• La France gastronome  -  Antoine de Baecque

    Payot ;  23 janv. 2019 ;  240 p.;   22€.

    Présentation officielle : Notre gastronomie est née à la fin du XVIIIe siècle. Quelques décennies plus tard, elle avait conquis le monde. Grâce à l’invention du restaurant à l’automne 1765, puis à son formidable essor à la Révolution et au XIXe siècle, plus personne n’ignore désormais que le Français aime manger, qu’il mange bien et qu’il sait en parler. Nous le devons à Mathurin Roze de Chantoiseau, le premier restaurateur de l’histoire, mais aussi à Grimod de La Reynière, premier grand critique gastronomique, à Antoine Carême, premier cuisinier vedette, à Brillat-Savarin, premier intellectuel de la table, et à Escoffier, qui propulsa la cuisine française dans la modernité. Nous le devons encore à la sauce poulette, qui permit aux restaurateurs de s’imposer définitivement face aux traiteurs et aux aubergistes, et nous le devons aux centaines de milliers de clients que les cuisiniers durent ensuite apprendre à séduire quotidiennement. C’est ce moment historique de notre culture que raconte Antoine de Baecque, le moment où la cuisine est devenue un trait spécifique de l’identité française.

    La France gastronome  -  Antoine de Baecque


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  • Les héros de la Vendée - Jean-Joël Brégeon

    Préface de Gérard Guicheteau ;

    Editions du Cerf ;  Janv. 2019 ;  288 p.;  20€.

    L'image de couverture représente le Prince de Talmont, un des héros de la Vendée. RoyautéNews

    Présentation officielle : Loués ou honnis, tels demeurent dans la mémoire française les chefs de guerre qui, de 1793 à 1796, menèrent les révoltes royalistes de l’Ouest contre les armées républicaines. Leur jeunesse et leur audace ont fait leur légende, dorée ou noire. Mais c’est en cela que ces champions de la monarchie sont également des héros modernes.

    Cathelineau « le saint de l’Anjou », Lescure « le saint du Poitou », Bonchamps le magnanime, Talmont le vengeur, d’Elbée le provocateur Marigny l’indiscipliné, Stofflet l’infaillible, La Rochejaquelein le cadet et Charette « le roi de la Vendée » : voici l’épopée d’une génération qui, toute à sa fureur de vivre, a choisi pour destin de revivre l’Iliade. C’est avec un souffle homérique que Jean-Joël Brégeon en restitue ici l’histoire.

    Les héros de la Vendée - Jean-Joël Brégeon


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  • Histoire mondiale des cours - dir. Victor Battagion et Thierry Sarmant

    De l'Antiquité à nos jours ;

    Perrin ;   17 janv. 2019 ;   480 p.;   25€.

    Histoire mondiale des cours - Victor Battagion ; Thierry Sarmant

    Présentation officielle : Véritable voyage dans le monde prestigieux et mystérieux des anciennes cours, ce volume offre à ses lecteurs l'insigne honneur d'être reçu à la cour de Pharaon en Egypte, à celle des empereurs de Chine et du Japon, à celle du roi des rois perse - de Darius au dernier shah d'Iran -, à celles de Rome et de Byzance, de la Sublime Porte, des Grands Moghols indiens, du Vatican, de France bien sûr, mais aussi à celles d'Angleterre, d'Autriche, d'Espagne et de Russie, ou encore dans les royaumes et principautés allemands, scandinaves et balkaniques.
    Comment elles ont été constituées, comment elles ont évolué, qui les compose - famille, domesticité, dignitaires -, quel est leur écrin - Versailles, Westminster, le Sérail de Constantinople, la Cité interdite de Pékin... -, quels en sont les rites et les usages - le souverain est un être sacré, devant qui la prosternation, "proskynése" en Europe et en Asie, "kow-tow" en Chine, est de rigueur -, quels sont leurs liens ; enfin pourquoi et comment - pour la plupart - elles ont disparu : pour la première fois, les meilleurs spécialistes, réunis par Victor Battaggion et Thierry Sarmant, répondent à toutes ces interrogations et brossent d'une plume alerte et érudite l'histoire de ces cours, tout à la fois instrument et manifestation du pouvoir, de l'Egypte antique à l'Europe contemporaine.


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  • Mohammad Réza Pahlavi - Yves Bomati ; Houchang Nahavandi

    tempus ;  31 janvier 2019 ;   800 p.;  12€.

    Présentation officielle : La première véritable biographie de Mohammad Réza Pahlavi, le dernier shah d'Iran.

    "Laissons à l'histoire le soin de juger Mohammad Réza Pahlavi en tant que gouvernant", a déclaré le président Sadate lors des obsèques de son ami, en Egypte. Le dernier shah d'Iran (1919-1980) est en effet un des monarques les plus controversés du XXe siècle. Défendu âprement par les uns, qualifié de dictateur par les autres, cet homme réservé qui a succédé à son père en pleine Seconde Guerre mondiale a modernisé à marche forcée son pays, s'aliénant les tenants de la tradition et les puissances étrangères jusqu'à ce que la révolution islamique de 1979 provoque sa chute et le contraigne à l'exil.
    Forts de leur connaissance des événements et des acteurs, Yves Bomati et Houchang Nahavandi livrent un portrait lumineux et dépassionné de cet empereur au destin hors du commun.

    Mohammad Réza Pahlavi -

    Il s'agit de la version de poche de l'ouvrage paru en 2013, auquel quelques pages ont été ajoutées, relatives à l'opération Ajax dont quelques arcanes ont été dévoilées récemment par les archives américaines, lesquelles viennent corroborer ce que les auteurs avaient écrit. RN


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  • Le voyage en Afrique du Nord - Christine Peltre

    Images et mirages d'un tourisme (1880-1931)

    Préface de Leïla Sebbar ;

    Bleu autour ;  Collection Pierre de Gigord ;  3 mai 2018 ;  244 p.;  28€.

