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    La nouvelle blague de chercheurs en matière d'ADN : dans le journal Nature communications, une équipe de chercheurs remettait en cause le 5 Décembre 2013 le lien par l'ADN mitochondrial des Juifs Ashkénazes.

     

    Ce qui aurait certainement fait plaisir à tous les Juifs, qu'ils soient Ashkénazes ou non.

     

    Nouvelle preuve que, dans le domaine "scientifique", comme ailleurs, tout procède par intérêts, pressions, et coup d'éclat... et effet d'annonce.


  • par RN 1 et RN 2

     

    Preuve éclatante de notre point de vue publié à l'Automne dernier : la preuve par l'ADN n'est pas fiable.

     

    L'affaire d'Antibes (mais elle n'est pas la seule) a en effet apporté un démenti catégorique à ceux qui invoquaient cette méthode les yeux fermés.

     

    En Novembre dernier, des analyses concluaient à l'identification d'un ossement, d'un jeune homme disparu en 1994, "avec une probabilité supérieure à 99,95%".

    Les Procureurs de la République de Meaux et de Grasse publiaient le résultat de ces analyses. En décembre 2013, l'expert judiciaire faisait marche arrière, après de nouveaux tests contradictoires. Le Procureur de Grasse, M. Guttierez, conseillait la prudence : "Dans le domaine génétique, on a tendance à suivre les expertises judiciaires avec beaucoup de force. On imagine qu'il s'agit de la reine des preuve alors qu'il faut continuer d'être prudent."

    Et pourtant, L'analyse avait été effectuée grâce à des prélèvements maternels... Ce qui est singulier dans cette affaire d'Antibes, est qu'il a suffi d'effectuer de nouveaux tests sur les autres membres de la famille.

     

     

    Avant de conclure officiellement le premier grand volet de cette Affaire de la Tête par la publication de notre étude historique, nous pouvons cependant réaffirmer clairement que les "résultats Cassiman", présentés en 2013 ne sont pas de nature à assurer à cette énigme de la Tête dite d'Henri IV, de réponse certaine, et que selon nous, ils ne satisfont nullement aux questions légitimes.


  • Nous publierons avant le fin de ce mois-ci, nous l'espérons, notre étude historique qui effectue une critique précise des études précédentes.

     

    Nous conseillons à ceux qui souhaitent vraiment entrer dans les recoins de cette affaire, de lire les deux livres que nous avons déjà présentés.

     

    Nous publierons d'ici là deux ou trois articles consacrés au cadre de cette actualité : l'authentification de la Tête par le Dr Charlier en 2010, la remise en cause de ces résultats, remise en cause qui a abouti au retrait de l'article scientifique qui avait été publié. Ainsi demain, un article : l'ADN en question.


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    La mauvaise tête, contre-enquête sur une prétendue découverte - Philippe Delorme Frédéric Aimard, Yves Briend, éditeurs ; 20 .

     

    La lecture de cet ouvrage permet de comprendre la contestation de l'authentification effectuée en 2010 par le Dr. Charlier et son équipe, de la Tête dite d'Henri IV.

    C'est notamment devant ses positions, que Royauté-News présente des conclusions radicalement différentes.

     

    La mauvaise tête, contre-enquête sur une prétendue découverte


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    L'Etude de Royauté-News, qui a pour but de dégager une connaissance solide et qui reprend tous les éléments dans l'Affaire de la Tête, sera publiée à la fin de la semaine du 18 au 24 Novembre 2013.

     

    Elle permettra au public de disposer des éléments nécessaires à une compréhension suffisante et précise, sur la base de données vérifiables munies de conclusions objectives.

     

    Modification : publication le 8 Décembre.


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    Nous confirmons la parution très prochaine d'une contre-enquête historique dans l'Affaire de la Tête présumée d'Henri IV, une fois choisie la forme et le contenu plus ou moins détaillé de ce document.

     

    Pour Royauté-News en effet, l'étude historique de l'historien Philippe Delorme est insuffisante et ses conclusions ne peuvent pas se soutenir. La contre-enquête reprend à son début l'ensemble des éléments historiques, relevant aussi quelques aspects contenus dans d'autres précédentes études.

     

    Rendez-vous à ceux qui suivent cette Affaire, dans les prochains jours de Novembre.


  • Henri IV : Contradictions - par Royauté-News

     Cire polychrome, Musée Carnavalet.

     

    La datation au Carbone 14 de la Tête attribuée à Henri IV fournit certes un résultat peu précis puisque la période évaluée se situe entre 1450 et 1640 [et non 1650 comme nous l'avions indiqué par erreur], mais cependant on sait très bien que ce procédé n'est ni très fiable ni très précis. Il fait partie d'une batterie de tests obligés, dont le but est de faire coïncider des résultats obtenus de façons tout-à-fait différentes, et c'est tout l'intérêt de la méthode pluridisciplinaire des chercheurs qui ont conclu en 2010 puis en 2012 à l'authentification de la Tête du Bon Roi.

     

    A notre connaissance, les adversaires de l'authentification n'ont pas suggéré la norme qu'il aurait fallu utiliser dans cet examen au Carbone 14, indiquant seulement que celle qui fut employée facilite la théorie des chercheurs. Il serait utile de conserver un esprit de recul, ce qui n'est pas forcément le cas des contestants. Si l'on suit leur avis, qui s'impose d'ailleurs, on a théoriquement affaire à une bien plus large période devant une momie, qui ne décèle aucune information à première vue, et à l'apparence parcheminée.

    Le résultat au Carbone 14 n'était donc pas inutile, et personne n'a jamais dit, à notre connaissance, parmi l'équipe scientifique de 2010, que cette datation constituait une preuve à elle seule.

    On était satisfait aussi que le type ADN observé en 2010, de type Caucasien, ait levé au moins l'origine polynésienne, l'hypothèse étant très peu probable, que la Tête ait effectué un voyage en Polynésie durant la longue période qui a suivi l'ouverture des tombeaux en 1793 avant sa possible redécouverte en 1919.

    Ce qui montre qu'aucun élément simple, dont s'étonnait si fort le Pr. de Kisch, n'est superflu dans une enquête minutieuse.

     

    Nous pensons qu'une nouvelle étude scientifique devra être menée par un nouveau laboratoire, comme cela se fait ordinairement en cas de résultats insuffisants ou s'ils ont été démentis par d'autres résultats.

    Signalons aussi que le Dr. Charlier, outre sa formation de médecin et de spécialiste en médecine légale, est aussi docteur en Histoire.

    Mais élevons les objections suivantes.

    Le raisonnement effectué par les contradicteurs, malgré leur force évidente, manque d'assise en logique. Il ne nous a pas été possible d'y réfléchir depuis. Mais nous percevons plusieurs failles, et il en est une au moins, qui se situe dans la comparaison erronée des dernières analyses d'ADN avec la relique.

    Mais s'il est si peu lisible, comme l'avait affirmé le Dr. Pascal, ou si même, il est lisible mais insuffisamment chargé d'informations, cet ADN ne peut servir de comparaison avec les résultats dits "ADN Bourbon" obtenus d'après trois princes actuellement vivants.

    Comment s'en servir alors comme comparaison ?

    D'autant que le Pr. Cassiman ait déclaré que l'ADN étudié lors des examens d'authentification pouvait être celui de n'importe laquelle des personnes mises en contact avec la Tête. Potentiellement, l'ADN prélevé sur le vestige, n'est pas celui d'un personnage déterminé, si toutefois on peut se fier à sa lecture, et même si cette lecture aboutit à un groupe de population ne correspondant pas à celui des Princes Bourbon vivants, on sait surtout que cet ADN a de très fortes chances de ne pas être celui de la Tête.

    L'on est donc en présence d'une conclusion contradictoire, mais  vraisemblablement il existe fort peu de probabilités qu'on puisse se servir des deux résultats pour les comparer.

     

    RN 2 indique ; "Si ce n'est pas le même ADN mitochondrial, ce n'est donc pas une preuve absolue mais c'est un élément très fort contre l'identité." (Dans un article ultérieur la suite de son propos).

