• La Rédaction

    Funérailles du Grand-Duc Jean  -  ( 4 )

    ©Patrick van Katwijk/Getty Images Europe

    Le Prince Héritier et la Princesse Héritière de Liechtenstein

    Funérailles du Grand-Duc Jean  -  ( 4 )

    La famille royale de Belgique

    Funérailles du Grand-Duc Jean  -  ( 4 )

    La reine Anne-Marie et le Prince Héritier Paul de Grèce

    Funérailles du Grand-Duc Jean  -  ( 4 )

    Le chef de la maison de Bourbon-Siciles et la Princesse Camilla. Derrière eux, le Prince Jean-Christophe Napoléon

    ©Patrick van Katwijk/Getty Images Europe 


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  • La Rédaction

     

    Cérémonie des funérailles du Grand-Duc Jean de Luxembourg

    Cérémonie des funérailles du Grand-Duc Jean de Luxembourg

    ©  Belga    Ci-dessus, le roi Albert et la reine Paola. Pour agrandir la seconde photo, un clic: le Duc et la Duchesse de Castro

    Cérémonie des funérailles du Grand-Duc Jean de Luxembourg

    La Princesse Anne d'Angleterre

    Cérémonie des funérailles du Grand-Duc Jean de Luxembourg

     La Princesse Astrid de Suède

    Cérémonie des funérailles du Grand-Duc Jean de Luxembourg  - ( 2 )

    © EPA Le roi Juan Carlos et la reine Sophie ; pour l'agrandir, cliquer sur l'image


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  • La Rédaction

    Sept cent mille timbres récemment ont été lancés par La Poste représentant le site archéologique de Lascaux en Périgord.

    Rappelons qu'un site, témoin de la Préhistoire, avait été légué à la France par le grand-père de Patrick de La Rode. Ce dernier, mort en 2015, était proche du Duc et de la Duchesse de Ségovie, et par ailleurs le neveu du roi Orélie-Antoine d'Araucanie. Il avait étroitement collaboré avec le Prince Philippe d'Araucanie, disparu en 2014, avant de s'éloigner de lui. Sa famille se rattachait peut-être, de façon très éloignée, à l'actuel chef de la Maison Royale d'Araucanie, François de La Garde.

    Patrick de La Rode était un ami et un habitué de notre Site.

    Timbre Lascaux


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  • La Rédaction

    L'Adieu au Grand-Duc Jean

    Ils étaient tous là, dans l'émotion et le recueillement, pour un dernier adieu au Grand-Duc Jean, dans la Cathédrale Notre-Dame de Luxembourg. La famille de Luxembourg, les proches parents, le roi Philippe et la reine Mathilde des Belges ainsi que le roi Albert et la reine Paola et les autres membres de la famille de Belgique,  et ceux des autres dynasties dont il était issu, Bourbon Parme, avec le Duc et la Duchesse de Parme, Portugal, avec le Duc de la Duchesse de Bragance, et l'aîné de la maison de Bourbon, le Duc d'Anjou, Louis de Bourbon.

    Etaient présents, le Duc de Castro, chef de la maison royale des Deux-Siciles, ainsi que les membres ou chefs des autres dynasties régnantes, la Princesse Béatrix, ancienne reine des Pays-Bas, la reine Margrethe de Danemark, le roi Carl Gustav de Suède, le roi Harald et la reine Sonia de Norvège, le roi Juan Carlos et la reine Sophie, la Princesse Anne d'Angleterre et le Duc et la Duchesse de Gloucester, le Prince Albert de Monaco, le Prince Héritier Aloïs et la Princesse Héritière Sophie de Liechtenstein, le Prince Moulay Rachid du Maroc, le Prince Hassan et la Princesse Sarvath de Jordanie, le Prince Rachid, la Princesse Bad'ia de Jordanie.

    Parmi les autres membres des familles royales présents à ces obsèques, Lady Anson, et la Comtesse Mountbatten de Birmanie.

    L'ancien souverain, auréolé dans le cœur des Luxembourgeois de sa qualité de héros de la Seconde Guerre Mondiale, a été inhumé dans la crypte royale où reposent déjà son épouse la Grande-Duchesse Joséphine-Charlotte, et ses parents, La Grande-Duchesse Charlotte et le Prince Félix de Luxembourg, né Prince Félix de Bourbon Parme.

    Auparavant, dans le cortège à travers la capitale et précédant la cérémonie religieuse, la dépouille du Grand-Duc Jean, posée sur un affût de canon, avait reçu l'hommage de la nation et les honneurs militaires, et été saluée de vingt-et-un coups de canon.

    L'Adieu au Grand-Duc Jean

    L'Adieu au Grand-Duc Jean

    L'Adieu au Grand-Duc Jean

    L'Adieu au Grand-Duc Jean

    L'Adieu au Grand-Duc Jean

     

    Ce soir, notre histoire résumée du Grand-Duché

     


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  • Les énigmes de l'histoire du monde  -  Jean-Christian Petitfils

    Perrin ; Le Figaro Histoire ;  2 mai 2019 ;  Collectif ;  416 p.;   21€.

    Présentation officielle : L'Atlantide est-elle une contrée emportée par un tsunami au milieu de la mer Egée ou une métaphore platonicienne ? Certains pensent que le linceul de Turin a enveloppé le corps du Christ, d'autres sont convaincus du contraire. Qui a sculpté et dressé ces monumentales figures dans une île improbable du Pacifique sud ? Oui ou non, les Vikings ont-ils franchi l'Atlantique et fondé des établissements sur les côtes américaines ? La disparition soudaine de la civilisation maya, son écriture indéchiffrable, posent des questions restées sans réponse.
    Jack l'Eventreur n'en finit pas d'être identifié. Et qui était cette mystérieuse jeune femme qui accompagnait Mao dans les dernières années de sa vie et interprétait ses ultimes borborygmes ? Ces énigmes, on s'épuise parfois depuis des siècles à les élucider, on s'en irrite souvent, mais elles conservent le charme des secrets de famille. Certaines d'entre elles, pourtant, ont influé sur les destinées du monde.
    Le monothéisme d'Akhénaton, le tombeau d'Alexandre, la personnalité de Shakespeare, la disparition de l'ambassadeur Bathurst, la seconde vie du tsar Alexandre, l'assassinat de Kennedy, l'attentat contre Jean-Paul II, la mort de lady Di... Autant d'histoires qui continuent d'intriguer et de faire rêver. Sur plus de trente siècles et sur tous les continents, vingt récits dévoilent ou expliquent des épisodes souvent évoqués, parfois oubliés, et pourtant demeurés mystérieux.

    Les énigmes de l'histoire du monde  -  Jean-Christian Petitfils


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  • La Rédaction

    C'est le Portugais D. Ruy Gonçalo do Valle Peixoto de Villas Boas qui a été élu par le Chapitre Général de l'Ordre Souverain de Malte comme Supérieur des membres religieux.

    Giacomo Dalla Torre del Tempio di Sanguinetto est le Grand-Maître de l'Ordre, élu le 2 mai 2018 après avoir gouverné l'ordre en exerçant la charge de Lieutenant, après la démission du précédent Grand-Maître Matthew Festings.

    Le Chapitre annuel de l'Ordre s'est tenu les 1er et 2 mai 2019 à Rome.

    Ont été reconduits dans leur charge le Grand-Hospitalier, ministre de la santé et de la Coopération internationale, un Français, le Prince de La Rochefoucauld-Montbel,   et le Receveur du Commun Trésor, ministre des Finances, Le Comte János Esterházy de Galántha, ainsi que le Grand Chancelier, chef de l'exécutif et ministre des Affaires étrangères Albrecht Freiherr von Boeselager.

    On sait que le poste de Supérieur des membres religieux était devenu sensible depuis les dissensions rencontrées entre l'Ordre et le Pape François.


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  • Par RN 2 pour La Rédaction

    Perspectives et avis sur la dynastie impériale du Japon

    cortesia de El Español

    Un bon article de Slate, "Le Japon n'a plus guère d'empereurs potentiels en stock" nous amène à établir une réponse complémentaire, comportant un léger correctif du sous-titre : "Exclusion des femmes", modéré par la suite de son texte.
     
    La presse occidentale, lorsqu'il est question de la succession impériale japonaise, semble vouloir plaquer des habitudes occidentales sur la succession impériale japonaise, sans se préoccuper de ce que les Japonais sont japonais, et qu'ils ont leur génie propre comme tous les peuples.
    Ce qui est vrai, c'est que la loi actuellement en vigueur est le résultat d'une sorte de compromis américano-américain en 1947, qui conservait une partie de l'institution impériale, tout en réduisant considérablement les effectifs la famille impériale et en interdisant aux femmes de régner ou de transmettre la dignité impériale.
    Aujourd'hui, il n'y a plus d'autre prince dans cette famille impériale réduite, susceptible d'avoir des descendants, que le très jeune prince Hisahito.
    La « réponse occidentale », c'est d'autoriser purement et simplement les femmes à régner et à transmettre la succession avec leur mari quel qu'il soit.
    Ce n'est pourtant pas la volonté des deux principales forces en présence au Japon, souhaitant réformer la loi actuelle.
    La première veut la suppression pure et simple de l'institution impériale. Le fait qu'elle soit minoritaire dans l'opinion publique, ne doit pas conduire à la sous-estimer.
    La seconde veut rétablir la loi successorale traditionnelle, qui permet aux femmes de régner, et qui leur permet aussi, si elles se marient dans la lignée impériale, de transmettre la succession impériale. Le plus souvent, on retrouve le souhait de reprendre la famille impériale d'avant 1947, avec ses descendants bien sûr. Mais on peut aussi envisager de redonner son rang, uniquement à l'un de ces membres de l'ancienne famille impériale qui épouserait la princesse Aiko ou l'une des sœurs du prince Hisahito.
    Je pense que la famille impériale réfléchit à cette perspective, et il se peut que cela ôte un peu de pression au prince Hisahito, qui de toutes façons ne vivait pas au palais impérial proprement dit, mais au domaine d'Akasaka, où résident les membres cadets de la famille impériale; ce qui lui ôtait aussi de la pression. Car si sa cousine Aiko se marie et que son mariage n'est pas reconnu comme dynaste, sauf si elle est autorisée à régner personnellement (sans transmettre la dignité impériale), et si, comme c'est probable, les sœurs aînées de celui-ci se marient, le prince Hisahito risque de se retrouver, d'ici quelques années, seul de sa génération à vivre au Palais impérial. Triste perspective.

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  • La Rédaction

    Les livres de la semaine

    Les autres  livres sélectionnés pour cette semaine, du moins dans la Bibliothèque de RoyautéNews traduisent un partie des grands débats actuels et référés sur le domaine directement politique.

    Qu'il s'agisse de L'Etat-Entreprise, de Pierre Musso, critiquant l'évolution perverse des Etats en une maille de plusieurs pouvoirs interpénétrés, aux frontières confuses, et constituant un pouvoir politique génétiquement modifié. C'est l'une des formes avancées de ce que le Site avait dénoncé il y a assez longtemps, de l'ultra-libéralisme.

    Comment gouverner un peuple-roi ? interroge la  notion de démocratie, aujourd'hui éteinte par le contraste violent entre la réalité démocratique et l'aspiration légitime des peuples, qui elle, n'a pas varié.

    Fauchés ; Vivre et mourir pauvre : c'est le quatrième volet, social, celui-là, de la société actuelle de pays dits développés et avancés. Le même cri s'est lu parmi ceux des Gilets Jaunes, dont l'existence interpelle la conscience collective et individuelle. Si la pauvreté n'est pas nouvelle, elle est devenue encore plus insupportable

    Et pour terminer, le liant qui permet la pâte : l'imbécilisation forcenée du grand nombre, Divertir pour dominer 2. Imbécilisation accomplie, faut-il le dire, par les puissances et pouvoirs de droite et leurs soutiens, dès le moment qu'il s'agissait de nuire, trop heureux de s'aligner à des procédés mis en place la plupart du temps par des lobbies ou pouvoirs de gauche.

    Les temps ne sont pas heureux, et ces livres que nous présentons, comme beaucoup d'autres, et selon les perspectives d'auteurs divers et souvent issus de divers horizons, sont pour l'étude et, dans le cas présent, serviront de témoin de ces temps durs, rendus plus durs et insupportables par l'arrogance sordide tenant lieu de cadres aux pays, comme ils le feront comme jalons à l'histoire qui se crée.


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  • Etonnantes histoires de l'Histoire  -  Amélie de Bourbon Parme

    L'Archipel  ;   paraîtra le 9 mai 2019  ;   300 p.;  18€.