    Le voyage en Afrique du Nord - Christine Peltre


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  • La Rédaction

    C'est sans surprise que Jean, Duc de Vendôme, est devenu le nouveau Comte de Paris. Il a utilisé ce titre sur un acte pour la première fois le jour des obsèques de son père le 2 février.

    C'est en effet son grand-père Henri, mort en 1999, celui que RoyautéNews a toujours désigné comme le Comte de Paris historique, qui avait fixé que le Chef de sa maison porterait désormais le titre de Comte de Paris.

    Cette tradition pouvait ne pas être suivie, car elle ne comporte pas un impératif majeur. Mais elle a été suivie par le nouveau chef de la maison d'Orléans.

    C'est sur la décision du Roi des Français Louis-Philippe, que le titre de Comte de Paris fut introduit dans la branche d'Orléans, en 1838 à la naissance de son petit-fils aîné, Philippe, qui fut, lui aussi mais au 19ème s., le Comte de Paris historique et sera la tête politique de la famille, sur laquelle reposera l'espérance orléaniste en un temps où un rétablissement monarchique demeurait possible. Philippe, Comte de Paris, tenta de s'imposer à la mort du Comte de Chambord.

    L'ancien Comte de Paris, Henri d'Orléans (1908-1999), avait renoncé à employer dans sa famille des titres appartenant à d'autres dynasties, usurpés par Louis-Philippe et ses successeurs. Ainsi du titre de Duc de Guise, qui fut celui de son père, Jean III, mort en 1940 et chef de la maison d'Orléans, et aussi entre autres, des titres de la maison de Condé. À partir de ce Comte de Paris la tradition fut fixée de ne plus se servir de titres étrangers à la famille, mais au contraire de choisir dans le fonds propre de la monarchie française de vieux titres rappelant diverses anciennes époques capétiennes. C'est ainsi qu'il attribua à ses deux petits-fils aînés, Jean et Eudes, ceux de Duc de Vendôme et de Duc d'Angoulême.

    Dans la famille d'Orléans, le titre de Duc d'Orléans appartient à la seconde branche, représentée aujourd'hui par Jacques d'Orléans, qui ne le porte pas.

    La Princesse, Micaëla, épouse du défunt Comte de Paris dont les obsèques ont été célébrées samedi le 2 février 2019 à Dreux, est devenue Comtesse douairière de Paris et Duchesse de France.

    La Princesse, Philomena, jusqu'ici Duchesse de Vendôme est désormais la Comtesse de Paris.

    Notons que RoyautéNews ne reconnaît aucune prétention des Orléans pour ce qui est de succéder à la couronne de France. Le Chef de la maison d'Orléans selon RoyautéNews dispose de plein droit de toute capacité à exercer sa position permanente et traditionnelle de Prétendant à une monarchie à venir, à l'exclusion de toute prétention relative à la monarchie traditionnelle. RoyautéNews reconnaît la qualification, devenue traditionnelle à une époque récente, de "Maison de France" que s'est attribuée la maison d'Orléans, sans revêtir le sens dynastique exclusif que lui ont fait porter d'abord des royalistes, et plus récemment, les chefs de la maison d'Orléans, tels le défunt Comte de Paris, Duc de France, et son fils Jean le nouveau Comte de Paris, sens qui assimilerait à cette qualification une position d'héritier dynastique des anciens rois de France. Pour RoyautéNews au contraire, cette qualification de "Maison de France" traduit seulement le panache qu'ont toujours manifesté les Princes d'Orléans cependant qu'elle souligne la spécificité des opinions dynastiques de leur famille, sans porter pour nous aucune conséquence sur la succession naturelle et traditionnelle qui désigne l'illustre maison de Bourbon.


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  • La Rédaction

    Plus de deux cents dessins des écoles européenne et russe, du XVe au XXe siècle sont exposés à Paris depuis aujourd'hui, jusqu'au 12 mai 2019 par la Fondation Custodia, à l'hôtel Lévis-Mirepoix.

     

    Ils proviennent du Musée Pouchkine, musée d'État des Beaux-Arts de Moscou, le plus grand musée d'art européen de Moscou.

    L'exposition est ouverte tous les jours sauf le lundi, de 12h à 18h.


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  • La Rédaction

    Parmi les personnalités présentes en la Chapelle royale de Dreux pour un dernier adieu au Comte de Paris, la reine Sophie d'Espagne, le Prince de Monaco, le Prince Moulay el Hassan du Maroc, les Archiducs Karl et Georg d'Autriche, Le Grand-Duc Georges de Russie, l'Impératrice Farah, le Duc et la Duchesse de Castro, Emmanuele Filiberto de Savoie, le Prince Philippe et la Princesse Isabelle de Liechtenstein, Le Prince Leka Zogu d'Albanie.

    Funérailles du Comte de Paris

    Funérailles du Comte de Paris


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  • La Rédaction

    Henri de Jésus est né aujourd'hui en ce jour (vendredi 1er) au foyer du Duc et de la Duchesse d'Anjou.

    L'annonce en a été faite par le Prince Louis de Bourbon, à New-York.

    Le nouveau-né est le quatrième enfant de Louis et de Marie-Marguerite de Bourbon, et leur troisième fils, après Eugénie, Louis et Alphonse.

    Il portera le titre de Duc de Touraine.

    Comme l'indique le communiqué, la maman et le bébé se portent bien.

    Un troisième fils pour le Duc et la Duchesse d'Anjou


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  •  La Rédaction

     

    Labégorce Margaux est un vignoble historique du Bordelais qui écrit sa longue aventure depuis au moins le XIVème siècle.

    Comme tous les vins de cette appellation mythique de Margaux, il s'inscrit comme l'un des plus grands crus de Bordeaux, situés en haut de la pyramide de la qualité.

