• Explorateurs et grands voyageurs au Moyen Age  -  François de Lannoy

    Editions Ouest-France ;  5 mai 2017 ;   128 p.;   15€90.

    Présentation officielle : Lorsqu’on évoque les explorations, on pense aux grands navigateurs et découvreurs du XVIe siècle Magellan, Christophe Colomb ou encore Amerigo Vespucci et aux explorateurs de l’Afrique et de l’Asie du XIXe siècle. On ignore que le Moyen Age a lui aussi donné des explorateurs, souvent des missionnaires, des ambassadeurs ou des commerçants, qui ont consigné par écrit le récit de leurs voyages et leurs observations. Ce livre évoque les plus importants d’entre eux : les franciscains Jean de Plan-Carpin et Guillaume de Rubrouck qui vont parcourir l’immense empire mongol au XIIIe siècle, Marco Polo, le marchand vénitien auteur d’un récit célèbre sur ses aventures sur la route de la Soie et en Chine, sans oublier d’autres explorateurs moins connus du début du XIVe siècle comme Jourdain Cathala de Séverac et Odoric de Podernone à qui l’on doit des récits sur l’Inde et la Chine, ou le grand voyageur arabe Ibn Battûta qui nous donne une rare description de l’empire du Mali au XIVe siècle, ainsi que les Génois et les Portugais lancés à la découverte des côtes africaines au XVe siècle.


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  • Le premier empire des steppes en Mongolie - Pierre-Henri Giscard, Tsagaan Turbat et Eric Trubézy

    Faton  ;   2013  ;   424 p.;  400 illustrations ;  cartonné grand format ;  49€.

    Présentation officielle : Histoire du peuple Xiongnu et étude pluridisciplinaire de l'ensemble funéraire d'Egyin Gol
    sous la direction de Pierre-Henri Giscard, Tsagaan Turbat et Eric Crubézy

    De l’histoire du Premier Empire des Steppes, entre le IIIe siècle avant notre ère et le IIIe siècle de notre ère, à la fouille exhaustive d’un grand ensemble funéraire de cette époque, situé au nord de la Mongolie. Une monographie multidisciplinaire et abondamment illustrée, qui présente la synthèse des travaux de nombreux chercheurs français et étrangers : historiens, archéologues, anthropobiologistes, généticiens.

    Faisant une large place aux disciplines de pointe qui ont révolutionné l’approche traditionnelle de l’étude des cultures du passé, elle constitue l’un des premiers exemples de ce que pourrait être l’archéologie funéraire de demain.

    Le premier empire des steppes en Mongolie - Pierre-Henri Giscard, Tsagaan Turbat et Eric Trubézy


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  • Petite  -  Sarah Gysler

    Les Equateurs ;  21 juin 2018 ;   180 p.;   18€.

    Présentation officielle : « Je suis née au milieu des années nonante dans une famille décomposée. On était de ces enfants qui grandissent avec une clef autour du cou, connaissent les numéros d’urgence par cœur et savent faire cuire des pâtes avant même d’être en mesure d’atteindre les casseroles. Petite, on a tenté de m’expliquer que j’avais des « origines » par ma mère et un père qui ne peut plus courir parce qu’il a trop travaillé. En classe, j’écoutais des professeurs désabusés me raconter comment réussir ma vie. Plus tard, on m’a dit que je travaillerai dans un bureau parce que c’est ce qu’il y avait de mieux pour moi, qu’assez vite j’aurai un mari, une maison, puis des enfants, qui verront le jour presque par nécessité. À vingt ans, j’ai arrêté d’écouter les gens et je suis partie. Seule, en stop et sans un sou en poche. J’ai traversé l’Europe jusqu’au Cap Nord, sans autre but que de ne pas pourrir chez moi. On peut dire que j’ai fui. C’était mon premier grand voyage. Dans ce livre, j’ai voulu raconter mes errances, mes chutes et comment la route m’a sauvée. » S. G. Ce livre est un roman d’apprentissage foudroyant, celui d’une petite fille qui transforme sa colère en odyssée. Avec humour et tendresse, la jeune globe-trotteuse raconte les tourments de l’enfance, son dégoût d’une société uniformisée, mais aussi son irrésistible soif d’être libre qui la pousse à dépasser ses peurs.

