• La Traversée des Alpes  -  Antoine de Baecque

    Folio ;  11 oct. 2018 ;   639 p.;   10€20.

    Nous vous laissons sur cette note de voyage, la dernière de l'année !

    Présentation officielle : Le 6 septembre 2009, Antoine de Baecque se lance sur le GR5, pour une «Grande Traversée» solitaire des Alpes, depuis le lac Léman jusqu’à la Méditerranée. De cette aventure, il a tiré un essai d’histoire marchée, mêlant des études savantes sur les Alpes et l'aménagement de la montagne, et une recherche personnelle, «par les pieds», attentive au corps. Cet exercice d’histoire expérimentale
    plonge dans l’histoire même de ce sentier, dans les strates séculaires laissées par les circulations alpines passées, tantôt chemin de pèlerinage, tantôt sentier commercial ou de contrebande, draille de la transhumance ou voie militaire.
    Il montre comment ce sentier s’est constitué en emblème, remontant à ses pionniers randonneurs, suivant ses «aménageurs», proposant une typologie de ses usages et une sociologie de ses usagers. Ainsi permet-il au lecteur lui-même de suivre, au rythme de la marche, le chemin qui va dans la montagne.

    La Traversée des Alpes  -  Antoine de Baecque


    votre commentaire
  • La Rédaction

    Chevalerie de fantaisie : L'Ordre de l'Étoile

    Attention à certains ordres prétendument de chevalerie, qui sont des ordres de fantaisie.

    Notamment l'Ordre de l'Étoile, créé il y a quelques années par le défunt Comte de Paris.

    Que le défunt Prince ait voulu créer un Ordre, était son droit. Et là, nous nous démarquons des pénibles.

    Mais il se trouve que l'Ordre de l'Étoile ne peut prétendre qu'à la qualification de fantaisiste.

    Il est regrettable que Léa de Belgique soit annoncée en janvier pour la prochaine réunion de cette organisation dont la seule qualité est d'être fantaisiste.

    Il serait trop long de l'expliquer : qu'on s'en débrouille !

    En matière d'ordre de chevalerie, être qualifié de fantaisiste signifie un peu plus que la seule et bonne fantaisie. La Chevalerie n'existe plus. Celle qui subsiste dans des ordres prestigieux, (Malte) n'est qu'une vague chevalerie d'esprit. Elle est une chevalerie nominale qui, la plupart du temps, sert à rappeler l'héroïsme et le prestige des anciens grands Ordres.

    *

    Il suffira de dire, pour compléter cet article, que l'Ordre de l'Étoile n'a rien d'un ordre sérieux. Il aurait fallu, pour le moins, ne pas l'établir sur des personnages dont la seule existence, dans la proximité du défunt Comte de Paris, rendait fantaisiste toute la démarche orléane. Sans eux, la construction, pourtant assez étrange de l'ordre, réunissant des résurgences suscitées pour la cause d'ordres qui n'avait pas grand chose en commun, aurait pu passer pour autre chose qu'un attrape-gogos. 


    votre commentaire
  • La Rédaction

     

    La presse a annoncé le suicide de l'écrivain Ari Mickaël Behn, ex-époux de la Princesse Martha Luise, qui souffrait de troubles mentaux, survenu le 25 décembre.

    Martha Louise et Ari s'étaient mariés en 2002, séparés en août 2016, et étaient les parents de trois filles.

    Le roi Harald a rendu un hommage chaleureux à son ex-gendre, de même de la Prince Haakon et la Princesse Mette-Marit.

    En 2018, l'écrivain avait relaté ses troubles mentaux dans son dernier livre, Inferno.

     

    image Reuters

    Mort d'Ari Behn, ex-mari de la Princesse Martha Louise de Suède

    image Gala

    Mort d'Ari Behn, ex-mari de la Princesse Martha Louise de Suède


    2 commentaires
  • Vous êtes sur le Flux principal de RoyautéNews

     

    Entre Noël et le Nouvel An    Bilan de l'année royale

    Joyeux Noël à tous ! Retour mercredi !

    Flux principal de RoyautéNews

    Merci cette année encore à PetiteMimine ! Pour cette crèche créée par Alice.


    2 commentaires
  • La Rédaction

    Le meilleur des systèmes théoriques de gouvernement

    Ce système dont nous voulons vanter les mérites a ceci d'utopique qu'il ne peut s'appliquer en l'actuelle République Française.

    Il est l'antithèse des vices qui affectent aussi bien les rouages du fonctionnement institutionnel actuel de la république, que les mentalités.

    Sa réussite au contraire, supposerait, à l'image par exemple du fondateur de la Ve République, un véritable esprit anti-partis. Mais les hommes ont conservé l'apparente ossature de la Ve pour l'employer à un tout autre système. Ces vices fois évacués par l'imagination, ce que nous pourrions appeler la Cohabitation consentie serait pour nous le meilleur des systèmes de gouvernement. 

    Il n'existe aucun système idéal, mais on peut approcher, en théorie du moins, le moins pire. Il correspondrait à un peuple équilibré, ayant trouvé une lucidité... et la France est loin du compte. Mais il est une première marche de compréhension vers un meilleur avenir, possible une fois balayés les circuits auto-générés de captation du pouvoir par les mêmes au profit des mêmes.

    Prenons, pour comprendre, la 1ère Cohabitation, qui eut lieu entre 1986 et 1988. Elle n'a été qu'un échec, comme la 2nde (1993-1995) que pour les egos des technocrates et des politiciens (1). A l'Elysée, Mitterrand, revêtu du suffrage pour sept ans. La majorité parlementaire bascule. Mitterrand nomme Chirac Premier ministre, évitant de choisir Giscard qui était l'un des possibles. A partir de là, tout le monde - ou presque - est représenté : la gauche, par Mitterrand qui campe un rôle de surveillance et de recours, presque de sage. A Matignon, Chirac, qui satisfait en gros la Droite.

