautéNews Clic!

     

    Présentation officielle : Le long chemin de croix du corps expéditionnaire français, de Diên Biên Phu à son départ d'Indochine.

    7 mai 1954. Chute de Diên Biên Phu. La victoire spectaculaire du Viêt Minh après cinquante-six jours de combats scelle le départ de la France, présente depuis plus d’un siècle dans cette partie du monde. Soixante-dix plus tard, Pierre Servent n’exhume pas cette bataille indochinoise à seule fin de sacrifier au rituel classique des anniversaires, mais se penche sur les enseignements qu’elle a encore à nous livrer, y compris pour aujourd’hui. Malgré les ingrédients singuliers, propres à ce conflit indochinois, l’auteur y détecte le même « mal français », déjà identifié dans les guerres nationales, les grands travers hexagonaux qui ont favorisé l’échec : même sempiternelle querelle des chefs alors que le conflit fait rage, même désajustement entre le pouvoir politique et la sphère militaire, même arrogance qui conduit à sous-estimer l’ennemi et à se surestimer, même goût pour l’idée toute faite au lieu d’une approche par la réalité du terrain, même refus de prendre en compte les signaux faibles ou forts de danger émis par les officiers du renseignement, même insouciance permettant aux ennemis de connaître les plans à l’avance, même décalage permanent entre les ambitions et les moyens dévolus, même légèreté politique empêchant de faire montre d'une continuité dans l’effort. Mais la défaite s’explique aussi par le fait que, structurellement, l’ennemi marxiste était épargné par nombre de ces défauts français, bénéficiant de certains avantages inhérents à la nature même de son régime idéologique.

    Si Diên Biên Phu n’entraîna pas la fin immédiate des combats – le dernier soldat français ne quitta le sol indochinois que le 14 septembre 1956 –, elle fut une bataille hautement symbolique dont Pierre Servent fait revivre au lecteur toute l’intensité, avant de raconter les derniers mois de la France en Indochine.

    Diên Biên Phu  ;   Les leçons d’une défaite  -  Pierre Servent


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    Tsars sans empire   -  Boris Prassoloff

    Perrin   ;   paraîtra le 14 mars 2024  ;   416 p.;   24€.

     

    Présentation officielle : L'exil des Romanov, ou comment reconquérir le trône de Russie à tout prix.

    La dynastie des Romanov n’a pas été anéantie par le massacre du tsar et de la famille impériale en 1918. Après avoir échappé à la révolution, les membres de la famille cadette et rivale de Nicolas II ont émigré en France et ont tout fait pour revenir au pouvoir. Le chef de cette branche des Wladimirovitch, le grand-duc Cyrille, cousin du tsar et premier Romanov à faire allégeance au nouveau pouvoir en février 1917, a rallié autour de lui une partie de l’importante émigration russe et s’est autoproclamé en 1924 empereur de Russie. Après son décès, son fils le grand-duc Vladimir a appelé en juin 1941 à soutenir les Allemands qui venaient d’attaquer l’Union soviétique et leur a fait en vain des offres de service. Après la Libération, il se réfugie chez Franco et demeure interdit de territoire français jusqu’en 1956 pour « activité proallemande durant l’Occupation ». Il foule le sol russe pour la première fois en 1991, au moment où la Russie se désagrège, et meurt l’année suivante, alors que Boris Eltsine envisage de le placer sur le trône d’un pays en plein désarroi. Fort de témoignages d’époque et de nombreuses sources russes, l’auteur retrace avec brio l’histoire diplomatique de la Russie, du XIXe siècle à la révolution de 1917, décrit les diverses branches des Romanov, retrace leur exil, leur vie quotidienne – à Paris, en Bretagne, sur la Riviera –, les violentes rivalités au sein de l’émigration, révèle l’extraordinaire pénétration de l’émigration russe en France par les services secrets soviétiques et brosse un portrait saisissant du grand-duc Vladimir, né en exil, envisagé par les Allemands avant-guerre comme éventuel « tsar d’Ukraine » et promoteur d’une « croisade » nazie contre les bolcheviks. Une histoire passionnante, tragique et romanesque, brillamment racontée par Boris Prassoloff, fils de Russes blancs émigrés en 1917.

    Tsars sans empire   -  Boris Prassoloff


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    Ximénès Doudan ( 1800-1872)   -   Laurent Théis

    Perrin  ;  22 févr. 2024  ;   368 p.;    23€.

     

    Présentation officielle : « Une perle inconnue », disait de lui François Guizot. En ouvrant la coquille bien fermée, on découvre en effet une société, une écriture, une personnalité extraordinaires.