    Le Château Labégorce figurait depuis 1932 dans le célèbre classement des crus bourgeois, une des catégories destinées aux meilleurs vins des grands crus du Médoc autres que ceux déjà classés, Labégorce Zédé pour sa part obtenant en 2003 la qualification de cru bourgeois exceptionnel dans le classement revisité. Ces dernières années, le domaine initial, séparé en 1795, a été réunifié, et offre désormais une propriété d'un seul tenant de 70ha. Les deux grands crus Château Labégorce et Château Labégorce Zédé n'en forment plus qu'un seul depuis 2009, sous le nom de Labégorce Margaux déjà utilisé pour le Château Labégorce. Le Château Labégorce Zédé n'existe plus depuis 2008. La conséquence pour les experts et pour les collectionneurs, est que l'ancien cru Château Labégorce avec ses caractéristiques propres, a disparu en même temps, pour donner naissance à un nouveau cru à partir du vignoble recomposé.


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  • La Rédaction

    Le nouveau roi de Malaisie a été intronisé aujourd'hui à Kuala Lumpur.

    Tengku Abdullah Shah, Sultan de Pahang, devient le 16° roi de Malaisie pour une durée de cinq ans non renouvelable. Il a été accueilli par le Premier ministre et le vice-premier ministre sur la Place du Parlement, salué par 21 coups de canon et l'élévation du drapeau royal, avant de passer en revue le bataillon du Régiment royal malaisien. La Malaisie - le Pays des neuf sultans1 - est en même temps dotée d'un vice-roi.

    Le nouveau roi de Malaisie

    Le nouveau roi de Malaisie

    ©  ParisMatch

    1. Cette expression est de RoyautéNews.


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  • Une duchesse américaine - Consuelo Vanderbilt Balsan

    Tallandier ; (2012) paraîtra le 7 mars 2019 ; Mémoires ; 430 p.;  11€.

    Présentation officielle : Née en 1877 à New York, Consuelo Vanderbilt est issue d’une dynastie de milliardaires américains. Mariée contre sa volonté au 9e duc de Marlborough, elle rejoint une aristocratie anglaise dont les codes de conduite lui sont imposés.

    Elle mène la vie de la café society dans une Angleterre victorienne finissante et cosmopolite, où elle côtoie entre autres la reine Victoria, la famille impériale russe ou son cousin et confident Winston Churchill. Séparée de son époux en 1906, la duchesse s’installe à Londres et devient militante pour les droits des femmes et des enfants. Divorcée en 1921, elle épouse l’aviateur français Jacques Balsan, et mène à Paris une vie mondaine et philanthropique. Avec élégance et humour, Consuelo Vanderbilt nous dépeint les mœurs, les fastes et les ombres d’un monde en déclin et le destin d’une femme qui avait compris que tout ce qui brille n’est pas or.


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  •  La Rédaction

    Deux cinquièmes des croates désirent une monarchie. C'est ce qu'il ressort d'un sondage qui vient d'être effectué par un groupement monarchiste.

    La Croatie n'est indépendante que depuis son émancipation de la Yougoslavie en 1991. Jusqu'en 1867 le Royaume de Croatie était une des possessions des Habsbourgs. En 1868, il est confié à l'élément hongrois. La fin de l'Empire d'Autriche en 1818, et la création au même moment de la Fédération slovène, sonnent la fin de la monarchie croate.

    La plupart des pro-monarchistes de Croatie souhaitent pour souverain l'Archiduc Karl, chef de la maison de Habsbourg.

     

    Ci-dessous, une photographie ancienne de l'autre prétendant au trône de Croatie : Amedeo, Duc d'Aoste, de la famille royale d'Italie.

     


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  • La Rédaction

     

    Demain, une chapelle ardente sera ouverte jusqu'à vendredi le 1er février, de 13 h à 17 h, en la Chapelle Saint-Louis de Dreux, en l'honneur du Comte de Paris.


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  • Bonaparte n'est plus !   -   Thierry Lentz

    Le monde apprend la mort de Napoléon Juillet-septembre 1821 ;

    Perrin ;  3 janv. 2019 ;  308 p.;  22€.

    Par le spécialiste du Premier Empire, et directeur de la Fondation Napoléon.

    Bonaparte n'est plus !   -   Thierry Lentz

    Présentation officielle : Le plus grand homme du siècle est tombé, très loin dans une île de l’Atlantique-Sud. Comment, au temps de la marine à voile, la nouvelle est-elle parvenue en Europe ? Quelles réactions a-t-elle provoquées ? Mettons-nous, pour la première fois, à la place des contemporains !

    Le 5 mai 1821, à 17 h 49, le « général Bonaparte », ainsi que les Britanniques appelaient Napoléon, expirait à Longwood, entouré de ses compagnons. La scène, belle comme l’antique, sera maintes fois représentée. Le 7 mai au soir, le HMS Heron mettait à la voile pour l’Angleterre, avec à son bord le capitaine Crokat, chargé d’apporter à l’Europe la terrible nouvelle. Il accosta à Portsmouth le 3 juillet. Ainsi, comme l’écrivit Victor Hugo, le monde « était délivré de son prisonnier », mais – fait inimaginable aujourd’hui – resta deux mois sans le savoir. Le 4 juillet, le Cabinet informa le roi George IV en milieu de journée. Le soir même, beau tour de force journalistique, The Statesman fit le premier état de la disparition de l’ennemi capital. Louis XVIII reçut la nouvelle le lendemain en fin d’après-midi, par télégraphe depuis Calais, puis par un message de l’ambassade à Londres.
    Or, contrairement à ce qu’affirme l’historiographie traditionnelle, l’émotion, réelle ou affectée, ne dépassa guère le cercle des fidèles, principalement militaire, et le milieu des publicistes. Certes, des dizaines de brochures furent composées à la hâte, accréditant parfois de purs mensonges sur les causes du décès et même le contestant, mais leur écho fut faible. Ni le gouvernement ni le parlement, à peine le clan Bonaparte ne furent troublés. Il faudra attendre au moins une décennie pour que le géant sorte du tombeau de la mémoire et revive puissamment dans les esprits et dans les cœurs.
    En vingt-quatre chapitres nourris de lectures oubliées et de nombreuses informations inédites, Thierry Lentz retrace ces quelques semaines où l’on crut que le monde allait vaciller, mais qui soldèrent en fait un épisode lointain, voire en partie oublié.