    Mais le vrai pivot de la réforme, et elle n'est pas la moindre, puisqu'il s'agit alors de dénationaliser... où la Gauche s'était empêtrée en nationalisant, et là, c'est Balladur qui opère. Il est le ministre le plus important, puisqu'il coiffe les finances et l'économie, ainsi que le budget à travers un ou plusieurs "sous-ministres". Balladur est le seul ministre d'État. Toute décision importante passe par Balladur, Chirac ne décide rien d'essentiel en économie du moins, sans l'aval de son mentor. À Balladur, la politique essentielle du moment, à Chirac, l'occupation du terrain politique et les moulinets de bras. Cette situation satisfait les Français désireux de revanche, et ceux qui désirent des avancées pragmatiques, du moins à Droite.

    Où il faut en venir, c'est cela : choisir, par le vote, un homme de long terme à la présidence. Et choisir, sans rompre l'exercice de celui-ci, la politique immédiate. Si possible pour l'exercer, un Premier ministre et une équipe de l'autre versant, de l'autre moitié du pays, que le Président. Si le vers est dans le fruit, il le sera pour tout le monde, en même temps. 

    C'est ici que se dégage le rôle essentiel du Président : celui-ci ne peut s'atteler à une tâche élevée, et ne plus servir de mouche du coche dans les petites questions du quotidien.

    La leçon à retenir,  spécialement dans la 1ère Cohabitation, est l'existence d'un trio. Et c'est là que nous voulons en venir : A/ Situation de long terme, pour un Président. B/ un chef politique, chef de gouvernement. C/ L'homme-pivot (Vice-Premier Ministre) qui garantit le sérieux du navire, le super-ministre, qui évite faillites et aventurisme. Celui-ci doit être choisi pour ses compétences et être issu de la société civile, de même, d'ailleurs que le Président. 

    C'est ce système qui prévaut au Japon : le MITI, qui réunit six ou sept ministères essentiels sous la même main : économie, finances, budget, industrie, transports, etc. On ne peut pas dire que le Japon puisse faire figure pâle en matière de leadership économique.

    Le modèle a failli échoir à Henri de Castries, que Sarkozy voulait faire entrer au gouvernement. On dit que si ce projet ne s'est pas conclu, c'est parce que l'hyper-président, considérant le Premier ministre comme "un collaborateur", ne pouvait confier un super-ministère, même à un technicien.

    Après cette idée en matière, nous irons plus loin, dans notre contribution au renouvellement des institutions.

     

    1. Ne parlons pas ici de la 3ème cohabitation, Chirac-Jospin.

    21 Décembre : la meilleure description de ce système théorique que nous avons trouvée : La Cohabitation organique.


    votre commentaire
  • La Rédaction

     

    Le Prince de Galles et la Duchesse de Cornouailles adressent leurs vœux de Joyeux Noël et de Nouvel An.

    Charles d'Angleterre et Camilla adressent leurs voeux de Noël


    2 commentaires
  • La Rédaction

    Le Prince Philippe à l'hôpital par précaution

    Le Prince Philippe d'Edimbourg est arrivé ce matin en observation à l'hôpital Edward VII afin de parer éventuellement et d'assurer le traitement de quelques ennuis de santé déjà observés.

    Le Prince consort d'Angleterre est âgé de quatre-vingt-dix-huit ans. Nous espérons que sa santé ne laissera aucune trace de ces ennuis.

    Le Prince Philippe à l'hôpital par précaution

    Steve Parsons / POOL / AFP

     


    2 commentaires
  • La Rédaction

    Un nouvel État en création : Bougainville

     

    RoyautéNews soutient le processus d'indépendance de Bougainville, dont la population mélanésienne a voté à près de 98% son indépendance.

    Cette consultation a été observée par l'ONU et António Guterres, son secrétaire général, a salué "l'organisation réussie du referendum".

    Ce réferendum est la première étape pour l'indépendance souhaitée de la papouasie-Nouvelle-Guinée.

    L'Ile tient son nom du célèbre explorateur français Louis-Antoine de Bougainville.

    RoyautéNews est fidèle à son habitude de soutenir les populations en voie d'autonomie ou d'indépendance.

     


    4 commentaires
  • Journal intégral  1815-1818  -  Général Gourgaud

    Présentation de Jacques Macé ;

    Perrin ;   31 oct. 2019 ;   860 p.;    32€.

    Présentation officielle : Après l’édition originale du Mémorial de Las Cases, « La Bibliothèque de Sainte-Hélène », dirigée et présentée par Thierry Lentz, propose un document exceptionnel qui le complète et le prolonge. Il s’agit du journal de Gaspard Gourgaud (1783-1852), premier officier d’ordonnance de Napoléon, qui fait le choix de l’accompagner en exil avec Las Cases, Bertrand et Montholon (que l’on nommera « les quatre évangélistes »).
    Notant au jour le jour tout ce qui lui arrive jusqu’à son départ forcé, Gourgaud offre un tableau d’une franchise rare, parfois cru, de la vie intime de la petite colonie sur l’île, en particulier de ses violents déchirements internes, notamment ceux opposant Gourgaud à Las Cases puis aux Montholon. La figure centrale de l’Empereur, envers laquelle l’auteur éprouve des sentiments allant de l’idolâtrie à la haine, est au cœur de chacune des pages.
    Après le prophète mis en scène par Las Cases, le lecteur découvrira le dernier Napoléon intime, oscillant entre espoirs et amertume, usé par un entourage qu’il ne parvient pas à maîtriser et une solitude qui gagne. Publié seulement deux fois sous une forme expurgée (de ses passages les plus virulents), voici ce texte capital édité pour la première fois dans son intégralité, enrichi d’un appareil critique de premier ordre rédigé par Jacques Macé, biographe de référence de Gourgaud.
     
    « Le seul et capital témoignage de la vie à Sainte-Hélène », affirme l’historien et homme politique anglais Lord Rosebery.

    Journal intégral  1815-1818  -  Gaspard Gourgaud


    votre commentaire
  • Le Général Bertrand  -  Hervé Deguines

    Préface de David Chanteranne ;

    SOTECA ;  13 nov. 2019 ;   213 p.;   23€.