    En 1876 parurent quatre volumes de Mélanges et Lettres, portant le nom de Ximénès Doudan. Pour Henry James, Barbey d’Aurevilly, Amiel et tant d’autres, ce fut une révélation, qu’il fallut d’urgence rééditer. On évoqua Mme de Sévigné et Saint-Simon. Proust s’empara de l’auteur, qui donna à Swann certains de ses traits. Puis le silence se fit, et Doudan emporta son mystère. Quel personnage pourtant ! Esprit comparable à Voltaire pour Victor Cousin, « directeur des consciences littéraires » (notamment féminines) pour Sainte-Beuve, Doudan, modeste pion de lycée venu de Douai, fut bientôt apprécié du milieu intellectuel et politique qui fréquentait le salon libéral de la duchesse de Broglie, fille de Mme de Staël, et du duc Victor, futur président du Conseil de Louis-Philippe, qui l’avaient recruté comme précepteur et dont il devint l’ami et le confident de la famille durant plus de quarante ans. Infatigable épistolier, il décrit avec lucidité et humour la société parisienne, dont des figures de proue comme Guizot, Rémusat, Mérimée, Tocqueville devinrent des proches, commente l’actualité culturelle et politique, de la mort de Louis XVIII jusqu’à la Commune, juge sans ménagement les livres qui paraissent, et qu’il a tous lus, et leurs auteurs, qu’il connaît pour certains : Kant, Stendhal, Balzac, Hugo, Lamartine, F. Cooper, Musset, Flaubert, G. Sand, Renan… tous y passent, dans un style éblouissant.
    Laurent Theis reconstitue la destinée de ce « célibataire de l’art », qui dissimula jalousement sa vie privée, et dresse un portrait sensible du personnage dans son environnement d’une richesse exceptionnelle. Suit une sélection de lettres, pour certaines inédites, choisies pour la variété des sujets abordés, leur importance historique, leur qualité littéraire et leur substance humaine, toutes soigneusement annotées.

    Ximénès Doudan ( 1800-1872)   -   Laurent Théis

     


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    Les Grecques  ; Destins de femmes en Grèce antique  -  Aurélie Damet

    Tallandier  ;     20 avr. 2023   ;     288 p.;     21€50.

     

    Présentation officielle : Des vies en clair-obscur, ainsi pourrait-on résumer le destin des femmes de l’Antiquité grecque. Hydna la plongeuse, Euthymia la magistrate, Phanostratè la pédiatre, Corinne la poétesse ou Nikarétè la vendeuse de rubans : ces femmes et leurs consœurs participèrent chacune à leur manière à l’histoire des cités.

    Les sources anciennes mettent en lumière le rôle des femmes dans des domaines aussi variés que la transmission de la citoyenneté, les transactions financières, le service des dieux, la pratique médicale, l’intendance des gymnases, la vente au détail, l’ascèse philosophique ou le sabotage de navires. Des pans entiers de leur vie ont été éclairés par les recherches récentes portant sur la petite enfance, le sport, le monde du travail, les honneurs publics, l’eugénisme ou le droit de la famille. Dix-huit récits de vie révèlent des destinées façonnées malgré l’ombre omniprésente des structures patriarcales. Des actrices, longtemps cantonnées au second plan, à qui cet ouvrage rend hommage.

     

    Les Grecques   -   Aurélie Damet

      


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    Le GIGN par ceux qui l’ont commandé - Pierre-Marie Giraud et les commandants du GIGN

    Mareuil Éditions  ;    7 déc. 2023  ;    188 p.;    21€.

     

    Présentation officielle : Qui n'a jamais rêvé de pénétrer au cœur d'une unité d'intervention comme le GIGN ? De glisser ses pas dans ceux d'un guide pour lequel aucun rouage de cette machine de haute précision n'a de secret ? Et si ce n'était pas un, mais plusieurs guides qui vous dévoilaient les arcanes d'un groupe devenu mythique depuis sa création en 1974 ? Ce rêve est ici exaucé : les douze anciens patrons du GIGN, ces douze chefs qui ont tous répondu " présent ", vous ouvrent les portes de leur unité. Sans eux, ce livre inédit n'aurait jamais vu le jour. Leurs témoignages, leurs confidences, et pour certains leurs révélations, constituent des pièces essentielles dans la compréhension de cette unité d'élite, aussi célèbre que mal connue. Pendant des heures d'entretien sans langue de bois, ces anciens patrons, pour la première fois réunis dans un livre, ont remonté le fil de leurs souvenirs : leur formation dans les grandes écoles militaires, leur entrée dans la gendarmerie puis au GIGN, leurs opérations, les évolutions de l'unité... Ils reviennent aussi sur les raisons de leur engagement, leur manière de commander, les obstacles auxquels ils ont pu se heurter, leurs regrets et leurs satisfactions. Une plongée comme jamais au cœur du " GI ". Les douze commandants du GIGN, qui ont participé à cet ouvrage en s'entretenant avec l'auteur, ont demandé que tous leurs droits d'auteur soient reversés à la Fondation Maison de la Gendarmerie.