    Article de Yahoo Style France : Le voyage. C’est ce qui a entièrement rythmé la vie de Sarah Gysler, 24 ans, pendant les trois dernières années de sa vie. En 2015, à 20 ans, la jeune femme originaire de Lausanne en Suisse décide de tout plaquer pour se lancer dans cet ambitieux projet. Il y a quelques semaines, elle a publié son premier livre intitulé “Petite” (Éditions Les Équateurs) où elle dévoile son quotidien et le fait qu’elle soit partie sac sur le dos, sans argent et sans itinéraire. Dans son ouvrage, Sarah Gysler raconte ce qui l’a poussée à partir, à l’époque où elle cherchait un sens à sa vie. Dans ses nombreuses aventures, la jeune Suissesse peut se targuer d’avoir traversé l’Europe de long en large jusqu’au Cap Nord, d’avoir visité les Philippines, traversé l’Atlantique en voilier jusqu’à la Barbade, monté une campagne humanitaire avec “Sea Shepherd” ou encore traversé l’Europe en Transsibérien.

    Petite  -  Sarah Gysler


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  • L'Ile à hélice  -  Jules Verne

    L'Ile à hélice est un roman en quelque sorte prémonitoire de ce visionnaire qu'était Jules Verne. Il fut publié en 1895.

    On dit aujourd'hui qu'il existerait une île quelque part, préparée pour accueillir des personnes fortunées. Vrai ou faux, c'était déjà une idée de Jules Verne.

    C'est l'histoire d'une île dotée d'hélices et donc se déplaçant, d"égageant déjà le concept de la micronation qui surgira quelques décennies plus tard.

     

    Une couverture de 1937

    L'Ile à hélice  -  Jules Verne


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  • Magellan  -  Stefan Sweig

    Traduction d'Alzir Hella ;

    Le Livre de Poche ;  7 mars 2012 ;  288 p.;  7€30.

    Présentation officielle : En 1518, un Portugais exilé du nom de Magellan convainc le roi d'Espagne, Charles Quint, d'un projet fou : "Il existe un passage conduisant de l'océan Atlantique à l'océan Indien. Donnez-moi une flotte et je vous le montrerai et je ferai le tour de la terre en allant de l'est à l'ouest." Partie en 1519, l'expédition reviendra trois ans plus tard, disloquée, victorieuse. Malgré les fausses cartes et les mutineries, le froid, la faim et les maladies, Magellan a forcé le détroit qui porte aujourd'hui son nom et vaincu le Pacifique, inconnu à l'époque.
    Un destin héroïque magistralement conté et réfléchi par Zweig.

    Magellan  -  Stefan Sweig


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  • La Rédaction

    L'actuel Géo est consacré aux routes mythiques.

    En lien notre dernier article sur ce sujet des routes mythiques. La Route 66 illustrée sur la couverture est le grand périple des Harley et relie d'Est en Ouest sur près de 4000 km, de l'Illinois à la Californie.

    Géo


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  • Le récif maudit  -  Henry de Monfreid

    Arthaud ; à paraître le 6 Juin 2018 ;  roman ;  21€.

    Le récif maudit  -  Henry de Monfreid

    Présentation officielle : Dans l’archipel de Dahalak, au sud de la mer Rouge, territoire interdit aux Européens non convertis, arrive par mer calme une yole à la voile gracieusement tendue. Kassim est à son bord. Beau garçon, courageux jusqu’à en être féroce dans le combat, aussi pauvre que loyal, ce jeune pêcheur yéménite et contrebandier croise le regard d’Amina, fille du riche propriétaire des lieux.
    Dès lors, tout se dérègle… L’aventure s’emballe… Anko, le Soudanais, ivre de jalousie, ne rêve que de meurtre. Abdulfat, représentant de l’Emir, offre des colliers de nacre, lâche ses tueurs et supprime les témoins pendant que des pirates laissent des cadaves enterrés sous les sables…
    Quant à Kassim, s’il survit à ces intrigues, il devra faire ses preuves en plongeant dans le golfe Persique. Le prix de son amour se trouve là, parmi les requins, délicatement posé sur les fonds du récif maudit…


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  • 7 routes mythiques  -  Alain Musset

    Maria Cecilia D'Ercole, Nathalie Cerezales, François-Bernard Huygues

    Quand l'histoire se mêle à la légende ;

    Armand Colin ;  2 mai 2018 ;  160 p.;  24€90.

