• L'Ecosse déçue mais résolue à conquérir son Indépendance

    Par RN 2, RN 1 et µ***ù.

     

    RN 2 commentait hier matin : les Ecossais ont été stoïques malgré le déversement d'insultes dont ils ont été la cible.

    On peut dire aussi que les conditions requises pour une élection démocratique n'ont pas été réunies. Atteints par des menaces permanentes, les Ecossais n'ont pas pu réunir une majorité pour le Oui. Des arguments invraisemblables ont été assénés, en directions des jeunes votants, par exemple, qu'ils ne pourraient plus téléphoner bon marché en cas de Oui ! Mais ce n'est évidemment pas la fin, car le débat va continuer, autrement. Et déjà, il va falloir compter précisément les promesses et les concessions déjà accordées en cas de Non. C'est pour cette raison que cet après-midi, Brown, l'ancien Premier Ministre britannique considéré comme celui qui a fait basculer le victoire du Non, s'exprimera à nouveau et cette fois-ci, sur ce sujet précis des concessions.

    Hier soir, à Glasgow, quelques échauffourées ont eu lieu, après que se soit tenu quelques jours auparavant, le défilé Orangiste massif pour le Non, qui embarrassait les autres partisans du Non ; leur profil : sectaire, Protestant, et violent.

    Alex Salmond, quant à lui, s'est retiré de la course, et a démissionné de son poste de Premier Ministre Ecossais. C'est une femme compétente et raisonnable, Nicola Sturgeon,  qui prend la tête du SNP, le Scottish National Party. Au plus tard dans dix ans, dans quinze ans, si ce n'est plus tôt, le Oui de l'Indépendance l'emportera d'une façon ou d'une autre.

    Quant aux conséquences de ce referendum, et outre le temps nécessaire pour que les électeurs se sentent un pied assuré hors du Royaume-Uni, ce sera maintenant la discussion en train d'émerger : octroyer en matière d'organisation fiscale et sociale notamment, une large autonomie.

    Et à l'extérieur, cet exemple, ainsi que l'excellente campagne du Oui, ne pourra qu'inspirer les Peuples aspirant à leur Indépendance : les Catalans, dont le Parlement a voté hier l'autorisation pour une consultation sur l'Indépendance de la Catalogne, mais aussi les Mapuches, et ces derniers n'ont pas été indifférents à ce referendum écossais.


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  • Commentaires

    1
    philmarie
    Samedi 20 Septembre 2014 à 14:55

    L'Écosse déçue ? Le titre est trompeur, puisque la majorité a voté pour le NON. J'ai été déçu, mais je ne suis pas Écossais. Les partisans indépendantistes ont été déçus. Mais, comme le texte le souligne, ce n'est que partie remise. Il est toutefois compréhensible que le NON l'est emporté. En temps de crise internationale, l'indépendance se présentait comme une aventure hasardeuse. Que serait une Écosse indépendante ? Aucune réponse reconfortante de la part même des indépendantistes. Il subsistait une part d'ombre, d'incertitude, quelque peu effrayante quant à l'avenir. Dans le doute, abstiens-toi. Je crois que c'est ce qui s'est passé. La majorité de NON n'est peut-être, n'est sans doute pas une adhésion corps et âme à l'union actuelle, elle exprime plutôt un pis aller, face à l'incertitude de ce que serait effectivement l'indépendance de l'Écosse. Le fruit n'est pas encore mûr.

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    2
    Samedi 20 Septembre 2014 à 15:37

    Bonjour Philmarie smile smile smile

    Vous avez raison mais le mouvement de fond constitué autour du Oui pour l'Indépendance est ancien et prend sa source au moins dans les trente ou quarante dernières années. Depuis, cette conscience s'est développée au point qu'en 2011, c'est donc très récent, le Parti pour l'Indépendance obtienne la majorité (d'une courte tête, mais une majorité) à l'Assemblée.

    C'est bien sûr cette Ecosse-là qui est déçue, car l'Ecosse du Non ne s'est formée que pour la circonstance, avec une campagne virulente de la part des banques, des Assurances, des politiques anglais principalement.

    Le titre veut mettre en avant la manifestation écossaise sincère et profonde. Pour ce qui est de la viabilité d'une Ecosse Indépendante, c'est justement grâce à ces concessions déjà obtenues d'avance : accord pour le maintien de la Livre Sterling en cas de Oui, plus de liberté en cas de Non, qu'un pas colossal a été franchi. De plus, les Ecossais pour le Oui veulent à toute force entrer dans l'Europe, au moment même où la Grande-Bretagne souhaite en sortir... L'Ecosse, restant en son sein, serait alors isolée elle aussi...

    Et reconnaissons-le, nous sommes pour le Oui !

    Dans le cas Catalan, si nous considérons utile et sain le mouvement d'Indépendance Catalan, nous préférons absolument la formule Carliste de l'Autonomie sans séparation.

    Bonne fin de journée !

    3
    philmarie
    Samedi 20 Septembre 2014 à 19:11

    Je ne remets pas en cause le désir, la volonté des Écossais ! D'ailleurs, dans mon commentaire j'exprimais ma déception face à la victoire du NON. J'ai juste essayé de comprendre pourquoi le Non l'a emporté sur le OUI.

    Pour ce qui est de l'Espagne, je n'ai jamais caché ma préférence pour le Carlisme, étant partisan d'une monarchie traditionnelle (pas absolutiste, et pas genre république couronnée non plus).

    Bonne fin de semaine à vous et à tous les amis de cette page.

    4
    TR
    Samedi 20 Septembre 2014 à 23:33

    Il circule de nombreuses vidéos de trucage du vote (bourrage d'urnes, passage des votes oui dans la pile des votes non lors du dépouillage...) donc on peut se demander si le vote réel a bien été non.

    5
    RN 1
    Lundi 22 Septembre 2014 à 17:02

    philmarie, merci de vos précisions.

    Bon début de semaine ! smile smile smile

     

    TR, Merci pour cette information qui n'a finalement rien d'étonnant...

    Bon début de semaine ! smile smile smile



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