     

    Le GIGN par ceux qui l’ont commandé - Pierre-Marie Giraud et les Commandants du GIGN


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    Les réseaux secrets de la police   -   Frédéric Ploquin

    nouveau monde  ;   18 oct. 2023  ;   368 p.;    21€90.

     

    Présentation officielle : La police est constituée de chapelles qui souvent s’ignorent, quand elles ne se font pas la guerre. Cela laisse une grande marge de manœuvre aux réseaux plus ou moins secrets, souvent transversaux. Une habitude qui remonte à la Résistance et qui s’est solidifiée à l’époque du SAC, le service d’action civique, milice des gaullistes, où se côtoyaient des policiers de tous grades. Pour la première fois, ce livre raconte comment ces « familles » se sont créées, qu’elles soient fondées sur l’origine géographique (Corses, pieds-noirs, Parisiens…), la politique (RPR, PS, clan Pasqua, « Sarko boys »…), la franc-maçonnerie ou plus récemment le sexe. Une histoire inédite de la Place Beauvau sous la Ve République à travers ses réseaux. Une kyrielle d’affaires de ripoux ont marqué ces dernières années la vie de la police, avec un terreau commun : les liens occultes noués dans le secret des loges ou de ces « écuries » en marge des hiérarchies habituelles. Et avec un moteur récurrent : l’argent, les prébendes, l’influence. Ce livre raconte aussi ces affaires, avec à l’appui les témoignages de nombreux acteurs de premier plan, gardiens de la paix, commissaires ou préfets. Du brigadier-chef qui régnait sur la préfecture de police de Paris au début des années 80 à la loge Athanor – un scandale récent qui a laissé des cadavres en chemin –, voici mis en lumière quarante ans de coups tordus dans la police.

    Frédéric Ploquin est journaliste, spécialiste de la police et du grand banditisme. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels Les Narcos français brisent l’omerta (Albin Michel, 2021) et La peur a changé de camp (Albin Michel, 2018).

     

    Les réseaux secrets de la police   -   Frédéric Ploquin


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    L’orgie capitaliste - Marc Dugain

    Allary   ;    8 févr. 2024   ;    224 p.;    20€90.

     

    Présentation officielle : Pour la première fois, Marc Dugain partage ses convictions tranchées sur notre époque et ses principaux bouleversements : la dictature consumériste, la croyance libertarienne dans le progrès, les catastrophes écologiques, la surveillance numérique… En tirant le fil de ses intuitions et en explorant ses thèmes de prédilection, cette conversation au long cours nous fait pénétrer dans la fabrique de ses romans. Comment déconstruit-il les récits officiels tout en tenant à distance les théories complotistes ? Comment transforme-t-il sa colère en moteur de changement ? Comment sa connaissance de la psychologie de ceux qui nous gouvernent peut-elle nous aider à anticiper l’avenir ? Il fallait la puissance, la clairvoyance et la liberté de pensée du romancier pour décrypter une réalité qui dépasse souvent la fiction.

    L’orgie capitaliste  -   Marc Dugain


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    La Folle vie d'une duchesse de Napoléon - Gilles de Becdelièvre

    deBorée  ;  roman historique   ;  1er sept. 2022  ;    20€.

     

    Présentation officielle : Laure de Permon, témoin privilégiée et méconnue de la période napoléonienne, fille de la bourgeoisie, deviendra duchesse d'Abrantès. Sa vie offre une plongée originale au cœur de la vie au temps du Consulat et de l'Empire. Maniant l'art de recevoir comme personne, l'épouse du général Junot contribuera à faire de Paris la capitale mondiale du divertissement.
    Du faste des réceptions à l'importance de l'étiquette, des descriptions des proches de Napoléon aux multiples rivalités amoureuses, c'est sans complaisance et avec drôlerie que cette femme séductrice et cultivée retrace sa vie et dresse le portrait de l'univers aussi superficiel qu'indispensable dans lequel elle évolue.

    Une autre présentation :  La vie de Laure Permon, duchesse d’Abrantès, mariée au général Junot, est calquée sur l’ascension et la chute de Napoléon, leur proximité remontant à leur enfance corse. Son existence n’est qu’une succession d’excès et de folies. Elle profite de tous les ors de l’Empire et côtoie au quotidien les « grands » de cette époque. Mais, à l’identique de la cour impériale, elle est asphyxiée par trois vices : la frivolité, les dépenses excessives et un libertinage forcené.  À la suite de l’abdication de l’Empereur, ses liens avec Balzac, Hugo ou Dumas lui permettront de lancer son salon littéraire, avant de tomber, percluse de dettes, dans un puits de misère. Ce récit dénonce les difficultés d’une femme de son temps où virilité guerrière et masculinité priment avant tout.  Qu’est-ce cette duchesse « abracadabrantès » ? se plaisait à dire Théophile Gautier.

