• Le Non Avenir français - Préliminaires

     La Rédaction

     

    Le Non Avenir français

      

    « Et un... et deux... Et cinq ans d’plus ! »

     

    Les chiffres n’ont pas tout dit. Outre un doute plus que légitime sur la véracité des résultats, et il semble qu’un recours soit en train d’être déposé, les commentaires des médias et des instituts de sondages ne prennent pas en compte un double phénomène.

    Un certain nombre de Français ne sont pas inscrits sur les listes électorales, sans pour autant d’ailleurs se désintéresser de la situation du pays.

    Pour eux, ce désaveu s’est installé à la longue, sur de nombreuses années voire des décennies. Aux abords de l’An 2000, vers la fin des années 90, le mouvement d’abstention atteignait un record jamais atteint, à tel point que des personnages comme Fabius, en bons totalitaires, se prononçaient déjà pour le vote obligatoire... et que les médias et le corps politique presque dans son ensemble menaient campagne pour la participation aux scrutins. Puis la courbe s’est tassée, avant de revenir progressivent dans la dernière décennie, la politique à la française ayant pour vice de dégoûter génération après génération.

    Par le fait de ce renouvellement des générations, un très fort courant parmi les jeunes votants potentiels, les 18-35 ans, sont devenus aujourd’hui, depuis quatre à cinq ans... la clientèle la plus sûre d’un renouvellement basé sur un rejet global des options imposées par les gouvernements quels qu’ils soient et leurs pratiques  politiciennes. 

    Mais leur aspiration ne rencontre a priori qu’une seule tendance, désormais divisée : la Droite nationale, ou patriote. Sans pour autant que cette classe d’âge, désireuse d’abord de rompre avec l’aveuglement et les erreurs des générations précédentes, se veuille forcément de Droite encore que, trois facteurs l’y invitent. Vouloir de ne plus se faire voler leur avenir, et la seule énergie politique en coïncidence avec ce désir de rupture se trouve être la Droite nationale, une fois rejetée l’offre représentée par la Gauche dure, la caractéristique des nouvelles générations est d’être doté d’un esprit pratique, ne pouvant se rencontrer dans la révolution ni dans la seule préoccupation verte, ni dans le sectarisme commun à toutes les gauches ; les thèmes, basiquement concrets : construire un avenir, avec les moyens que cela implique, comme la sécurité, et pouvoir projeter cet avenir dans des conditions viables, se rencontrent encore du côté de la Droite nationale ; et enfin, le fait que cette Droite nationale n’ayant jamais détenu le pouvoir ni même contribué à un gouvernement "politiquement correct", cette virginité même constitue la première essence dans des critères de choix finalement assez peu nombreux. On pourrait y ajouter leur agacement devant l’obstination de leurs aînés à rejeter un courant qui, malgré tous les péchés dont il est chargé, défend une conception qui, la brume du parti pris dissipée, n’a rien que de bon sens.

    Ce puissant désir de renouvellement des classes d’âge arrivant sur le marché du vote, se trouve refoulé par l’étroitesse intellectuelle des forces de Droite, ou, pour satisfaire notre exigence de précision ici à la rédaction, de ces forces qui s’imaginent à tort correspondre aux idées de Droite alors qu’elles n’en reproduisent qu’un ersatz lointain et caricatural.

    Revenons aux inscrits, et à ceux qui ne le sont pas.

    Une perte considérable se trouve, depuis longtemps (années 80) se trouve dans ceux des expatriés qui ont lâché leurs amarres. Lassés c’être volés par le fisc français. Ils ont créé, par exemple, plus de deux cent mille emplois aux États-Unis au cours des deux décennies suivantes... Le petit nombre des Français de l’étranger, qui votent depuis une mesure prise par Valéry Giscard d’Estaing, est bien inférieur au nombre des expatriés définitifs.

    Mais, par-dessus, s’ajoutent 7 millions à 7 millions et demi les jeunes électeurs qui, nous l’avions énoncé dans un de nos récents articles, ne disposent pas de carte électorale du fait d’un déménagement... Parmi eux un nombre infime sera "rattrapé" par les parents qui leur fournissent la marche à suivre pour voter quand même...

    S’ajoutent enfin les jeunes électeurs potentiels, même ceux qui se sentent en phase avec le principal des idées de la Droite nationale, mais qui ne se sont jamais inscrits... Et, là encore, si, et cela représente une part de l’abstention déjà comptabilisée, un petit nombre s’est inscrit à la suite du conseil parental, beaucoup, parmi eux ne se sentent pas prêts, ou ne veulent consentir l’effort de se déplacer, tant est formidable la défiance à l’égard d’un système en rupture avec la population, et spécialement, avec la jeunesse.

     

    À suivre en fin de semaine.


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