• Le blasphème est un instrument de clivage mortel servi par la République française

     

    Le blasphème n'est pas une valeur française

     

    La France est le royaume de la politesse. Il s'agit aujourd'hui, d'un royaume virtuel. A peine, s'il en subsiste quelques traces, qu'on ne soupçonne plus.

    Elle est occupée au sommet par des intrus qui peu à peu ont remodelé en mal les notions, plus récentes, naguère communes. D'un naguère dont la politesse de fait n'était pas bannie, car elle subsistait comme un cadeau de civilisation, comme encore parfois un parfum laisse flotter sa grâce.

    On en est venu à ces invraisemblances, par exemple celle qui promeut d'un côté la pluralité et le respect de l'autre, à la capacité encouragée de lui nuire. Le blasphème n'est autre que la volonté de blesser.

    Car si les caricatures n'ont pas d'impact, au contraire les propos clivants, pour le moins, de la République, ont un impact profond qui prétend avec insolence s'imposer à tous.

     

    Elle fait semblant de confondre le blasphème avec le droit de critique ou d'opinion. Remarquons que lorsqu'on se moque du Christ, on se moque, en fait, des Chrétiens. Lorsqu'on se moque du Prophète, ce n'est pas le Prophète lui-même qui est atteint par des imbéciles, ce sont les Musulmans, quels qu'ils soient.

    Le droit d'expression, le droit de critique, n'autorisent pas l'insulte. Cela ne se trouve, ne doit pas se trouver dans une loi, cela relève du bon sens.

    Et pourtant, la loi  française réprime l'insulte. Ne serait-ce qu'à cette incohérence, on peut déceler la doublure que font revêtir à un régime, ceux qui le travestissent.

     

    Donc, non, le blasphème n'est pas une valeur française. Le blasphème est une valeur de la République insultante, haineuse à l'égard du fait religieux. Haineuse de tout d'ailleurs, telle que devenue. De fait, cette institution forcée n'avoue, n'exerce rien de neutre, et, bassement partisane du fait obscur, par-dessus tout est-elle contraire à la dignité de l'homme.

     

    Elle avoue aussi se placer, par le fait, à l'opposé des fameux principes auxquels ont vibré pourtant tant de Français depuis des décennies.

    Le blasphème est un outil de clivage mortel "instrumentalisé" par la République française.

     

    On ne peut admettre une autorité qui fasse œuvre, et elle le fait violemment, et ce n'est pas d'hier, contre les valeurs qui sont celles des hommes, et sur lesquels elle prétend s'imposer contre leur volonté.

     

    La République est inadmissible.

     

    Il suffit aujourd'hui de passer de la hargne démentielle de la "République française"(1), qui a très peu ni même plus rien à voir avec ce qu'elle a au moins semblé, et exprimé, durant des décennies paisibles aujourd'hui révolues, à une conception utile, saine, pour le bien-être du pays.

    C'est d'un pouvoir, d'une autorité, et d'un régime dont les Français doivent se doter, et peu importe le nom qu'on voudra lui donner, pourvu qu'il représente la France, en sa nature et ne soit plus l'outil véhément de sectateurs déments ayant accaparé le pouvoir et que l'on désignera ici, par charité, et pour éviter toute polémique, comme égarés.

     

    Décidément, la France n'est pas soluble dans la République.

     

    (1)  Pas de majuscule à "française", pour nous. Il s'agit seulement de la situer pour nos lecteurs, par rapport aux autres républiques de par le monde.


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  • Commentaires

    1
    Catoneo
    Dimanche 18 Octobre 2020 à 22:47

    Il fallait le dire. C'est bien.

    La République est en danger et pour une première, elle se défend mal cette fois !

    On va en reparler.



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