     

    La Folle vie d'une duchesse de Napoléon   -   Gilles de Becdelièvre

     


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    Le Hussard fou de Napoléon   -   Gilles de Becdelièvre

    deBorée  ;  roman historique ;  3 août 2020  ; 480 p.;  9€90.

     

    Ce roman de l'auteur mort en 2022 a reçu le Prix Napoléon du roman historique. RoyautéNews

    Présentation officielle : Général de division de la cavalerie légère, Charles de Lasalle est un meneur d’hommes hors pair, un cavalier émérite, un sabreur brutal, un guerrier au sens stratégique aiguisé, mais aussi un séducteur, un noceur impénitent, un rebelle. Lasalle est fou dans trois sens du terme. Un fou éperdument attaché à Napoléon qui le lui rend bien. Un fou comme sur l’échiquier, cette pièce curieuse qui se déplace en diagonale, jamais là où on l’attend sur les sentiers de la guerre ou sur les champs de bataille. Enfin, un fou au premier degré, prenant à contrepied le commun des mortels, une bourrasque n’ayant de cesse de bousculer l’ordre établi.

    Entre la bataille d’Essling et la bataille de Wagram, Gilles de Becdelièvre retrace au jour le jour le parcours de ce personnage d’exception. « Dans la vie, après quoi cours-tu ? » Les réponses du hussard de Napoléon sont déconcertantes. Le genre humain n’est pas taillé à sa mesure, Lasalle provoque jusqu’au jour où il s’y perdra. Quelle vie !

     

    Le Hussard fou de Napoléon   -   Gilles de Becdelièvre


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    Les Anglais excentriques  -  Thierry Coudert

    Tallandier  ;  15 févr. 2024  ;   336 p.;   22€50.

     

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    Les Anglais excentriques  -  Thierry Coudert


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    Hildegarde de Bingen   -  Josy Marty-Dufaut

    Ouest-France  ;   8 sept.2023  ;   288 p.;   19€90.

     

    Cette Sainte née vers 1098 était vénérée comme telle depuis le Moyen-Âge. On l'appelait Sainte Hildegarde de Bingen, bien avant sa canonisation par Benoît XVI en 2012, qui l'a également proclamée Docteur de l'Église, parce qu'elle avait été proclamée Bienheureuse après sa mort, au XIIe siècle.

    Étrange fleur tant elle est si rare, et même unique, cette figure lumineuse, paraît tout à l'inverse dans ses traits de ce à quoi l'hagiographie courante nous a habitués. Cela prouve une fois encore que le Haut Moyen-Âge était bien différent de la réputation qu'on lui a faite. Sainte Hildegarde de Bingen se trouve de nouveau à l'honneur y compris, auprès de beaucoup de non-croyants, depuis une certaine « redécouverte » au 20e s. de disciplines traditionnelles et de cette nouvelle floraison des savoirs précieux dont le monde moderne et sa prétention scientifique nous avaient coupés. RoyautéNews

     

    Présentation officielle : Cet ouvrage présente tous les domaines dans lesquels Hildegarde a excellé - théologie, sciences, enluminure, chant liturgique, langue, poésie, théâtre - et qui constituent un véritable art de vivre.

     

    Personnalité charismatique du XIIe siècle, Hildegarde de Bingen, abbesse bénédictine allemande, fut longtemps méconnue en France. Ce n'est qu'en mai 2012 que le pape Benoît XVI annonce sa canonisation et quelques mois plus tard lui confère le titre exceptionnel de docteur de l'église.
    Son œuvre immense touche à tous les domaines et se révèle profondément moderne. Ses trois ouvrages théologiques retranscrivent ses visions, le message que Dieu lui dicte. Ils sont enrichis d'illustrations exécutées sous sa direction, chef-d'œuvre de l'enluminure. Ses écrits scientifiques abordent tant de sujets qu'aujourd'hui les adeptes de la naturopathie, de la phytothérapie, de la lithothérapie, de l'environnement s'y retrouvent. Elle aborde librement la gynécologie et la sexualité. Elle est la première compositrice de musique sacrée du Moyen âge et linguiste elle crée une langue.
    Voix publique, elle se fait écouter des grands personnages de son époque.
    Hildegarde s'adresse à tous les publics. Cette femme fascinante, attachante, aux multiples talents, suscite l'admiration et le respect.

    Hildegarde de Bingen   -


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