• L'Interview de Stanislas P.

     

    Nous accueillons avec plaisir ce soir l'Interview du Prince Stanislas 1er d'Araucanie.

     

    Le 22 Juin 2014, à l'âge de dix-neuf ans, Stanislas Parvulesco est devenu le chef d'une émanation directe du Royaume d'Araucanie issue d'une contestation contre l'équipe conduite par Jean-Michel Parasiliti di Para. Notre actualité très prochaine nous permettra de faire le point sur la récente actualité du Royaume et sur un an et demi de changements après la mort du défunt Prince.

     

    ©RoyautéNews

    L'Interview du Prince Stanislas d'Araucanie et de Patagonie

    ____________________________________

     

    Royauté-News : Votre position ne vous a-t-elle pas parue inconfortable, lorsqu'en Juin 2014 vous avez été considéré avec votre groupe comme un putschiste ?

    Le Prince Stanislas : Une position que l'on a choisi d'assumer est rarement inconfortable. Certes, il ne fut pas agréable de se voir moqué dans la presse mais après tout, « faire le bien et être moqué, c'est la chose royale ».

    Quand au titre de putschiste, il ne faut pas oublier que le royaume a plusieurs facettes, politiques et littéraires, la littérature sert la politique et sans son côté romanesque le royaume n'aurait plus de raison d'être.
     
    Ce terme de putsch redonne un bon coup de sang au royaume, en fait parler et donne une certaine envie de rejoindre l'aventure à beaucoup de personnes.
     
    Faire du sérieux en s'amusant ça tente.

    Quand on sait la façon par laquelle M. Parasiliti est arrivé à son trône, il est bien placé pour me dire putschiste...

     

    L'avis des anciens du Royaume, qui tous (en apparence du moins) ont conservé leur appui à M. Parasiliti (Antoine IV) vous importe-t-il peu ?

    - L'avis des anciens du royaume est comme tout avis d'anciens, plus ou moins raisonné et émotionnel. En général, avec l'âge on n'apprécie que peu le changement, on ne veut pas être bousculé dans ses pantoufles.
    Et c'est ce que l'on a vu, Jean-Michel Parasiliti n'est guère actif, éloigné du monde de la politique, de l'aristocratie et des autres monarchies, et ne souhaite pas l'être plus qu'aujourd'hui, alors qu'être Prince d'Araucanie est une mission à assumer en permanence.

     

    Avez-vous conservé des relations amicales avec des anciens du Royaume, parfois même s'ils ne reconnaissent pas votre proclamation ?
     
    - J'ai des liens avec les anciens, tout d'abord parce que je les fréquente depuis cinq ou six ans et certains m’apprécient. Lavalette est mon cousin même s'il le nie, Claude Labalue m'a soutenu avant de se retirer à cause de calomnies organisées, me faisant passer pour un nazi, Pierre Girard-Augry me soutient, Georges d'Arboussier aussi, certains vieux amis du prince Philippe me reconnaissent également, quant à Jean-Michel Parasiliti nous n'avons aucune animosité l'un envers l'autre.
     
    Croyez-vous qu'à la longue, ils finiront par vous reconnaître comme Prince d'Araucanie ?
     
     - Il est toujours très dur de reconnaître son erreur, je pense que me reconnaître comme Prince d'Araucanie serait pour eux une défaite terrible et qu'ils préféreront abandonner la partie que de nous rejoindre. 

    Justement, on vous a dit proche de mouvances très marquées et on a insinué que vous étiez proche de mouvances assez dures. Ceux qui l'ont répété en coulisses, dit-on, se trouveraient parfois dans le même cas !

    - Tout dépend de ce que l'on entend par proximité, je n'ai pas de proximité idéologique avec les mouvances que vous dites dures, seulement à Paris entre gens qui aimons faire la fête, l'on croise souvent des personnes de tous bords. 


    S'agit-il plus, là aussi, de romantisme ? Pensons aux comptes Twitter abonnés au vôtre, ou l'inverse ?

    - Il s'agit certainement d'un certain romantisme et d’un sentiment de fidélité, fidélité à des hommes qui ont fait mon bien.


    Vous êtes en exil à Angers, selon vos propres termes, et vous êtes fréquemment à Paris. Où vous situez-vous, si c'est le cas, dans la sphère royaliste française, et quelles sont vos activités la concernant ?

    - Je vis de nouveau à Paris depuis peu de façon permanente, je suis lié par ma famille à la sphère royaliste et je ne peux que soutenir une cause qui me semble culturellement et historiquement juste.


    Vous avez été très visible sur Internet en 2014, à l'occasion des grandes manifestations de soutien à de grandes causes. Est-ce suffisant pour faire reconnaître le Royaume ?

    - Aucunement, mais il s'agit d'un devoir que de défendre les justes causes au milieu des autres hommes et pas du fond d'un salon.


    Poser avec Mélenchon en a surpris plus d'un. Pas simplement chez les quelques membres du Royaume, mais aussi chez ceux qui suivent un peu son actualité...
    En posant avec La Méluche, vous êtes-vous bien amusé ?

    - C’était lors d'une soirée arrosée d'un excellent rhum guatémaltèque, nous avons devisé longuement de diverses choses et nous sommes à peu près entendu en ce qui concerne la géopolitique, ceux qui ont été choqués n'ont aucun esprit politique.


    La version du Royaume que vous représentez a été appelée Nouvelle-France, jouant sur le nom que l'on donnait au 19° siècle au Royaume d'Araucanie.
    S'agit-il plus, là encore, qu'un romantisme, que d'une possible et réaliste substitution ? Après tout il existe bien un fort courant, en France, en faveur de Poutine...

    - Il s'agit d'une appellation traditionnelle, chacun voit le rêve d'une nouvelle France comme il l’entend. Pour ma part je considère cela comme une façon d’exemple que la France, si elle souhaite un renouveau devra puiser dans les peuples indigènes.


    Quels sont vos projets pour le Royaume et pour la défense des Mapuches ?

    - Ils sont difficiles à définir sachant que j'ai une vie devant moi pour le faire, cependant comme c’était le cas pour mon prédécesseur je souhaite l’amélioration de leur condition de vie sans que leur soit imposé le modèle de l'homme occidental (l'homme occidental n'ayant rien de civilisé).

     

    Merci !

     

    Nous précisons à nos lecteurs que notre Site ne reconnaît nullement M. Parvulesco comme Prince d'Araucanie.


    Cette interview est la propriété exclusive de Royauté-News®

    ©RoyautéNews


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment



    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :