• Henri IV : Contradictions - par Royauté-News

    Henri IV : Contradictions - par Royauté-News

     Cire polychrome, Musée Carnavalet.

     

    La datation au Carbone 14 de la Tête attribuée à Henri IV fournit certes un résultat peu précis puisque la période évaluée se situe entre 1450 et 1640 [et non 1650 comme nous l'avions indiqué par erreur], mais cependant on sait très bien que ce procédé n'est ni très fiable ni très précis. Il fait partie d'une batterie de tests obligés, dont le but est de faire coïncider des résultats obtenus de façons tout-à-fait différentes, et c'est tout l'intérêt de la méthode pluridisciplinaire des chercheurs qui ont conclu en 2010 puis en 2012 à l'authentification de la Tête du Bon Roi.

     

    A notre connaissance, les adversaires de l'authentification n'ont pas suggéré la norme qu'il aurait fallu utiliser dans cet examen au Carbone 14, indiquant seulement que celle qui fut employée facilite la théorie des chercheurs. Il serait utile de conserver un esprit de recul, ce qui n'est pas forcément le cas des contestants. Si l'on suit leur avis, qui s'impose d'ailleurs, on a théoriquement affaire à une bien plus large période devant une momie, qui ne décèle aucune information à première vue, et à l'apparence parcheminée.

    Le résultat au Carbone 14 n'était donc pas inutile, et personne n'a jamais dit, à notre connaissance, parmi l'équipe scientifique de 2010, que cette datation constituait une preuve à elle seule.

    On était satisfait aussi que le type ADN observé en 2010, de type Caucasien, ait levé au moins l'origine polynésienne, l'hypothèse étant très peu probable, que la Tête ait effectué un voyage en Polynésie durant la longue période qui a suivi l'ouverture des tombeaux en 1793 avant sa possible redécouverte en 1919.

    Ce qui montre qu'aucun élément simple, dont s'étonnait si fort le Pr. de Kisch, n'est superflu dans une enquête minutieuse.

     

    Nous pensons qu'une nouvelle étude scientifique devra être menée par un nouveau laboratoire, comme cela se fait ordinairement en cas de résultats insuffisants ou s'ils ont été démentis par d'autres résultats.

    Signalons aussi que le Dr. Charlier, outre sa formation de médecin et de spécialiste en médecine légale, est aussi docteur en Histoire.

    Mais élevons les objections suivantes.

    Le raisonnement effectué par les contradicteurs, malgré leur force évidente, manque d'assise en logique. Il ne nous a pas été possible d'y réfléchir depuis. Mais nous percevons plusieurs failles, et il en est une au moins, qui se situe dans la comparaison erronée des dernières analyses d'ADN avec la relique.

    Mais s'il est si peu lisible, comme l'avait affirmé le Dr. Pascal, ou si même, il est lisible mais insuffisamment chargé d'informations, cet ADN ne peut servir de comparaison avec les résultats dits "ADN Bourbon" obtenus d'après trois princes actuellement vivants.

    Comment s'en servir alors comme comparaison ?

    D'autant que le Pr. Cassiman ait déclaré que l'ADN étudié lors des examens d'authentification pouvait être celui de n'importe laquelle des personnes mises en contact avec la Tête. Potentiellement, l'ADN prélevé sur le vestige, n'est pas celui d'un personnage déterminé, si toutefois on peut se fier à sa lecture, et même si cette lecture aboutit à un groupe de population ne correspondant pas à celui des Princes Bourbon vivants, on sait surtout que cet ADN a de très fortes chances de ne pas être celui de la Tête.

    L'on est donc en présence d'une conclusion contradictoire, mais  vraisemblablement il existe fort peu de probabilités qu'on puisse se servir des deux résultats pour les comparer.

     

    RN 2 indique ; "Si ce n'est pas le même ADN mitochondrial, ce n'est donc pas une preuve absolue mais c'est un élément très fort contre l'identité." (Dans un article ultérieur la suite de son propos).

    N'oublions pas en outre que l'ADN mitochondrial, même s'il est simple à  lire pour les chercheurs et ne varie pratiquement pas (mais c'est possible cependant, comme me l'indique RN 2) il n'est déduit ou "reconstitué" par les chercheurs qu'à travers une lecture des quelques échantillons prélevés, et qu'il n'existe pas d'examen effectué directement sur chacune des ancêtres femmes de la parenté (ici, de mère en fille) ce qui se heurterait d'ailleurs à une impossibité pratique. Il s'agit donc, sinon d'un extrapolation, du moins, à une lecture par déduction confirmée il est vrai par la correspondance entre les deux bouts de la chaîne. Le Dr. Charlier nous évoquait l'autre jour des possibilités nombreuses en raison des multiples interpénétrations des généalogies royales, que connaissent tous les spécialistes. Ce qui rejoint notre conviction personnelle que nous évoquerons peut-être. 

     

    Pour l'instant, sans même besoin de s'avancer, il faut, à l'annonce de ce démenti se borner à constater de profondes contradictions.

     

    (et afin de ne pas le retarder, article peut-être à compléter)


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  • Commentaires

    1
    Pilayrou
    Mercredi 23 Octobre 2013 à 08:46

    La recherche historique est longue.

     

    http://louisxvii.canalblog.com/

    2
    Mercredi 23 Octobre 2013 à 15:58

     

    Bonjour Pilayrou,

    Certainement un dossier rapidement bouclé en 2000 et suivantes...

    3
    Samedi 26 Octobre 2013 à 12:09

    te laisse un bonjour par ici

    4
    Samedi 26 Octobre 2013 à 16:07

    Bonjour et merci ! 

    Bonne fin de semaine.



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