• Les pratiques à risque chez les enfants et adolescents

    L'article suivant a été trouvé sur MSN en 2009. Ce qu'il décrit traduit l'état de folie hors limites d'une société déjà morte.


    Pendant que les "élites", toujours imperturbablement contentes d'elles-mêmes (on le serait à moins) ne s'aperçoivent de rien, la société digne de ce nom et la civilisation disparaissent. On le leur devra.


    Il n'est pas de mots pour qualifier l'état d'ordure obscène de la société contemporaine. Parmi les phénomènes décrits, tous n'ont pas la même portée, le même échelon de gravité. Tous ne sont pas reliés de la même manière à l'actualité la plus aigue. Le contenu de ce qui suit sera commenté en principe demain. Il est relié à plusieurs autres sujets déjà évoqués ou que nous comptons traiter. 



    " Jeu du foulard, binge drinking... Les "jeux de la mort" et autres comportements à risque des jeunes alimentent régulièrement les faits-divers. Difficile pour les adultes d'accéder à cette violence silencieuse. Tour d'horizon des pratiques dangereuses...

    décembre 2009, un garçon de 13 ans est retrouvé pendu à son domicile près de Grenoble. Selon ses parents, il s'intéressait depuis quelques temps au jeu du foulard. "Rêve bleu", "Trente secondes de bonheur"... Les jeux de non-oxygénation portent toutes sortes de noms, mais reposent sur un principe commun : l'asphyxie volontaire, qui entraîne la sensation de planer. Une étude menée auprès de 400 collégiens a révélé que 12,5 % des jeunes interrogés avaient déjà pratiqué un tel "jeu". Pour la seule année 2009, 13 enfants en sont morts.

    24/08/2009 03:12 MSN

    Le binge drinking : boire à n'en plus pouvoir

    Rebaptisé en France "biture express", le binge drinking est un phénomène bien connu des Anglo-saxons, qui le considèrent comme un problème majeur de santé publique. Les jeunes, certains d'à peine 12 ans, boivent de grandes quantités d'alcool dans des délais très courts, pour atteindre l'ivresse le plus rapidement possible. Outre une dépendance à l'alcool, le binge drinking a souvent des conséquences graves : conduite en état d'ivresse, violences, rapports sexuels non protégés... L'alcool reste la première cause de mortalité chez les jeunes.

    Soirées Skins : choquer à tout prix

    Alcool, shit, ecstasy, sexe... Il y a de tout dans une Skins Party, à part peut-être des règles ! Seul mot d'ordre : s'éclater au maximum ! A l'origine de ces soirées, une série anglaise : Skins, dont les héros sont des adolescents partageant un goût pour les soirées dévergondées. Et le mot est faible... Depuis, nombre de jeunes les imitent. Tenues provocantes pour les filles, drogues, alcool à gogo... Certains même n'hésitent pas à avoir des rapports sexuels en public. Les soirées sont souvent organisées dans des lieux abandonnés pour éviter d'être dérangé.

    Catch à la récré

    Jouer à "chat" est passé de mode. Désormais, les enfants pratiquent le catch ! Un vrai phénomène puisque de plus en plus de 5-14 ans s'adonnent à ce sport de combat. Ils observent les catcheurs vedettes sur Internet, puis reproduisent leurs célèbres prises... mais sans protections. Car si le catch est un spectacle simulé, il n'en est rien chez les enfants. Entorses, fêlures... les accidents se multiplient. Récemment, un garçon de 8 ans s'est brisé une vertèbre, se retrouvant paralysé. Inquiets, des professionnels du métier vont dans les écoles pour passer des messages de prévention.

    La gardav' et autres jeux d'agression

    Parmi les jeux dits "d'agression" qui sévissent dans les cours d'école, la "gardav'" fait fureur. Contraction du mot garde-à-vue, ce jeu consiste à maîtriser une victime pour la bastonner en groupe. Claques, coups de poing... Comme tout jeu d'agression, la violence y est gratuite, arbitraire, et peut tomber sur n'importe quel enfant. Les victimes se réfugient souvent dans le silence et il est difficile pour les adultes d'engager un dialogue.

    Le jeu du torero

    Il y a quelques années, la SNCF tirait la sonnette d'alarme sur un phénomène nouveau, rapidement nommé "jeu du torero". Le principe ? Des jeunes en quête de sensations fortes attendent sur les rails la venue d'un train pour s'en échapper le plus tard possible. Un jeu extrêmement dangereux puisque même en sautant à temps, le souffle d'air du train peut happer l'imprudent et l'aspirer sous les roues... De nombreuses vidéos illustrant le jeu du torero circulent sur Internet et inquiètent par leur capacité d'influence.