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  • La Rédaction

    Wakanda

    Laissons aux royalistes, soutiens des Orléans, le droit, à travers certains articles parus récemment sinon leurs images, d'être soigneusement minés et inter-minés par de petits groupes d'influence politique, situés aux marges, et aux intentions floues. Car après tout c'est leur affaire.

    Mais cependant, on passerait peut-être à côté d'une enquête de choix. S'agit-il du seul intérêt occasionnel, le temps de remplir un article, en faveur d'un prince ou de sa famille, de la part des organes qui les ont publiés, comme le font presque tous les journaux ou gazettes ?

    Ou s'agit-il de la coordination d'une stratégie nouvelle pro-Vendôme, c'est-à-dire pour le Prince Jean, entre-temps devenu le 21 le chef de sa famille, et voulue par une partie de ses soutiens ?

    Et c'est là qu'il convient de remonter le fil vers un discours  conservateur, et très nationaliste au mauvais sens - en réalité, pseudo-nationaliste,  comme pseudo-conservateur - un discours emprunté, et que laissent adopter depuis plusieurs années ces soutiens des Orléans.

    Si l'on veut, de leur côté, rappeler à des franges de sphères secondaires des droites traditionnelles qu'un prince se tient prêt à être servi (en kit), rien de nouveau ni d'anormal. Mais s'agit-il de cela seulement ? Les nouvelles officines coordonnées, et très récentes comme formées par de nouvelles recompositions ou circonstances, qui soutiennent en apparence Jean d'Orléans, ne semblent peut-être pas si blanches qu'elles aimeraient se voir aperçues. En tous les cas, elles ne sont pas resté "invisibles" même si, curieusement, elles semblent parfois ne souhaiter qu'une diffusion confidentielle. Peut-être, pour agir dans l'ombre? 

    Une des officines identifiées comme cherchant à tracter les milieux royalistes favorables aux Orléans (pour promouvoir Jean, ou pour l'effet de roue de secours auquel les milieux royalistes, pro-Orléans ou pas, se font prendre chaque fois ?) elle, est connue : le magazine l'Incorrect, émanation soutenue par Charles Beigbeder de Marion Maréchal et souhaitant faire passerelle entre la droite dite classique et le FN-RN. On se doute bien que ces gens-là ne comptent pas se convertir au royalisme, et il s'agit donc bien d'une nouvelle sérénade pour prendre une fois encore le gros bataillon des royalistes, qui aimeront comme à l'accoutumée rester bêtes et servir des intérêts contraires à leurs idées.

    Une autre de ces officines est l'Avant-Garde, mouvement politique, dont la tête est Charles Millon, et d'ailleurs étroitement lié avec la précédente du moins dans cette démarche et une partie de leur personnel.

    Une autre est le nouveau magazine Créaction, dont le titre est tout-à-fait dans le style de jeux de mots approximatifs appréciés de certains royalistes, et qui en est à son troisième numéro (papier ou numérique, au choix), et dont est extraite l'image de notre article. 

    Faut-il dire que sur le Net, certains cherchent à amadouer aussi les milieux pro-Bourbon ? Parfois d'ailleurs, les mêmes comptes caressent et les uns et les autres, mais toujours dans l'idée de satisfaire des intérêts faussement conservateurs et pas très catholiques... Sur les réseaux, les campagnes politiques ne s'arrêtent jamais.

    En haut, image d'un article de décembre 2018 


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  • La Rédaction

    Une belle image de Galway

     


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  • La Rédaction

    Cette proposition RoyautéNews prend place dans la série de propositions offertes par notre Site à la France.

    Elle illustre l'idée qu'une très grande part des préoccupations rencontrées, parfois quotidiennement par de nombreux Français, correspondent à des sujets qui n'ont rien de près ni de loin avec la politique. Pourtant, l'État pèse induement sur ce domaine alors que ce domaine ne le regarde en rien.  

    Et il édicte lois et règlements qui favorisent les propriétaires en général et surtout les syndics de propriétaires, leur octroyant des pouvoirs abusifs, syndics dont les comportements sont depuis longtemps dénoncés par un très grand nombre.

    En Belgique, existent des syndics de locataires. En France, cette idée avait été l'un des chantiers annoncés par le ministère des affaires sociales ou celui du logement (à vérifier) au début du quinquennat 2012-2017 ! Elle figurait même dans les promesses de celui qui fut élu en 2012... Pourtant, elle a été enterrée.

    Cette mesure salubre mettrait fin à d'incalculables querelles entre locataires, entre locataires et propriétaires, entre locataires et syndics de gestion, parfois aussi, de propriétaires à locataires. Elle équilibrerait les rapports, mais elle doit se mettre en place partout, par initiative particulière. Puisque beaucoup considèrent, à tort ! que beaucoup de Français sont assistés, c'est une occasion pour tous de montrer que cela ne sera plus vrai.


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  • La Chine e(s)t le monde - Sophie Boisseau du Rocher, Emmanuel Dubois de Prisque

    Essai sur la sino-mondialisation ;

    Odile Jacob ;   23 janv. 2019 ;  298 p.;   23€90.

    Une des présentations officielles : Le programme est annoncé par un Président, Xi Jinping, déterminé : être à l’horizon 2049 la première puissance mondiale. À quoi ressemblera un système mondial remodelé par la Chine et la défense de ses intérêts ?

    L'avis de RoyautéNews : La Chine est déjà la première puissance mondiale. Et la consolidation de sa puissance ne prendra que très peu d'années. Cette annonce est un leurre, destinée à endormir encore plus un Occident dernièrement décadent.