    Présentation par Decitre : En cette année célébrant le 250ème anniversaire de la naissance de Napoléon, comment ne pas évoquer celui dont il fut le compagnon le plus proche, le plus fidèle, le plus désintéressé aussi. Homme de confiance, de conscience, homme de toutes le missions, Depuis la première campagne d'Italie jusqu'à cette île du bout du monde où il ferma les yeux du grand capitaine à Sainte-Hélène, Henri Gatien Bertrand a vécu près de 25 ans dans l'ombre de son maître avec un exceptionnel dévouement, avec discrétion, modestie.
    Tant au sein de la cour impériale, qu'aux armées, ou en exil, Bertrand a servi sans sourciller bien que tiraillé entre les devoirs de sa charge et l'amour fusionnel qui le reliait à son épouse Fanny, un couple exemplaire qu'aucun évènement n'a pu ébranler. Honoré, distingué par la qualité de ses services, ses faits d'armes, Bertrand n'a jamais voulu en tirer gloire. Après la disparition de l'Empire, Bertrand, homme d'engagement, de convictions humanistes, s'est penché sur le sort des esclaves, s'est fait le chantre de la liberté de la presse.
    Napoléon avait dit à Sainte-Hélène : "Bertrand est désormais identifié à mon sort, c'est devenu historique". La prédiction s'est vérifiée. Porté à le rejoindre par la volonté du peuple français, Bertrand repose aux Invalides.

    Le Général Bertrand  -  Hervé Degiuines

     


    votre commentaire
  • La Rédaction

    Le Château de Villebois-Lavalette

    Ce château est un des plus connus de la région d'Angoulême. C'est de cette demeure que l'acteur de cinéma et de théâtre, Bernard Lavalette qui vient de mourir à l'âge de 93 ans, tirait son nom de scène. Son grand-père l'avait acheté en 1914, et il fut cédé à un nouveau propriétaire en l'an 2000 après que l'acteur et son frère, aidés de la municipalité et de l'association des amis de Villebois-Lavelette aient redressé les remparts.

    Il fut le berceau d'une puissante maison féodale, celle des sires de Villebois-Mareuil.

    La localité tire son nom du célèbre duc d'Epernon, qui fut son propriétaire, du nom de sa qualité de seigneur de Lavalette.

    Plus tard, il fut acquis par une tante par alliance de celle qu'on appelait la belle Madame de Parabère(1), qui fut aussi la célèbre maîtresse du Régent.
    C'est là fut entièrement rebâti à partir de 1667, sur les fondements anciens. Ce que l'on voit aujourd'hui provient de ce nouveau château, rebâti à nouveau au 19e s.

     

    Le château et le village sont entièrement classés Monument Historique.

    Le Château de Villebois-Lavalette

    Photographies

    1) Yelp.fr ;   2) Le site officiel de Villebois-Lavalette ; 3) infiniment-charentes.com

    1. Marie-Madeleine de La Vieuville


    votre commentaire
  •  

    Entre Noël et le Nouvel An    Bilan de l'année royale

    ( ___________ )

    le 16 déc 2019

    Vous êtes sur le Flux principal de RoyautéNews

     

    La semaine prochaine notre système de gouvernement idéal

    Bilan de l'année royale

     


    votre commentaire
  • Complicités animales  -  Anny Duperey

    avec Jean-Philippe Noël ;  70 histoires vraies ;

    Cherche midi ;  31 oct. 2019 ;   261 p.;   17€50.

    Présentation officielle : Un gorille qui sauve un enfant, des fourmis qui ne laissent pas tomber leurs blessés, un chat qui accompagne des malades dans leurs derniers moments, des vaches qui se lient d'amitié, des chiens qui portent secours à leur maître... Empathie, entraide, amitié, compassion, coopération, il y a peu de temps, ces mots n'étaient réservés qu'aux seuls humains. Aujourd'hui, l'idée que les animaux sont des machines mues par leur instinct a fait son temps.
    La science reconnaît que les bêtes agissent individuellement selon des sentiments qui leur sont propres, et que la loi de la jungle n'est pas celle du plus fort, mais, plus souvent qu'on ne le croit, celle de la main - patte - tendue. La comédienne et romancière Anny Duperey et le journaliste spécialiste des animaux jean-Philippe Noël (qui collabore notamment à France Inter, Science et vie, 30 millions d'amis) ont réuni plus de 70 belles histoires.
    Choisies aussi bien dans la littérature scientifique que dans notre quotidien, elles dévoilent que les animaux ont de grandes leçons d'humanité à nous offrir...

    Complicités animales  -  Anny Duperey

     


    1 commentaire
  • Encore plus de bonbons sur la langue - Muriel Gilbert

    Vuibert ;    août 2019 ;   224 p.;    1790.

    Présentation officielle : Amis des mots, phobiques de l’orthographe et amateurs de la langue de Molière vont se frotter les mains : Muriel Gilbert est de retour avec un livre malin, ludique et désopilant pour tous les amoureux du français.

    En une centaine de chroniques, la plus célèbre des correctrices distille ses petits conseils et déchiffre les excentricités de notre langue.

    Elle tente par exemple de nous réconcilier avec la ponctuation, fait le point sur ce qu’on appelle les signes diacritiques, ou lève le voile sur les mystères de l’impératif. Le tout en répondant à un tas de questions que l’on n’oserait jamais se poser : comment accorder le pronom « on » ? Faut-il dire « c’est les vacances » ou « ce sont les vacances » ?

    Pourquoi écrit-on « finiS ta soupe », mais « mangE ta soupe » ?

    Des textes aussi courts qu’éclairants qui mettent la langue française et ses mystères à la portée de tous.

    Encore plus de bonbons sur la lange - Muriel Gilbert


    votre commentaire
  • Lucien Bonaparte  -  Cédric Lewandowski

    Le prince républicain ;

    Passés / Composés ;   29 oct. 2019 ;   464 p.;   24€.

    Présentation officielle : Lucien Bonaparte aurait pu se contenter d’être le frère de l’Empereur. Son intelligence, sa passion de la politique et son courage en ont décidé autrement. Révolutionnaire, député, président du Conseil des Cinq-Cents, sauveur du coup d’État du 18 brumaire, ministre de l’Intérieur avant même d’avoir 25 ans, il appartient à ceux qui savent brusquer les événements pour changer le cours de l’histoire.

    À l’autoritarisme de Napoléon, qui n’a eu de cesse de minimiser l’importance du rôle de ce jeune frère dans son ascension, Lucien Bonaparte préfère la liberté. Par conviction autant que par orgueil. Parfois avec regrets et amertume. Du pouvoir à l’exil, du chaos de la Révolution française au calme de sa retraite italienne, son parcours politique et personnel n’emprunte jamais les chemins déjà tracés. Devenu prince de Canino par la grâce du pape Pie VII, il reste profondément attaché à la République qu’il espère voir triompher un jour. Républicain de cœur, prince de circonstance, Lucien Bonaparte est un prince républicain.

    Commentaire de RoyautéNews : Si Lucien a voulu conserver sa liberté vis-à-vis de Napoléon, son attachement à la République, celle des débuts et qui se pensait pure, fut peut-être ensuite le contrepoint de cette liberté, comme un port d'attache, et ne devrait-on dire, qu'elle passait surtout par l'anti-napoléonisme. Tout autant qu'il fut attaché à recevoir de nombreuses qualités, tant étrangères que françaises.

    Lucien Bonaparte  -  Cédric Lewandowski


    votre commentaire
  • Louis de Bourbon Condé, comte de Clermont - Jean-Pierre Thomas

    Un prince anticonformiste au siècle des lumières ;

    ECE-D ;   15 oct. 2019 ;   300 p.;   25€.

    Extrait officiel : Jamais ouvrage littéraire ne rendit hommage avec autant de fidélité à Louis de Bourbon-Condé, un homme exceptionnel d'honnêteté, de lucidité, de moralité et d'exemplarité. Louis de Bourbon-Condé, Franc-Maçon, fut, d'un certain point de vue, plus lumineux que le roi soleil. Il s'opposa à la politique de son cousin Louis XV, lui aussi Franc-Maçon, initié à la Loge des " Petits Appartements " à Versailles.
    Petit-fils de Louis XIV, Louis de Bourbon-Condé, prince du Sang et comte de Clermont (1709-1771) mena une existence pour le moins singulière : tonsuré à neuf ans, pour être consacré à l'Eglise, il reçut le bénéfice de plusieurs abbayes, dont Saint-Germain-des-Prés, à Paris, mais appelé par un désir de gloire, n'en devint pas moins maréchal de camp des armées du Roi, ce qui le fit barouder sur les champs de bataille de la Guerre de Sept Ans.
    Homme d'esprit à la bonhomie proverbiale, ami de Voltaire, qui l'a surnommé le prince de raison, fondateur de la Société des Arts, dans son hôtel du Petit Luxembourg, créateur d'un théâtre dans son château de Berny, à Fresnes, où il entretint une troupe d'acteurs et de musiciens, il fut encore un opposant à la politique de son cousin Louis XV, dont il avait été pourtant, enfant, le compagnon de jeux.
    Personnage pour le moins atypique, ce grand amateur de femmes, les danseuses en particulier, exerça, enfin, trois décennies durant, la charge de Grand Maître de la Grande Loge de France.

    Commentaire de RoyautéNews : La position de Grand-Maître du Prince Louis de Bourbon-Condé à la Franc-Maçonnerie, fut démontrée par l'évidence et par quelques auteurs, dont certains, francs-maçons, comme un honneur que l'on proposait à un prince de la famille royale, en échange de sa protection, à une époque où l'appartenance à cette organisation n'était ni compromettante ni sulfureuse. A ce marché de dupes, princes et grands seigneurs eurent le dos large, autant que le nez bouché.

     

    Louis de Bourbon Condé, comte de Clermont - Jean-Pierre Thomas


    votre commentaire
  • La Rédaction

    Don Juan de Orleans

    « Si la monarchie revenait, ce serait sympa ! ».

    Le nouvel exercice du Comte de Paris, qui s'exprime avec hauteur de vue rare dans l'interview qu'il a donnée à un magazine de cigares.

    Le jeune prince  surfe sur la décontraction, une vertu qui lui est naturelle, et certainement, ses quelques fans s'y reconnaîtront. Le terrain est soigneusement balisé. On y apprend par exemple,  (dans l'introduction) que "si la monarchie était restaurée en France, il règnerait sous le nom de Jean IV." L'important, pour réussir, est de ne jamais douter. Nous ne saurions, nous, mettre en doute une évidence si forte, répétée sans rire un si grand nombre de fois par Point de Vue, au sujet de ses grands parents...

    Son avis sur les partis royalistes intéressera les ethnologues sociaux car elle émane de la plus haute fumée : d'ailleurs résumés dans un tour de passe-passe princier à trois groupes, auxquels il attribue à tous, très simplement le label de parti (c'est vrai pour l'Alliance Royale) et à la Nouvelle Action Royaliste et L'Action Française, des mouvements politiques, et c'est différent. Pour dire, qu'à son inverse, eux ne prévoient pas dans leurs carnets l'intérêt général... ce qui fera plaisir sincèrement à tout le monde.

    Mais comme il le souligne, ils sont peu nombreux. Prenons en note ! D'autant que les autres soutiens ne sont pas évoqués.

    A la décharge de Juan, il s'est présenté comme né Jean d'Orléans, et c'est à l'interviewer que l'on doit le titre de l'article: Jean de France, comte de Paris « Si la monarchie revenait, ce serait sympa ! ».

    Les  fans actuels des Orléans, peut-être devenus pour quelques-uns des traditionnels bobos à la cool, type hors sol, ne doivent plus trop se faire de souci avec un tel missile de croisière qui va déchirer la toile. Leur prince se charge de la comm !

    Si Juan est, comme il le confesse, entre deux chaises, nous, nous sommes le cul par terre.

     

    Reconnaissons au moins que ce sont les Gilets Jaunes qui vont bien se reconnaître là-dedans.

    L'article

    A diffuser abondamment.

     


    4 commentaires
  • Une juvénile fureur  -  Bénédicte Vergez-Chaignon

    Bonnier de la Chapelle, l'assassin de l'amiral Darlan ;

    Perrin ;  26 sept. 2019 ;   464 p.;  24€.

    Commentaire de RoyautéNews : La présentation de ce livre est, pour certains aspects, trop simple. Étrange supposition, qu'une particule, à cette époque, pût être un indice d'appartenance monarchique... Rétablissons aussi l'écriture exacte de ce nom, avec sa majuscule : Bonnier de La Chapelle. Bien que du point de vue de la recherche historique ce ne soit pas de prime urgence.

    Les témoignages nombreux et solides de l'appartenance de Fernand aux Corps Francs suffisent pour ne pas balancer. Quant à la déclaration de son père, elle n'est probablement qu'une profession de haine et de déni vis-à-vis d'un milieu aristocratique dont est issue cette famille. S'il fut un jeune homme d'idéal, il pouvait être attiré, ç'eût été naturel, quitte à sauter une ou deux générations, par des modèles non décadents. Que prétend démontrer le fait qu'il ne soit plus, au moment de son geste, membre des Chantiers de Jeunesse ?.. S'il est vrai que Fernand ne fut pas certainement monarchiste- encore qu'il eût pu masquer par utilité cette possible conviction - il semble bien, toutes valeurs égales des témoignages et de ses propres dires, seulement connus par retranscription de ses déclarations faites après arrestation, qu'il ne fût pas monarchiste à l'origine, il semblait l'être devenu, sous la représentation de ses amis d'un avenir meilleur à reconstruire. Mais, après ces commentaires nous tenant à cœur, apprécions maintenant le travail très appréciable auquel l'auteur nous a habitués.

    Présentation officielle : Le garçon qui tua l'amiral Darlan

    L’amiral Darlan, ancien chef du gouvernement de Vichy, haut-commissaire de la France en Afrique, est assassiné à Alger, le 24 décembre 1942, par Fernand Bonnier de la Chapelle, fusillé le surlendemain. Le nom du meurtrier se retrouve au détour de tous les ouvrages traitant des événements de la Seconde Guerre mondiale. Il est le prototype de l’illustre inconnu qui, agent supposé inconscient d’un complot qui le dépasse, entre abruptement dans l’Histoire pour en sortir aussitôt.
    De fait, que sait-on de lui ? Il avait 20 ans. On dit qu’il aurait appartenu aux Chantiers de la jeunesse ou aux Corps francs d’Afrique. On répète qu’il était royaliste – sa particule semble corroborer ces opinions monarchistes. Seulement, Fernand Bonnier de la Chapelle n’appartenait plus aux Chantiers de la jeunesse et il n’a jamais fait partie des Corps francs d’Afrique. Sa particule n’est qu’un leurre et « dans ses veines, écrira son père, ne coulait que le sang rouge des vrais républicains ».
    Issu d’une famille aventureuse, mais éduqué au sein d’une bourgeoisie fortunée et progressiste, Fernand Bonnier de la Chapelle n’eut, à partir de la défaite de 1940, qu’un rêve : partir en Angleterre pour se battre et faire quelque chose de grand. Un rêve sans cesse empêché qui devait le conduire à rencontrer tout autrement sa destinée, la veille de Noël 1942.
    À l’aide d’archives totalement inédites, Bénédicte Vergez-Chaignon, tenant son public en haleine de bout en bout, retrace pour la première fois le parcours de celui dont le général de Gaulle écrivit qu’il avait agi soulevé par une « juvénile fureur ».

    Une juvénile fureur  -  Bénédicte Vergez-Chaignon


    votre commentaire
  • La Russie et la France  - Hélène Carrère d'Encausse

    Fayard  ;   20 nov. 2019 ;  448 p.;  23€.

    Présentation officielle : Quel roman que celui de la longue relation – trois siècles – qui tant de fois attira, unit, opposa, réconcilia la Russie et la France!

    La Russie, État-continent qui s’étend en Europe et en Asie, s’est toujours revendiqué puissance européenne. Et l’Europe, pour la Russie, fut d’abord et toujours la France. Celle de Louis XIV, des Lumières, de la Révolution et de l’Empire, des idées, de la langue, de la culture, de la liberté et de la puissance. Durant trois siècles, cette France a fasciné tous les souverains Romanov, acharnés à s’en faire reconnaître, accepter, aimer, à se voir accorder le statut de puissance égale de la France.

    La France y opposa durablement méfiance et hostilité, voyant dans la Russie un pays attardé, barbare, étranger à l’Europe et dangereux, avant de s’y allier lorsque le puissant Empire allemand lui imposa ce tournant. Durant trois siècles, la relation heurtée de ces deux pays a constitué une part essentielle de l’histoire européenne avant de sombrer dans le grand cataclysme de la Première Guerre mondiale.

    Cet ouvrage reconstitue cette longue relation franco-russe, il a aussi pour but d’en rechercher les constantes et peut-être un éclairage pour un présent inquiétant et difficile.

    La Russie et la France  - Hélène Carrère d'Encausse


    votre commentaire
  • Histoire du Canada  Biographie d'une nation  -  Daniel de Montplaisir

    Perrin ;   10 oct. 2019 ;   25€.

    Présentation officielle : L'histoire méconnue du Canada, des origines à nos jours.