    N'oublions pas en outre que l'ADN mitochondrial, même s'il est simple à  lire pour les chercheurs et ne varie pratiquement pas (mais c'est possible cependant, comme me l'indique RN 2) il n'est déduit ou "reconstitué" qu'à travers une lecture des quelques échantillons prélevés, et qu'il n'existe pas d'examen effectué directement sur chacune des ancêtres femmes de la parenté (ici, de mère en fille) ce qui se heurterait d'ailleurs à une impossibilité pratique. Il s'agit donc, sinon d'une extrapolation, du moins, d'une lecture par déduction confirmée il est vrai par la correspondance entre les deux bouts de la chaîne. Le Dr. Charlier nous évoquait l'autre jour des possibilités nombreuses en raison des multiples interpénétrations des généalogies royales, que connaissent tous les spécialistes. Ce qui rejoint notre conviction personnelle que nous évoquerons peut-être. 

     

    Pour l'instant, sans même besoin de s'avancer, il faut, à l'annonce de ce démenti se borner à constater de profondes contradictions.

     

    (et afin de ne pas le retarder, article peut-être à compléter)


  • Demain Dimanche, en cours de journée, ou plutôt en début de soirée, un article sur les doutes et remarques au sujet des dernières analyses dans l'Affaire de la Tête d'Henri IV.

    Il sera le dernier, avant de publier notre étude détaillant les failles de l'enquête historique de ceux qui ne croient pas à l'authenticité de ce reste. Puis, silence radio, en attendant cette parution.

    Il complètera nos précédents articles sur cette affaire, qui ont été regroupés (clic), et sous lesquels ont peut apporter des commentaires.

    Ces articles ne servent qu'à donner des remarques personnelles et des impressions subjectives, (parfois avec une certaine humeur comme dans l'avant-dernier article en raison du manque de clarté des informations fournies au public), ainsi que des réflexions.

    L'étude que nous publierons, elle, permettra de projetter un regard nouveau à partir d'éléments précis sur cette décidément curieuse Affaire de la Tête. Une fois achevée et après vérification de quelques détails, elle sera publiée la semaine suivante du 28.

     

    Nous proposerons peut-être dans la semaine un essai de reconstitution du destin de cette Tête. S'il est publié, il ne s'agira que d'une théorie, pour donner une contribution à cette énigme et à la réflexion en général. Elle achèvera cette phase durant laquelle nous aurons donné nos avis. Ensuite, nous laisserons la place à l'étude critique et argumentée.

    En dehors de cet article éventuel, la semaine sera consacrée à tous les autres sujets.

     

    Ce soir, un peu d'actualité. 


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    Ces articles constituent un ensemble, et notre article d'avant-hier soir pourra être amélioré sur certains points ultérieurement. Pour le compléter, est de dire ici que la prudence que nous invoquions hier soir comme nécessaire a été employée par les intervenants des nouvelles comparaisons ainsi que de l'ADN dit Bourbon, à certains moments.

     

    Ce n'est pas un moindre aspect curieux de cette affaire. Il faut dire aussi que plusieurs informations contradictoires semblent se promener un peu partout sur les médias. Pour envelopper d'un halo toute l'affaire avec ses conséquences ?

     

    Le Pr. Cassiman n'a émis aucune remarque contre le Dr. Charlier. Il a indiqué aussi qu'il connaît le laboratoire catalan et le qualifie d'excellent, ajoutant avec la prudence de mise : nous ne comprenons pas la publication de ces résultats (en substance), et "que nous ne cherchons pas de controverse".

     

    De même pour M. Larmuseau, son collaborateur. Philippe Delorme se charge, lui, en plusieurs occasions d'ouvrir le tir en direction de l'identificateur de la Tête.

     

    Une remarque de Philippe Delorme en une autre circonstance au sujet du Pr. Babelon est assez curieuse. Dire que l'éminent spécialiste du roi Henri est âgé de 80 ans... et n'est sans doute pas au fait des techniques actuelles de recherche. Ces exemples font partie d'un ensemble auquel nous reviendrons.

     

    Le Dr. Olivier Pascal, qui fait partie des mêmes intervenants contestant l'authentification, avait déclaré l'an dernier que l'analyse des deux empreintes génétiques (celle de la Tête et celle du sang présumé de Louis XVI) "est non probante et qu'elles ne se basent que sur sept allèles dont deux diffèrent".

     

    Le 9 Octobre, le Pr. Cassiman a affirmé que sur six fragments d'ADN du chromosome Y étudiés par le groupe Charlier, "seuls trois pouvaient être utilisés, ce qui était insuffisant".

     

    Le moins que l'on puisse dire est que les explications ne sont pas claires, et cela est valable pour la démonstration "didactique" du Dr. Pascal sur le fonctionnement de l'ADN, citée dans l'ouvrage de Philippe Delorme.

     

    Le Pr. Cassiman a indiqué aussi lors de la conférence de presse du 9 Octobre, que les propres conclusions de son équipe sur le chromosome Y "sont quelque peu différentes de celles (de l'équipe Charlier) dans leur publication. Ce n'est donc pas très clair. 

     

    Il est utile de se reporter au texte résumant la conférence du 9 Octobre 2013. Il y est indiqué, comme devant être interprété au conditionnel :

     

    " En outre, les tests d'ADN du sang sur le mouchoir montrent avec 84, 2 % de certitude que le sang appartenait à une personne qui n'avait pas les yeux bleus. Il est connu que le roi Louis XVI avait les yeux bleus.

     

     Sur la base de ces conclusions [ Il s'agit des différentes analyses effectuées par elle] l'équipe du Professeur Cassiman n'est pas en mesure de confirmer les conclusions de leur homologues espagnols et français, compte tenu des données disponibles. Le sang sur le mouchoir n'a certainement pas appartenu à Louis XVI. Les vestiges d'ADN trouvé sur la tête momifiée sont insuffisants pour confirmer ou réfuter qu'elle est bien la tête d'Henri IV, bien que les données historiques rendent cette identification improbable."

     

    Ce qui est étonnant alors, est que l'on ait fait comme si l'identification de l'équipe Charlier était révoquée de façon certaine, alors que les nouveaux résultats font appel seulement à des observations contraires chargées d'une très forte probabilité.

     

    Signalons en outre, malgré l'acquiescement du Pr. Cassiman à cette assertion bien connue, que comme me l'avait signalé RN 2, l'ADN mitochondrial peut être transmis autrement que par une femme, même si cette possibilité reste exceptionnelle.

     

    C'est pour tout cela que l'ensemble environnant l'annonce publique le 9 Octobre des nouvelles analyses, est enveloppé d'interrogations.

     

    Un conseil, pour tous ceux qui ont lu attentivement le livre La mauvaise tête de Henri IV, contre-enquête d'une prétendue découverte, de Philippe Delorme, de lire aussi, s'ils ne l'ont pas fait, celui publié peu de temps auparavant par le Dr. Charlier et Stéphane Gabet. Sur certains points, les réponses sont plus précises et ces précisions n'ont  pas été prises en compte dans l'étude menée par Philippe Delorme. Henri IV Le roi sans tête (Vuibert), de Stéphane Gabet et de Philippe Charlier.

     

    Nous vous proposerons d'en examiner quelques-unes les jours qui viennent.

     

    Il semble pour l'instant que ces nouvelles conclusions ne se fondent pas sur des certitudes définitivement avérées, mais sur des probabilités, parfois numériquement fortes, comme dans le cas des yeux bleus, mais qui ne sont pas certaines à 100 %, et aussi sur une série de références arbitraires (elles seront détaillées ultérieurement, et que pour l'instant elles ne devraient pas être révocatoires des résultats précédents.


  • Les conclusions par analyses qui réfutent l'authentification de la Tête d'Henri IV ne peuvent exister qu'avec beaucoup de "si". Alors que l'étude de l'ADN et de ses processus est une science encore en recherche d'elle-même.

    Régulièrement, de nouvelles "familles" sont découvertes, ces nouveaux groupes sanguins de référence, (haplogroups) dans lesquels on reconnaît un ensemble de population, et qui viennent combler les lacunes d'une connaissance dont on ne sait, finalement, à peu près rien. Il suffit par ailleurs d'observer les péripéties des laboratoires scientifiques se livrant à des luttes d'intérêts, par exemple dans la recherche de "Premiers hommes", pour relativiser tout cela.

    Ici, la logique des analyses et comparaisons récemment effectuées se comprend, pourvu qu'on souligne que le sujet d'étude est différent ! Le sujet d'origine, la Tête, enjeu des analyses effectuées sur trois princes descendants d'Henri IV et sur une comparaison en ligne féminine entre la mère du roi Henri et le petit Louis XVII par sa mère Marie-Antoinette, cet enjeu  n'est pas directement traité sinon par la négative et en déplaçant le sujet de l'étude.