    7 routes mythiques  -  Alain Musset

    Qui n’a jamais songé à enfourcher une Harley pour se lancer à la conquête de la célèbre Route 66 ? Découvrir l’horizon infini des anciennes routes de la soie ? Partir en trek sur le Qhapaq Ñan, le chemin autrefois emprunté par les Incas ? Ou retrouver l’esprit sixties de notre emblématique Nationale 7 ?

    Itinéraire de vacances, voie culturelle, tracé sportif... les routes nous font voyager et rêver d’évasion. Et quand l’histoire se mêle à la légende, ces simples itinéraires unissant deux points sur une carte deviennent des mythes universels qui traversent les âges et perdurent dans la mémoire collective.

    Historiens, géographes et anthropologues ont partagé leur passion avec des dessinateurs et des dessinatrices de bande dessinée pour raconter la vie de ces routes devenues mythiques, conçues, vécues et parfois mises en scène comme un grand décor de théâtre à l’échelle d’un pays voire d’un continent. Cette alliance inattendue éclaire chacun de ces chemins d’une lumière originale, qui fera rêver à de possibles voyages…

     


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  • La cité perdue du dieu singe - Douglas Preston

    Albin Michel ;  28 mars 2018 ;  382 p.; 24€.

    La cité perdue du dieu singe - Douglas Preston

    Présentation officielle : Un voyage au cœur d’une des régions les plus sauvages de la planète sur les traces d’une cité mythique et d’une civilisation disparue.

    Bienvenue dans l’impénétrable jungle de la Mosquitia, dans le nord-est du Honduras. C’est là que s’est aventuré le romancier et journaliste Douglas Preston aux côtés d’une équipe de scientifiques pour lever le voile sur l’un des derniers mystères de notre temps : la fameuse Cité blanche, ou Cité du dieu singe, qu’évoquait Hernán Cortès au XVIe siècle et que personne à ce jour n’avait réussi à localiser.

    Ancienne malédiction, jaguars et serpents mortels, parasites mangeurs de chair et maladie incurable, controverse scientifique… Ce récit digne des aventures d’Indiana Jones et riche d’enseignements sur la plus importante découverte archéologique de ce début de XXIe siècle remet en perspective ce que l’on croyait savoir des civilisations préhispaniques, à l’heure où la mondialisation et le réchauffement climatique menacent de condamner notre monde au sort tragique de cette cité mystérieusement disparue.


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  • L'Europe et les géographes arabes du Moyen Age - Jean-Charles Ducène

    CNRS Editions ;  22 mars 2018 ;  504 p.;  27€.

    L'Europe et les géographes arabes du Moyen Age - Jean-Charles Ducène

    Présentation officielle : « La grande terre » : ainsi les géographes arabes du Moyen Âge désignaient-ils la vaste Europe, espace perçu comme une mosaïque de peuples mouvants qu’ils ne cessèrent jamais d’étudier et de cartographier. Comment comprendre, de leur point de vue, cette représentation géographique d’un continent à la fois inconnu et familier ? C’est à ce décentrement du regard que nous convie Jean-Charles Ducène au fil de cette étude fondée sur un corpus de sources d’une impressionnante richesse.

    Au début du IXe siècle, les géographes arabes considèrent l’Europe comme un ensemble flou de populations, principalement chrétiennes mais encore païennes loin de la Méditerranée, alors que deux villes se détachent entre légende et réalité, Rome et Byzance. Cet ensemble se structure au fil du temps en pouvoirs étatiques et se couvre de villes, décrites par ces géographes comme des lieux urbanisés et des centres économiques insérés dans un réseau réticulaire de routes, qui s’étendent jusqu’en Scandinavie et à la Volga. Mais quand ces pouvoirs se projettent en Méditerranée et empiètent sur les territoires musulmans, c’est une représentation plus géopolitique qui se construit.

    De la sorte, ce livre parcourant six siècles de littérature montre que « l’Europe » n’est pas apparue aux savants arabes une et indivisible, mais au contraire infiniment diverse et en mouvement.


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