    Deuxième pays du monde par la superficie, dixième puissance économique peuplée de seulement 37 millions d’habitants, principal partenaire des États-Unis et, avec lui, colocataire de l’Amérique du Nord, mais fortement attachée à ses doubles racines européennes, la nation canadienne fait souvent figure d’État modèle aux chapitres des libertés publiques, des droits de l’homme et de la femme, de la démocratie, du respect de l’environnement et de la préservation de la paix. Les sondages d’opinion en font régulièrement le pays préféré des Français et l’un de ceux où il est le plus agréable de vivre.
    Pourtant, le Canada s’est bâti à coups de conflits ethniques, de guerres étrangères, de tentations séparatistes. Parfois menacé de disparition mais retrouvant toujours une cohésion nationale qui surprend les Canadiens eux-mêmes, le pays des lacs, des neiges et des forêts a construit son identité et pris sa place parmi les nations qui comptent. Les difficultés qu’il lui reste à surmonter lui conservent une partie de cet esprit pionnier qui animait déjà Cartier, Champlain et Montcalm, puis la longue liste de ses hommes d’État depuis le premier gouverneur britannique jusqu’à son plus récent Premier ministre. Daniel de Montplaisir, qui y réside, brosse avec talent et passion l’histoire méconnue et captivante de ce pays-contient qui porte fièrement pour devise « A mari usque ad mare » – « D’un océan à l’autre ».

    Histoire du Canada  -  Daniel de Montplaisir


    votre commentaire
  • Cantine vagabonde  - Lila Djeddi

    Tana ;    192 p.;  22€.

    Le retour de Lila !  RN 1 

    Cantine vagabonde  - Lila Djeddi

    Présentation officielle : Derrière cette Cantine Vagabonde se cache une petite cuisine soignée, pleine de poésie et de joie, qui puise de-ci de-là dans les différentes cultures et leurs multiples ingrédients, un voyage intérieur où l'on n'est pas à l'abri d'une heureuse surprise en ouvrant son champ des possibles. Lila Djeddi, cuisinière humaniste, propose de changer notre regard sur la cuisine de tous les jours, pour donner plus que tout du sens à ce geste essentiel, pour y mettre de l'engagement citoyen, de la réflexion, aussi, pour trouver les petites astuces d'organisation qui allègent notre charge mentale, pour être dans le partage, la beauté et la gourmandise, et ce plusieurs fois par jour.
    Remercier par un contrat solidaire un producteur qui nous nourrit, acheter en vrac, troquer, se grouper, faire parfois avec seulement quelques restes, s'organiser quand on aime paresser, accepter la contrainte, qui pousse à expérimenter et à créer, boycotter quand il le faut, éveiller les sens et se remplir le coeur... autant d'idées réjouissantes qu'elle nous livre dans son manifeste du gai manger pour se régaler d'une cuisine délicate.
    Et de son carnet de recettes, elle tire une douceur de vivre qui rend heureux. Poires rôties au cumin, crème coco-cardamome, crunchy noisette, guacamole fruité à la pomme, tortillas de navets primeur, petits pois et coulis de tomates à l'estragon, salade de pastèque et de courgette jaune, oignon rose, menthe, roquette, céleri-branche et cacahuète grillée... : petit à petit, tout prend du sens, tout sonne juste.


    votre commentaire
  • RN 2 et La Rédaction

     

    La Grande Duchesse Héritière de Luxembourg, épouse du Grand-Duc Héritier Guillaume, attend leur premier enfant dont la naissance est prévue pour le moi de mai 2020.

    C'est ce qu'a annoncé la cour le 6 décembre.

    Cet enfant sera l'héritier, quel que soit son sexe, d'après les règles de succession luxembourgeoise.

     

    Naissance annoncée du futur héritier du Luxembourg

    © Cour grand-ducale / Marion Dessard


    2 commentaires
  • La Rédaction

    Collections de Ribes

    Les 11 et 12 décembre 2019 auront lieu deux ventes par Sotheby's à Paris d'une partie des prestigieuses collections du comte et de la comtesse de Ribes.

    Tableaux et objets d'art, meubles, puis livres et manuscrits de la bibliothèque du comte de Ribes, font l'objet de ces ventes.

     

    Par ailleurs la galerie des trésors sont exposés dès maintenant à la galerie pour une vente événement, dont le produit sera reversé à des œuvres caritatives.

     

    Nous vous présenterons ultérieurement le comte et la comtesse de Ribes, personnages essentiels de la vie mondaine et artistique du 20e siècle, animateurs de ce que l'on a appelé la Café Society.


    votre commentaire
  • La Rédaction

    Nous l'avions dit, déjà, le public conteste, à juste titre, et ce n'est pas nouveau, que l'ordre national français par excellence, La Légion d'Honneur, soit attribuée aussi bien à des soldats tués à l'occasion de leurs missions, et des footballeurs. Cela ne passe pas, et continue de ne pas passer.

    Le site Aleteia (Clic) relance cette discussion en ce sens.

     

    Ce qui est à critiquer est d'utiliser, au sens bas, de la part des pouvoirs gouvernants, la Légion d'Honneur comme un instrument politique.

    A côté de cela, les instance dirigeantes de l'Ordre, et en premier lieu, le Grand-Chancelier, (actuellement, le Général Puga, qui vient précisément de répéter à Paris-Match le 27 novembre que la Légion d'Honneur est donnée à tous depuis Napoléon) entretiennent par parti pris cette idée, car les a priori sont durs à cuire.

    La conception qui prévaut depuis quelques décennies n'est pas conforme à la tradition française instaurée par Napoléon, car le mode d'attribution a évolué de façon terne.

    Parce qu'on attribue de façon automatique, et non au mérite, le grade de chevalier à trop de fonctionnaires d'un certain échelon, ayant accompli un certain nombre d'années au sein de l'administration. On la distribue comme on doit en principe le faire de l'Ordre national du Mérite, créé spécialement à cette intention...

    Dans cette logique, et comme le fait Aleteia, on aboutit naturellement à la conclusion que l'on devrait créer u mérite sportif, ou un "ordre des arts et lettres" (mais celui-ci existe, il "appartient" au ministre de la Culture !).