    Autre présentation officielle : Promise à la première place mondiale, la Chine entend jouer un rôle décisif sur la scène internationale. Quelle est sa vision et comment aborde-t-elle le monde et la mondialisation ? Avec quelles conséquences pour l’Occident et l’Europe ?

    Écrit par deux fins connaisseurs de la Chine et de l’Asie du Sud-Est, ce livre montre comment le président Xi Jinping et le Parti communiste chinois ont recyclé l’antique formule du « Tianxia » – qui désigne traditionnellement « tout ce qui est sous le ciel » – pour placer la Chine au centre des flux mondiaux. Il explique aussi comment elle mobilise toutes ses ressources (influence économique, attrait de sa culture, propagande et intimidation) pour transformer les règles du jeu dans des domaines aussi divers que le droit, les normes industrielles, l’environnement, l’alimentation ou la recherche universitaire. Ce faisant, Pékin modifie à son avantage un système international largement dessiné par l’Occident.

    Dès lors se pose une question : l’ambition chinoise n’est-elle pas un risque, d’abord pour les Chinois eux-mêmes, mais aussi pour le reste du monde et les biens communs de l’humanité ?

    La Chine e(s)t le monde - Sophie Boisseau du Rocher, Emmanuel Dubois de Prisque


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  • La Rédaction

     

    Les funérailles du Prince Henri d'Orléans, Comte de Paris et Duc de France, Chef de la maison de France, seront célébrées à 15h le samedi 2 février, en la Chapelle royale de Dreux, sépulture de la maison d'Orléans depuis le 19ème siècle.

    Le Prince s'est éteint le 21 janvier dernier à l'âge de quatre-vingt-cinq ans. Il a marqué une époque du destin des Orléans, assumant avec élégance la place revendiquée depuis des générations par cette branche issue de Philippe de France, second fils de Louis XIII.

    Il avait succédé à la tête de la maison d'Orléans le 19 juin 1999, à la mort d'Henri, Comte de Paris, assumant les droits de sa maison en même temps que ses prétentions.

    Bâtie en 1816, cette chapelle Saint-Louis devient en 1830, à l'avènement de Louis-Philippe comme roi des Français, la sépulture officielle des Orléans. Elle abrite entre autres le roi Louis-Philippe, et la reine Amélie.

     

    Ci-dessous Le mariage religieux en 2009 du Comte de Paris avec sa seconde épouse, Micaela Cousiño y Quiñones de León, marquise de San Carlos.       ©Abaca

    Funérailles du Comte de Paris


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  • La Rédaction

    Cette Histoire simplifiée de la Principauté de Liechtenstein appartient à ©RoyautéNews®

    Ce pays fête aujourd'hui en même temps les trois cents ans de l'actuelle Principauté de Liechtenstein et son accession le 23 janvier 1719 à la visibilité politique qu'elle n'a depuis jamais quittée.

    Sa taille modeste lui aura certainement facilité l'attitude de neutralité qu'elle conserva à deux périodes cruciales de l'Histoire : la montée en puissance de Bonaparte, qui ne la sanctionnera pas d'avoir appartenu au camp autrichien et la maintiendra dans son nouveau dessin de l'Europe. Il est vrai que le Liechtenstein, coincé entre l'Autriche et la Suisse, se situe très loin de la zone rhénane que Napoléon réorganisait sans ménagement. Puis l'éloignement de la Principauté, dans la deuxième moitié du 19e. s., de l'Empire Allemand, lui vaudra de ne pas disparaître au contraire des autres monarchies germaniques, à l'issue de la Première Guerre mondiale. Il s'agit aujourd'hui de la seule monarchie de culture allemande et en même temps le seul Etat du Saint-Empire à s'être maintenu sans discontinuer, sans aucune contestation de la part des puissances de l'Europe.

    Situées en Basse-Réthie, les deux parties de ce territoire de la Chaîne alpine, qui ont conservé jusqu'ici leur identité propre, furent possédées au long des siècles par de très hautes maisons princières jusqu'à leur mise en vente, et leur acquisition par les Princes de Liechtenstein. Le Château de Vaduz est devenu la résidence des Princes de Liechtenstein, et son donjon avait été bâti au 12e s.

    En 1699, achat par le Prince Johann Adam Andreas, de la seigneurie de Schellenberg, puis en 1712, du Comté de Vaduz. Le 23 janvier 1719 est formalisé l'accession au statut d'Etat politique du Saint-Empire, baptisant sous le nom de famille de Liechtenstein ces deux territoires réunis. La maison de Liechtenstein avait toujours gravité dans l'orbe des Habsbourg, étant toujours demeurée très proche de la maison d'Autriche depuis des siècles et dont elle était un vassal de haut rang. A l'époque moderne, (18e., 19e. s.) plusieurs de ses membres remplirent des rôles de premier plan, d'ambassadeur ou de Feld-Maréchal. Johan Joseph, Prince de Liechtenstein, eut un destin militaire des plus glorieux, devint Commandant en Chef des armées Autrichiennes, Feld-Maréchal, et signa la Paix de Vienne.

    Ce n'est qu'en 1842 que le Prince régnant visite pour la première fois sa Principauté, les Princes ayant résidence ordinaire à Vienne où vivent les Empereurs Habsbourg. Cependant certains de ses prédécesseurs avaient établi des programmes de développement, notamment dans le domaine de l'éducation, appliqués par leur représentant.

    Le Prince Johann II octroya une constitution au Liechtenstein, en 1862, puis une seconde, en 1921.

    Un peu plus de 38 000 personnes dont plus de 33 % d'étrangers composent la population de cet Etat de 160,5 km2 lié à la Suisse sur le plan monétaire, douanier, mais aussi sentimental. Il comporte onze communes. Certaines de ses vallées culminent au dessus de 2500 mètres d'altitude. C'est le dernier état d'Europe à avoir conservé une forme naturelle, existant avant les convulsions européennes révolutionnaires.