    On ne peut objectivement affirmer que la Tête ne peut plus être attribuée à Henri IV. La présence d'inconnues dans le train des propositions logiques de cette analyse ADN par le Pr. Cassiman est aussi grande, bien plus grande même dans les derniers résultats, que dans ceux de 2010.

    (paragraphe à reprendre) Dans la proposition initiale de l'Equipe Charlier, bien que très large, soit elle était exacte, et demeure valide, soit elle est inexacte, ce que semble indiquer l'analyse Cassiman, il semble alors évident que la fourchette utilisée en 2012 par le laboratoire catalan a été trop large, argument évoqué par l'équipe Cassiman, même si le groupe d'identification est totalement différent dans les deux analyses. Mais il n'existe pas de preuve formelle directe qu'il ne s'agit pas de la Tête du roi, par les analyses récemment effectuées, et l'exclusion du résultat de l'an dernier ne s'effectue que sur cette base.

     

    Il ne faut pas oublier que les résultats scientifiques doivent se baser sur des données historiques suffisantes, et s'insérer, sans les contredire, dans leur cadre, et que, selon Philippe Delorme qui a obtenu tous ces résutats et qui se veut le concepteur d'une nouvelle méthode d'analyse historique (nous y reviendrons), ils n'ont de sens que de cette façon.

     

    Le Dr. Charlier, de son côté, a indiqué que les analyses effectuées par le Pr. Cassiman et son équipe rencontrent une possibilité d'erreur (un non-paternité) s'élevant jusqu'à 41% compte-tenu du nombre considérable de générations convoquées, et bien sûr sans intention le moins du monde, de heurter qui que ce soit, mais seulement en avançant les données statistiques officielles, donc déjà établies. Cela renvoie vraisemblablement à la prudence nécessaire dans l'annonce de résultats scientifiques comportants variables et inconnues.

    Cela illustre une idée personnelle, que l'expression scientifique (au sens large), lorsqu'elle est livrée au public avec transparence, entraîne une nécesssaire déperdition du sens que l'on voulait lui donner, et surtout, que la transition par les médias occasionnera des coupes sombres.

     

    Autrement dit, la comparaison, peut-être hasardeuse à l'origine, mais logique, entre le sang d'un inconnu et celui d'une Tête présumée appartenir à un inconnu, vaut aussi pour les contradicteurs, et ce, sans besoin d'invoquer l'hypothèse que les trois Bourbon vivants ne seraient pas généalogiquement des Bourbon. Il existe forcément des réponses que l'on ne connaît pas encore.

    Le Professeur Cassiman, bien qu'il soit convaincu du caractère évident pour lui que la Tête n'est pas celle du roi, cède à la facilité dans la démonstration en déclarant que, dans l'analyse de 2012, "ils ont employé l'ADN du sang, potentiellement de Louis XVI, pour identifier la Tête, alors que nous apportons des arguments que ce sang n'appartient pas à Louis XVI, et donc que ça ne sert à rien de l'employer pour identifier la Tête..." Logique étrange quelque peu reconstruite.

     

    On ne donne pas non plus de réponse à l'élément qui comportait le plus d'intérêt dans le résultat ADN de l'équipe Charlier, et il est double : l'identité entre le sang et la Tête, bien que semble-t-il, répondant à un facteur très vague, mais surtout, l'intervalle identique du nombre de générations entre ces deux échantillons, et Henri IV et Louis XVI.

     

    Or les conséquences qui semblent être tirées à partir des résultats annoncés semblent reposer sur une logique en trépied mais pour l'instant celui-ci est bancal.

    On peut seulement dire, si l'on prête foi aux dernières analyses, qu'on obtient de manière certaine que Louis XIV et son frère Philippe d'Orléans ont un même père. Pour nous, les résultats sur l'ADN mitochondrial semblent plus aléatoire.

     

    [On ne comprend pas pourquoi Philippe Delorme suggère d'analyser de nouveau le Coeur de Louis XVII, puisque même l'ADN mitochondrial de ce Coeur avait été réalisé en l'an 2000 par le même Professeur Cassiman. Pourquoi les comparer aux derniers résultats, si ceux-ci sont définitivement certains ?]