    Ce que l'on sait moins est que c'est pour supprimer le nombre, jugé trop important, des divers ordres dont l'âge d'or fut la fin de la IIIème, et la IVème Républiques, que les Général de Gaulle les a supprimés leur substituant l'Ordre national du mérite.... On n'en sort pas. C'est l'attribution mal ciblée de la Légion d'Honneur qui doit être revisitée et nous espérons que le Général Puga l'entendra.

    Pourquoi la Médaille des actes de courage et de dévouement, qui était autrefois l'une des plus distinguées, est-elle mise de côté ? Parce que peut-être, c'est Louis XIV qui le premier l'a instaurée ? Si l'on trouve quelques articles la concernant sur le Net, c'est bien nouveau car il y a cinq ans, peut-être, il n'existait à son sujet pratiquement aucun article.

    Or c'est cette décoration, et pas une autre, que l'on aurait dû attribuer, du moins en premier lieu, à Marin, la Médaille des actes de courage et de dévouement.

    De même, les trois sauveteurs de la société nationale de sauvetage en mer auraient, certainement dû recevoir la Légion d'Honneur comme ils l'ont reçue, mais on aurait dû leur attribuer la Médaille des actes de courages et de dévouement, qui leur est par excellence dédiée !

    Sous Napoléon, les services ordinaires des grands fonctionnaires étaient rétribués par d'autres moyens qui n'existent plus : notamment par les titres.

    Ce qui manque, en France, est un, ou plusieurs ordres dynastiques.

       Médaille des actes de courage et de dévouement

    De l'octroi à bon escient des décorations, notamment Légion d'Honneur

    Cet article écrit dans la précipitation pourra être amélioré.


    2 commentaires
  • Les infréquentables frères Goncourt - Pierre Ménard

    Préface de Michel Winoch ;

    Tallandier ; paraîtra le 3 janv. 2020 ;  416 p.;   21€90.

    Présentation officielle : Edmond et Jules de Goncourt sont comme écrasés par leur nom. Si nul n’ignore le prix qu’ils ont fondé, l’oubli a frappé la vie et l’œuvre de ces deux frères qui se sont attaqués pendant près d’un demi-siècle à tous les genres littéraires, et plus encore au genre humain.

    Suivre les Goncourt, c’est courtiser la princesse Mathilde, dîner avec Zola, survivre à la Commune, passer des salons des Rothschild aux soupentes sordides et recevoir toute l’avant-garde artistique dans leur Grenier de la Villa Montmorency.

    Pamphlétaires incisifs, romanciers fondateurs du naturalisme, dramaturges à scandale, collectionneurs impénitents, ces langues de vipère ont légué à la postérité un cadeau empoisonné : un Journal secret qui fait d’eux les meilleurs chroniqueurs du XIXe siècle.

    Seule la méchanceté est gratuite, aussi les deux écrivains la dépensent-ils sans compter. Chaque page laisse éclater leur détestation des femmes, des parvenus, des Juifs, des artistes et de leurs familiers. On découvre Baudelaire ouvrant sa porte pour offrir aux voisins le spectacle du génie au travail, Flaubert invitant ses amis à déguster des « cervelles de bourgeois », les demi-mondaines étalant un luxe tapageur ou Napoléon III entouré d’une cour servile qui met en bouteilles l’eau de son bain…

    Réactionnaires ne jurant que par la révolution en art, aristocrates se piquant de faire entrer le bas peuple dans la littérature, les Goncourt offrent un regard aiguisé sur un monde en plein bouleversement, où, de guerres en révolutions, le paysan fait place à l’ouvrier, la bougie à l’ampoule et le cheval à l’automobile.

    Les infréquentables frères Goncourt - Pierre Ménard


    2 commentaires
  • Les carnets de cuisine de Toulouse-Lautrec - Muriel Lacroix ; Pascal Pringarbe

    S'encanailler à Paris ;  Éditions du Chêne ;   22 mai 2019 ;   252 p.;   29€90.

    Présentation officielle : Bon vivant aimant la bonne chère, le peintre Henri de Toulouse-Lautrec avait une passion pour la cuisine : il a écrit de nombreuses recettes originales et pleines d'humour. Cet ouvrage propose plus de 80 recettes canailles dans lesquelles s'exprime l'esprit de cet artiste attachant, curieux, débordant de vitalité... et de gourmandise !

    80 recettes écrites par Toulouse-Lautrec et son ami Maurice Joyant : bœuf à la Malromé, sauce Poulette, pâté de lapin artificiel, moules en brochette, etc., de quoi picorer quelques trouvailles !

    Une ambiance Montmartre, French Cancan pour évoquer le côté Paris canaille avec un stylisme Paris 1900 et des peintures, gravures, évoquant cette époque festive.

    Des textes et des citations qui donnent un écho joyeux à cette époque où le plaisir était roi !

    Les carnets de cuisine de Toulouse-Lautrec - Muriel Lacroix ; Pascal Pringarbe


    2 commentaires
  • Tyrannie  -  Richard Malka

    Grasset ;  roman 18 janv. 2018 ;   400 p.;   22€.

    Présentation officielle : Aux portes de l’Occident, un dictateur opprime son peuple au nom de la transparence et de la pureté. Dans cette prison à ciel ouvert, les enfants ont le visage masqué et les citoyens récitent en masse un petit livre dont l’idéologie venimeuse contamine peu à peu le monde…
    À Paris, dans une salle d’audience scrutée par la presse internationale, un homme, évadé de ce pays de cauchemar et seul rescapé d’un massacre, tente de justifier son crime politique. Saura-t-il réveiller les consciences  ?
    Son avocat, un grand plaideur ombrageux, ambigu, sensuel, doit accomplir l’impossible  : obtenir l’acquittement d’un meurtrier qui revendique son acte.
    À ses côtés, la nuit, le jour, une réfugiée politique irrésistible à laquelle il se lie de passion trouble  : qui manipule qui  ?
    Journalistes, témoins, psychiatres, juges ou avocats, c’est notre temps qui se joue dans ce procès du siècle, avec ses mensonges, ses secrets et ses grâces inattendues…
    Rappelant 1984 de George Orwell et Douze hommes en colère, entre utopie politique, roman d’amour et thriller judiciaire, Tyrannie est un premier roman comme la scène littéraire française n’en offre pas.