    Aujourd'hui, le Chef de l'Etat est le Prince Hans Adam II, qui a confié l'exercice pratique de ses pouvoirs à son fils, le Prince Héritier Alois.       ©RoyautéNews®

    Les 300 ans d'Histoire du Liechtenstein


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  • La Rédaction

     

    L'inauguration de l'hôtel Emerald Kempinski à Dubaï la semaine dernière a été l'occasion d'une réunion de plusieurs membres du Gotha européen, dont le Duc et la Duchesse de Bragance et le Prince et la Princesse des Albanais.

    Certains membres du Gotha ont en effet des intérêts à Dubaï, ce qui expliquait l'invitation d'un certain nombre de représentants des familles royales à cette cérémonie organisée par la Grande-Bretagne.

    Parmi les intervenants, la Grande-Duchesse Maria de Russie, et Marie Thérèse de Bourbon Parme, qui dans son discours a notamment appelé les membres des familles royales et des familles influentes des affaires à soutenir la transition écologique.

    Cet hôtel hyper-luxueux qui a ouvert le 29 novembre dernier possède, parmi un choix de huit restaurants, un "Mix" Alain Ducasse.

    Un Dubaï des Altesses


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  • La Rédaction

    Le Programme d'idées de la plateforme monarchique

    Elle est une contribution libre, offerte à tous, et un regard extérieur sur la vie étouffante de la France, aux prises avec des groupes d'intérêt (partis, ententes préalables, intérêts de corps, etc. ...) qui l'enferment et détournent l'expression et l'exercice démocratiques vers une dictature de fait et la plus verrouillée, depuis un certain nombre d'années.

    Ces propositions s'inscrivent dans la nécessité pour le pays et dans celle d'une parole monarchiste au sens élargi, afin de faire retrouver à la France apaisée et un climat public décent.

    Un nombre toujours croissant de Français songent désormais à se tourner vers une solution monarchique, et cette idée, non seulement n'est plus tabou, mais elle gagne d'évidence des franges toujours plus nombreuses et variées de la population devant la débâcle sectaire et violente du régime et les partis pris néfastes détruisant le pays pour en disperser les cendres au vent d'une folie la plus meurtrière qu'ait jamais produit un système politique au long des siècles.

    Ces propositions sont un préalable indispensable pour que le pays, assaini, débarrassé des mafias politiques qui sous le motif de démocratie représentative confisquent les circuits d'expression et d'action, puisse envisager des jours, des époques meilleurs et qu'alors, les projets fondamentaux d'inspiration monarchique puissent voir le jour. Nous ne sommes liés à aucune mouvance ni politique ni royaliste et nous partons du constat d'absence de tout projet royaliste ou monarchique politique consistant et applicable en l'instant, et dans les institutions actuelles. Enfin elles se situent dans une approche qui réfute toute sympathie en direction d'aucune structure politique, et prône le rejet absolu de tout mouvement, tout parti, actuellement existant. Ce qui ne doit pas les empêcher, de leur côté, de s'assembler au lieu d'hurler dans le désert.

    Il s'agit donc d'un train de mesures simples, qui doivent anticiper toute refonte, et la plupart d'entre elles ont déjà été présentées chez nous il y parfois plusieurs années. Certaines ont déjà obtenu un large assentiment, comme la suppression de l'ENA, reprise à notre compte mais dont le site n'avait pas la paternité.

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  • La Rédaction

    Mort du Comte de Paris

    C'est toujours une peine de voir s'éteindre un personnage qui occupait une certaine actualité, même lorsqu'on ne partageait pas ses engagements.

     

    Henri d'Orléans, Comte de Paris et Duc de France a incarné avec panache une version de l'espérance royale en France, comme Chef de la maison de France, label que cette branche d'Orléans s'était attribué voici quelques décennies.

    Né en 1933, fils du Comte de Paris historique, et d'Isabelle d'Orléans-Bragance, il avait succédé à son père à la mort de ce dernier, en 1999.

     

    (...)

     

    Nous lui consacrerons prochainement un portrait critique. Désormais, Henri est passé derrière le miroir1. Qu'y trouvera-t-il ? Cet adepte d'une certaine voie ésotérique aura-t-il souffert jusqu'au bout du destin qui s'est toujours opposé aux prétentions de sa famille et qui lui aveuglaient le rôle utile que lui, ou ceux de sa chaîne, auraient pu jouer ?

    Personne n'aura manqué de souligner que sa mort se produit le 21 janvier, jour anniversaire de l'assassinat de Louis le 21 janvier 1793, jour qui a jeté sur la France un voile noir qui ne l'a presque jamais quittée. Henri était friand de symboles.

    Aujourd'hui les difficultés familiales ont été apaisées, et désormais la maison d'Orléans est conduite naturellement par son fils Jean, le Duc de Vendôme, devenu l'aîné après la disparition de son frère François.

    Epoux séparé de Marie-Thérèse de Wurtemberg, puis divorcé, dont il eut cinq enfants, le Prince s'était remarié en 2009 avec Micaela Cousiño y Quiñones de León.

    Henri était un homme attachant, et notre regret, devant sa disparition, se mêle un peu pour notre Site de n'avoir pas eu le plaisir de discourir avec lui et de le placer en difficulté... Il s'en serait sorti avec la plus grande aisance, du moins sur la forme, et nous pensons qu'en homme plein d'humour, c'est-à-dire à l'opposé des membres de son entourage, il s'amusait aux coups de pique et aux éclats de plume qui à l'occasion affleuraient sur nos colonnes. C'est, du moins, ce qui le distinguait aussi de cette république au front bas dont il n'a jamais su se couper.