     

    Nous devons conserver pour l'instant une totale réserve devant, moins ces résultats eux-mêmes que devant leur transposition sous forme de conséquences, lesquelles doivent être formulées de façon prudente, et se garder de toute conclusion hâtive.

    Il existe en effet des intérêts importants dans cette affaire, dépassant la seule personne du Bon Roi Henri, et même toutes les conséquences éventuelles parmi les descendants des branches issues de lui. Pour l'instant nous n'en dirons pas plus.

     

    D'autant qu'existent de solides contestations à apporter à l'étude historique de Philippe Delorme qui elle-même attaque, outre l'authenticité de cette Tête, l'étude historique de MM. Charlier, Gabet et Belet.

    En effet, une partie des informations apportées depuis trois ans par le Dr. Charlier, ainsi que dans son livre, écrit avec le journaliste Stéphane Gabet, Henri IV. L'énigme du roi sans tête (voir ci-dessous) n'a pas semble-t-il été prise en compte par Philippe Delorme, dans son livre La mauvaise tête d'Henri IV, contre-enquête sur une prétendue découverte. Il est vrai que, d'après son auteur, ce dernier livre était prêt depuis la fin de 2012, et que sa parution attendait le résultat des analyses, et doit-on supposer qu'il était impossible de reprendre la rédaction de ce livre ?

    Si bien qu'on a l'impression d'un choeur coordonné pour le contre-temps : les annonces des sceptiques se manifestent en dehors des arguments officiels présentés, et finalement le public ne peut apprécier les informations dans le bon temps.

    C'était déjà le cas en 2011, lorsque l'examen des images superposées avait été rectifié après une erreur : cela n'avait pas entraîné de réaction positive chez les opposants de l'authentification.

    Philippe Delorme a balayé trop rapidement des données historiques fournies par Philippe Charlier et par Stéphane Gabet.

     

    A la réaction du Pr. de Kisch, nous répondons qu'au contraire, il est invraisemblable que l'on puisse ignorer le principe sur lequel se fonde un rapport scientifique, qui s'apparente presque génétiquement du point de vue de la forme, à un rapport administratif !

    Indiquer, dans le cas de la Tête, en observation n° 1, qu'il s'agit d'une personne de sexe masculin ; puis ensuite, l'observation que l'on était en présence d'un homme d'âge adulte, (et mâture je crois) est naturel, et indispensable.

    Il existe des procédures à remplir, qu'il s'agisse d'un rapport scientifique de haut niveau donc celui d'une analyse médico-légale, ou de n'importe quel rapport administratif, et même jusqu'au constat d'accident et on pourrait l'étendre à presque toute activité logique, car c'est obligatoire !

    Nous avons observé des rapports similaires effectuées par d'autres paléopathologistes : le principe est le même, et consiste chaque fois à n'éluder aucune des plus simples données d'observation avant de procéder à des observations plus poussées.

    Il faut comprendre aussi que ces élements s'insèrent dans une logique statistique, qui met en jeu des éléments de plus en plus précis jusqu'au reserrement.

    La combinaison statistique met en phase des éléments relatés s'insérant dans une chaîne pertinente. Autrement dit chaque élément, non seulement est indispensable à la bonne lecture d'un rapport et pour satisfaire les obligations de forme, mais il a une importance et elle n'est pas anodine.

    Et cette chaîne ressemble en mathématiques en tout à une suite ordonnée de facteurs.

    Je renvoie à ma remarque personnelle plus haut, sur les données offertes au public, dont il est si facile de leur faire porter toute sorte de déformation, de plaisanterie facile, ou dépravation de l'esprit, seul exercice dont soit alerte la présente société.

    Non, c'est invraisemblable que l'éminent Pr. de Kisch n'ait pas aperçu cela !

     

    Sur ces résultats ADN, de nouveaux articles tès prochainement.

    Lire aussi, le livre de Philippe Charlier et de Stéphane Gabet :

    Réserves au sujet des analyses Cassiman sur l'ADN Bourbon

    Et par ailleurs :

     

     

    La contre-expertise historique de Royauté-News réfutant l'étude de Philippe Delorme va être publiée sous quelques jours.