    Tyrannie  -  Richard Malka


    votre commentaire
  • Noël à Chambord  -  Émilie Lanez

    Grasset ;   30 oct. 2019 ;   144 p.;  16€.

    Présentation officielle :

    Un château immense et vide.
    Une forêt légendaire.
    Le rêve de la Renaissance, traversé par François Ier et Charles Quint.
    Le souvenir de Peau d’âne, des reines d’autrefois et d’une jolie comédienne.
    Depuis cinquante ans, la plus secrète des chasses. Celle que la caste des privilégiés du pouvoir se partage. Fusils à l'épaule, des sénateurs et députés, des ministres et des hommes d’affaires, quelques ambassadeurs, parfois des princes. Prêts à tout pour conserver ce privilège royal. 
    Qu’est donc venu chercher à Chambord, en famille, le jeune président de la République, Emmanuel Macron ?
    Mêlant portraits, anecdotes, plongées historiques et confidences, Émilie Lanez nous raconte l’ancien et le nouveau monde. Un palais, le pouvoir, la mort. Et le plus intrigant des contes de Noël.

    Noël à Chambord  -  Émilie Lanez

    Émilie Lanez a publié également La garçonnière de la République, consacré au Pavillon de la Lanterne. RN


    votre commentaire
  • Dictionnaire amoureux des monarchies - Jean des Cars

    Plon, Perrin ;   14 nov.;  446 p.;   25€.

    Présentation officielle : En 2019, une vingtaine de pays ont à leur tête un souverain ou une souveraine. D’Europe, d’Asie d’Afrique, héréditaires ou électives, constitutionnelles ou absolues, passées ou présentes, Jean des Cars vous initie aux secrets de dynasties, de familles et de personnages qui ont incarné un pays soit par naissance, soit par la force, voire par hasard...

    Alors que l’Union Européenne est souvent hostile à rappeler ses traditions historiques, dix États européens conservent, fièrement, un régime politique ancré dans le passé, celui des monarchies héréditaires constitutionnelles ou parlementaires. C’est le point commun entre la Belgique, le Danemark, la Suède, la Norvège, les Pays-Bas, le Luxembourg, le Liechtenstein, Monaco, le Royaume-Uni et l’Espagne. Certains monarques sont déjà entrés dans l’histoire par la longévité de leur règne comme celui d’Elizabeth II, souveraine puis 67 ans.
    Des héritières et héritiers, bien préparés à leur fonction, sont prêts à assurer des transitions paisibles dans l’enthousiasme des peuples. Si le principe royal reste encore efficace et soutenu aujourd’hui, c’est probablement par la façon dont une dynastie remplit son mandat. Un royaume, un grand-duché ou une principauté ne sont pas soumis aux élections de chef d’État, à la durée d’un mandat ou à une campagne électorale. L’incarnation de l’État n’y est pas remise en question. Sauf révolution...
    Que son pouvoir soit limité à une pure représentation ou intervenant sur la vie publique, le souverain décède sur le trône ou abdique, ce régime étant plus sévère que d’autres puisque la sanction est sans appel. Si les monarchies de l’ancienne Europe sont un exemple de stabilité, elles ne sont pas les seules.
    Les monarchies du Proche et du Moyen-Orient jouent un rôle à part mais d’une importance croissante. Tour à tour décriées ou présentées comme des garantes d’un équilibre fragile, elles puisent souvent leur légitimité dans un contexte international complexe. Le Japon, qui demeure le dernier empire existant au XXIe siècle, démontre que loin d’être une survivance surannée, l’institution impériale reste cruciale. Les Japonais, qui n’oseraient critiquer l’existence même de la maison impériale, sont témoins de l’accession du 126e empereur de la plus vieille dynastie du monde, supposée remonter à 2 600 ans.

    Dictionnaire amoureux des monarchies - Jean des Cars


    votre commentaire
  • La Rédaction

    Lib

    France. Les pouvoirs gouvernementaux continuent de comploter contre la liberté des personnes, dans la foulée de ce qui a été accompli depuis pas mal d'années.

    Depuis trois semaines environ (variable selon les villes universitaires), la moindre impression de feuille, la moindre photocopie d'un étudiant sera comptabilisée et réglée par le moyen des cartes de Crous.

    De même, tout repas ne peut désormais s'effectuer que par ce moyen, il n'est plus possible d'acheter de tickets de restaurant universitaire. On peut encore pour l'instant, durant cette étape, alimenter en crédit la carte de Crous, en attendant, selon l'évidence,la suppression de ce nouveau système.

    Ne pas s'étonner que la Chine, ce parfait pays libre soit un partenaire si apprécié de ceux qui gouvernent, comme d'ailleurs de ceux qui, en divers secteurs, lui ont permis de fabriquer elle-même des spécialités qu'elle ignorait (vin par exemple) il y a encore vingt ou trente ans.

    C'est bien sûr arrivé sans concertation, subrepticement, piloté par Bercy. Une décoration à prévoir pour les amoureux de la Liberté ? La Légion d'Honneur, cela s'impose.

    Ce n'est pas seulement dans les facs, que le monstre rampant s'introduit dans vos vies pour les paralyser.

    Les parcmètres, eux aussi désormais fonctionnent à carte...

    Et la Poste... La Poste, bien sûr ! A programmé la fin des changeurs de monnaie... Sous le prétexte que maintenant, tout le monde possède une carte (bancaire), acheter des timbres Poste ne posera plus aucun problème... pour la direction de la Poste, dans le meilleur des mondes.

    Avec la mort des liquidités, c'est la mort de toute liberté, donc de toute vie.

    Au fait, à quand, la carte vitale programmée pour une durée de vie rechargeable, réservée bien sûr, aux bons citoyens ?


    4 commentaires