    Le happy slapping

    En 2007, un lycéen de 20 ans est condamné à un an de prison pour avoir filmé avec son téléphone portablehappy slapping. Il consiste à filmerl'agression d'une personne avec un téléphone, de manière spontanée ou préméditée. Les images sont ensuite diffusées tel un trophée. Des exemples de happy slapping plus graves encore, conduisant au viol ou à la mort, sont également recensés.  

     

    Viagra : les jeunes aussi concernés

    Dans le portefeuille des jeunes hommes, il n'est pas rare de trouver, à côté du préservatif, une pilule de viagra. Eh oui, il n'y a pas d'âge pour s'inquiéter de ses performances sexuelles ! Mais cette tendance alarme les médecins. En effet, la petite pilule bleue peut s'avérer dangereuse si elle n'est pas délivrée sous accord médical, pour le coeur notamment. Le problème, c'est qu'on trouve du viagra en un clic sur sur Internet, et qu'il s'agit souvent de contrefaçons douteuses.

    Sexting : l'intimité exposée

    Condensé des mots "sex" et "texting", le sexting est le nom utilisé chez les Anglo-saxons pour qualifier les messages à caractère sexuel envoyés par téléphone portable. De la simple allusion écrite aux autoportraits dénudés, le sexting s'est généralisé chez les jeunes. Le risque est principalement moral. Ces messages peuvent facilement échapper à celui qui l'envoie, et faire le tour de l'école. En Australie, deux adolescentes se sont récemment donné la mort après que des vidéos de leurs ébats aient fait d'elles la risée de leur lycée.

    L'intox des soirées grippe A

    A l'été 2009, une rumeur circule aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne : des jeunes organiseraient des soirées "grippe A", auxquelles ils inviteraient un ami atteint du virus pour le contracter à leur tour. Ils espèrent créer une épidémie pour faire fermer leur école, et rester chez eux ! L'information fait le tour de la planète, jusqu'à ce qu'elle soit démentie. C'est la fille d'un journaliste britannique, à l'origine du buzz, qui met fin aux inquiétudes en avouant son mensonge." 


  • Commentaires

    1
    Samedi 5 Juin 2010 à 05:59

    De nombreux parents ne sont pas au courant de tout ça et des risques encourus et les enfants encore moins.

    Nous avions discuté avec ma fille du jeu du foulard. Elle n'a jamais vu cette pratique mais a su nous expliquer les conséquences et cette asphyxie. A 14 ans, elle est certainement plus mûre que d'autres gamins de son âge. Quant à l'alcool, la cigarette, le pétard, n'en parlons pas, cela commence très jeune mais les parents n'y voient que du feu ou ne veulent rien voir.

    Dans cet article, tu n'as pas parlé des méfaits du Red Bull

    2
    Dimanche 6 Juin 2010 à 16:00

    ouaip et un ptit bémol pourtant, si l'influence des media et des "films à la con" (dsl, mais bon comment dire hein) est importante aujourd'hui, il n'en est pas moins que ceux qui veulent déborder le font, même sans ça... eh j'ai été jeune aussi lol!!! j'en ai vu des fadas, jsuis pas devenue fada pour autant (quoique!!!)...

    l'inquiétude c'est effectivement la médiatisation des comportements borderline et leur idéalisation,... les braqueurs, les chasseurs de primes, mafieux et autres organisateurs de combat sans règles... tout cela porté aux nues par l'art cinématographique par ex... contribue au vedétariat de la délinquance...

    c'est là le souci, c'est-là dessus qu'il faut communiquer...

    merci pour cet interpellation!

    douce aprem à toi

    3
    Mardi 8 Juin 2010 à 12:59

    Ben, James Dean n'est pas mort autrement. Aux USA, tout doit être "extrême" pour avoir un attrait quelconque. Il n'y a d'ailleurs qu'à voir leur notion de la "nuit d'amour" au cinéma. Un acte doux et amoureux n'est pas concevable, il faut de la provocation, de la perversion, de l'extrême...

    Ces gens "s'emmerdent" avec eux-mêmes, ne trouvent pas de joie de vivre dans les choses qui en contiennent, et ils flirtent avec la mort.

    Ma jeunesse me semble celle d'une sainte quand je vois celle des jeunes maintenant: j'étais morte de honte pour avoir eu une cuite au vin rouge, ou pour être tombée amoureuse d'un type moche comme tout auquel j'avais vu un charme fou après avoir bu une bière de trop. Mais Dieu que c'était donc innocent, et que ma mère pouvait donc dormir tranquille



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