     

    Il nous faudra effectuer une mise au point sur les innombrables erreurs ou mensonges écrits sur wikipedia ou sur d'autres feuilles. Nous devons, à tous, même à nos ennemis, la vérité. En l'occurrence, il n'était pour nous qu'un adversaire.

     

     

    1. Du titre de son premier livre depuis qu'il avait succédé à son père : Le passeur de miroir (2000)


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  • Lettre ouverte aux mangeurs de viande et qui souhaitent le rester sans culpabiliser - Paul Ariès

    Larousse ;   9 janvier 2019 ;  180 p.;   9€95.

    Présentation officielle : Ce livre s’adresse aux mangeurs de viandes, de fromages, aux buveurs de laits, accusés d’être des criminels.
    Ce livre s’adresse aux éleveurs, aux bouchers, aux restaurateurs qui doivent sans cesse supporter les attaques verbales et les agressions de nouveaux inquisiteurs.
    Ce livre s’adresse aux défenseurs des animaux et aux multiples courants de végétariens et de végétaliens, qui risquent de se faire piéger par une doctrine savamment construite pour les séduire mais qui les abuse.
     
    Je dis, aux omnivores, continuez à consommer des produits animaux, mais devenez des mangeurs consciencieux.
    Je dis, aux végans, ne vous trompez pas d’adversaire, l’ennemi ce n’est pas l’éleveur, le salarié des abattoirs, le boucher, le restaurateur, l’omnivore, mais les financiers qui ont fait de l’élevage une industrie et des animaux des machines à produire, dans de sales conditions, des protéines au plus bas coût.

    Lettre ouverte aux mangeurs de viande - Paul Ariès


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  • La Rédaction

    Amusant que les forces FI qui tentent de canaliser et récupérer les Gilets Jaunes, et qui y ont en partie réussi sans toutefois les réduire, les limiter à l'expression d'une vague souterraine politiquement identifiée, aient été autrefois sous d'autres avatars et le restent parfois encore, des prêcheurs de la table rase et de la fin de l'Histoire.

    Nous disions que chacun devait hisser les Gilets Jaunes à une reconnaissance telle, que les médias et les faux comptages officiels des cortèges, malgré leurs mensonges, ne parviendraient pas à les éteindre. Et c'est déjà chose faite, depuis quelque temps. Le cap absolu est dépassé, les Gilets Jaunes sont déjà entrés dans l'Histoire.

    Le Monde, d'aujourd'hui 15 janvier, écrit dans son éditorial : « Pour les quelques dizaines (passons...) de milliers de Gilets Jaunes qui ont réussi à déstabiliser et à tétaniser le quinquennat d'Emmanuel Macron comme aucun mouvement social depuis un demi-siècle, il s'agit de parachever leur victoire : contraindre le chef de l'État à se soumettre ou à se démettre.» Ce qui les pare au moins, bien que différemment, avec 68 en terme d'impact, quel que soit cet impact, lui aussi très différent.

     ( ... complément de notre article) Prenons maintenant un chemin de traverse. Rappelons-nous quel fut celui au sujet duquel fut prononcé l'avis, se soumettre ou se démettre. Ces paroles furent prononcées par les groupes républicains impatients, à l'égard de Mac Mahon qui ne savait plus comment se partager entre les attentes des monarchistes auxquels il avait donné, mais avec flou, les plus fortes espérances, et sa propre conception du rôle qu'il avait été conduit à jouer : le gardien d'une république temporaire destinée à rétablir la monarchie, mais d'une république quand même.

    Le rôle de Macron était utile car il accédait au pouvoir sans le soutien d'un parti déjà constitué et comme avec un formidable pied de nez aux fâcheux qui empestent l'air politique depuis des générations. Mais aujourd'hui, hors d'une poignée d'obstinés, toutes les composantes du pays ainsi qu'un très large majorité voudraient se débarrasser de lui au plus vite. 

    Fera-t-il comme Mac Mahon, entré dans l'Histoire par la grande porte, et sorti par la petite, voire par un sas des cuisines ? L'actuel "locataire à bail précaire" de l'Élysée a eu la chance de se trouver à une charnière des temps ordinaires. Il lui reste maintenant deux places pour le prochain théâtre : celle de nous écouter et d'obéir, c'est-à-dire, obéir au vent qu'il entend, aux leçons qu'il rencontre sur sa route, ce qui lui vaudra d'entrer sans trop de dégâts dans les oubliettes de l'histoire, à la fin de son (unique) mandat, ou bien celle du personnage le plus abhorré du temps politique moderne, ou peut-être même, le destin d'un Ceausescu. Rien n'est impossible, dans nos temps "modernes". Même pas l'indélicatesse ressuscitée de la république radicale.


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  • La daction

    Le comportement d'une Presse mensongère et calomniatrice n'est pas un phénomène périphérique venu se greffer, parmi d'autres difficultés, au juste mouvement des Gilets Jaunes.

    Si ce comportement journalistique d'une petite partie des journalistes, mais une minorité influente, n'a pas attendu les événements de ces dernières semaines, c'est le moment de tenter d'y mettre enfin un terme.

    Nous suggérons à qui pourra ou aimera s'en charger, de constituer un site, un blog, un compte sur un réseau, qui recensera autant que possible les dérapages journalistiques, les abus graves, les amalgames, et tous ces comportements qu'une société schizophrénique a chargés de la flétrissure du délit : le fait de cibler un groupe, une population, une catégorie... À juste titre parfois.

    Exactement comme ce compte Twitter qui comptabilise les violences policières (@davduf).

    Le journal Le Monde, dans son édition de samedi,12 janvier, publiait dans ses pages économie, un avis très intéressant du CSA. Pourquoi ne pas l'avoir publié parmi les pages générales ?

    Le CSA "a invité les chaînes d'information à la responsabilité", "à calmer le jeu". "Mémona Hintermann-Affégee, la conseillère du CSA chargée de ce dossier, espère que le mouvement des Gilets Jaunes qui révèle aussi «la quête d'une représentation plus respectueuse» de citoyens que les médias décrivent comme déclassés, permettra de faire bouger les choses."

    La Presse en question


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  • La Rédaction

     

    Que faut-il lire derrière les derniers propos insanes du président français  sur les personnes en difficulté ?

    La conclusion que nous allons donner est éloignée de notre espace de propositions de réforme institutionnelle. Mais elle s'y recoupe un peu.

    Dans cette nouvelle tirade, un esprit avisé reconnaîtrait que son auteur n'a plus vraiment tout son jugement. Elle flingue en effet l'exercice, auquel personne ne croît de son "Grand Débat national", qu'il ne faut cependant pas mettre complètement sur la touche et nous verrons d'ici ces jours-ci pourquoi.

    Dans la forme de son propos, on saisit la jauge de ce qu'est la république. Le trottoir, celui de la république putassière.

    Ne voyez dans cette jauge, une de ces diatribes dont ne peuvent se passer les mécontents et impuissants des formations réactionnaires ou celles des franges toujours excitées d'une certaine droite.

    Ce n'est pas la première fois ces dernières années que l'on observe dans le langage public, celui des personnages de l'Etat, mais aussi, dans la norme de pensée, des formes empruntées à l'univers de la prostitution.

    Peut-on admettre encore, après de tels propos,  la personne du président de la république comme apte, moralement, à recevoir de la population cette délégation de fait, admise même par ceux qui ne lui reconnaissent pas de légitimité, mais qui lui est cependant attribuée parce comprise dans sa fonction, par la force des choses ? La réponse, selon nous, est non.


    Parmi les garde-fous nécessaires aujourd'hui, celui que notre Site autrefois avait conseillé, était d'introduire un processus de destitution automatique, inconditionnel, lorsqu'un président - mesure extensible aux représentants de l'Etat : ministres principalement - se laisse aller à des violences verbales, à des menaces, ou à des propos indignes.

    Avis sur les pauvres


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  • En attendant les robots  -  Antonio A. Casili

    Seuil ;   3 janv. 2019 ;   400 p.;   24€.

    On avait vu des images il y a quelques années révélant des SDF tentant de récolter quelques centimes en travaillant "au clic" sur Internet. Ce "travail des doigts" est étudié en profondeur dans ce livre. Antonio A. Casilli, sociologue, auteur de deux autres livres sur le numérique,  est enseignant-chercheur à Télécom ParisTech et chercheur associé au Laboratoire d'Anthropologie Critique interdisciplinaire de l’EHESS.

    Si la révélation de ces petites mains est très intéressante, elle montre que l'orientation d'ensemble, qui consiste à abolir le travail en général, et à infimiser la présence humaine, surtout individuelle, ainsi que son utilisation comme carburant des algorithmes  et des machines, est tout simplement horrifiante. RoyautéNews

    Présentation officielle : L’essor des intelligences artificielles réactualise une prophétie lancinante : avec le remplacement des êtres humains par les machines, le travail serait appelé à disparaître. Si certains s’en alarment, d’autres voient dans la « disruption numérique » une promesse d’émancipation fondée sur la participation, l’ouverture et le partage.
    Les coulisses de ce théâtre de marionnettes (sans fils) donnent cependant à voir un tout autre spectacle. Celui des usagers qui alimentent gratuitement les réseaux sociaux de données personnelles et de contenus créatifs monnayés par les géants du Web. Celui des prestataires des start-ups de l’économie collaborative, dont le quotidien connecté consiste moins à conduire des véhicules ou à assister des personnes qu’à produire des flux d’informations sur leur smartphone. Celui des microtravailleurs rivés à leurs écrans qui, à domicile ou depuis des « fermes à clic », propulsent la viralité des marques, filtrent les images pornographiques et violentes ou saisissent à la chaîne des fragments de textes pour faire fonctionner des logiciels de traduction automatique.
    En dissipant l’illusion de l’automation intelligente, Antonio Casilli fait apparaître la réalité du digital labor : l’exploitation des petites mains de l’intelligence « artificielle », ces myriades de tâcherons du clic soumis au management algorithmique de plateformes en passe de reconfigurer et de précariser le travail humain.

    En attendant les robots  -  Antonio A. Casili


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  • La Rédaction

    C'est une proposition déjà émise il y a longtemps par RoyautéNews : diminuer vraiment le nombre de députés en France, c'est-à-dire à 100 ou 115, Français de l'étranger compris, au plus 150. Par voie de conséquence, ramener le nombre de sénateurs en proportion.

    Au Texas, plus grand que la France, un seul député ! Et les députés américains, eux, savent de quoi ils parlent.

    La réduction du millefeuille, promise par quelques gouvernements et espérée d'un très grand nombre de Français n'a jamais été réalisée et au contraire, après que tout le monde se soit exprimé en sa faveur, de nouvelles couches ont été ajoutées ! Comme ces intercommunalités et autres communautés de communes, qui n'ont pas de légitimité électorale, en tous cas pour l'instant car ces élections se tiendront pour la première fois lors des prochaines élections municipales, en 2020 ou 2021.

    Notre proposition est une des mesures phare que nous conseillons à ceux qui ont la capacité de les décider.

    Songez qu'un député qui remplit trois mandats complets, et qu'un sénateur qui en remplit deux seulement, recevront une retraite de 8500€ pour une cotisation quasi-nulle.

    Nous ne parlons pas ici du travail ni de l'utilité des députés dans cet article... Ils ne représentent pas les habitants ou les électeurs, mais leurs partis... Leur puissance d'invention nuisible, il faudrait une large encyclopédie pour en montrer tous les exemples. L'un des sommets de leur bêtise dont il a été récemment parlé : faire peser un coût de 15€ pour ceux qui règlent leurs impôts par chèque... Alors que cette nouvelle inconvenance - nous devrions dire, cette incivilité politique, pour le moins - était illégale !

     

    France : Réduire le nombre de députés


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