    Présentation officielle : La jalousie maladive de Blanche de Castille envers sa bru, Marguerite de Provence… Le grand argentier de Louis XV qui déroba les colliers de l’ordre du Saint-Esprit…

    Le dernier trajet d’Henri IV à travers Paris… Le coup de foudre de Napoléon et Joséphine… Les vaines tentatives de Marie Tudor pour donner un héritier a Philippe d’Espagne… Les bons et loyaux services de Beaumarchais, espion de Louis XV… Le 12 septembre fatal du marquis de Cinq-Mars, qui conspira contre Richelieu…

    Complots et crimes de sang, coups de foudre et ruptures, mariages avortés et captations d’héritage, retournement d’alliances et amours interdites, reines délaissées et fous couronnés…
    Les récits rassemblés dans ce recueil mêlent tous la grande Histoire a l’histoire intime et secrète des hommes et des femmes du passe.
    Ils nous emmènent de l’Antiquité a la France de Napoléon III, en passant par les forteresses de Castille et les châteaux de Bavière.
    Épisodes célèbres ou méconnus, souvent plus romanesques que la fiction, sont racontés ici avec rigueur, passion… et une touche d’humour.

    Etonnantes histoires de l'Histoire  -  Amélie de Bourbon-Parme

    Gabrielle d'Estrées sur ce « portrait présumé » de l'Ecole de Fontainebleau, tandis que sa sœur Julienne Hippolyte lui pince le sein . RoyautéNews


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  • RN 2 pour La Rédaction

     

    Demain la princesse Masako sera intronisée impératrice du Japon. On a beaucoup dit à son propos, souvent de manière erronée.

    On a dit par exemple qu'elle était roturière : mais au Japon depuis 1947, tout le monde est légalement roturier, sauf une partie réduite de la famille impériale (les descendants mâles de l'empereur Taisho, grand-pére de l'empereur Akihito, et leurs épouses, les dames qui se marient en dehors de cette famille perdent leur noblesse avec le mariage).

    En réalité, c'est sa belle-mère Chihiro qui était roturière, issue de la haute bourgeoisie de l'ère Meiji. Masako, elle, est noble au sens où nous l'entendons, ses parents sont nés nobles (avant 1947) et au moins six de ses huit arrière-grands-parents l'étaient. 

    Le père de l'impératrice Masako est Hisashi Owada, président de la Cour internationale de Justice jusqu'à l'an dernier. Il est issu du clan Owada, une famille de moyenne noblesse dont la branche s'est installée à Murakami (préfecture de Niigata) au service de la puissante famille des Naito, en 1787 ; après la chute du shogunat (ère Meiji) elle s'est reconvertie dans l'industrie du saumon, mais deux morts jeunes et l'incendie de leur demeure ont réduit la famille à la pauvreté : le grand-père de l'impératrice,  Takeo Owada, à été éduqué dans un collège de jeunes gens nobles, et il est devenu directeur de collège.

    La mère de l'impératrice est Yumiko Egashira, elle aussi issue d'une famille de la moyenne noblesse, quant à elle au service des Saga. Là encore, la presse a tenté d'impliquer Yasutarô son grand-père, dans le terrible empoisonnement au mercure des eaux de Minamata, alors qu'il n'avait rien à y voir ; alors dirigeant bancaire, il a pris la direction de l'entreprise après cet accident pour la redresser.

    Les arrières-grands-parents de la nouvelle impératrice sont donc : Kaneyoshi Owada ;  Takeno Koga (famille importante de lignée impériale) ; Matashiro Tamura, d'une famille d'importants féodaux, d'origine shogunale ; Taka ;  le vice-amiral Yasutarô Egashira ; Yoneka ;  l'amiral Tonin Yamaya, commandant de flotte et théoricien naval ; Sudako Niwa (une autre famille féodale importante).

    La Maison impériale ayant accepté la roturière Chihiro plusieurs décennies auparavant, on ne peut guère concevoir que la noblesse de Masako ait pu créer une difficulté, comme cela s'est dit.

    On a dit aussi que la conception de la princesse Aiko n'ètait pas naturelle: si son enfant avait été conçu in-vitro ou même par insémination artificielle, c'est certainement un garçon qui serait né.

    Aussi, bien que connaissant peu la famille impériale japonaise, je me méfie beaucoup de ce qui se raconte à son sujet, surtout dans la presse occidentale. C'est peut-être parfois vrai, mais ce n'est pas du tout certain.

     

    ©RoyautéNews  - Ce texte est la propriété de RoyautéNews. 


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  • Au château de l'ogre  -  Marie-France Bokassa

    Flammarion  ; 20  févr 2019 ;  240 p.;  18€50.

    «J’étais une princesse et je vivais dans un château. Mon enfance, vue de loin, tenait du conte de fées. Et pourtant je ne fus pas heureuse. Car l’ogre était mon père.
    Je suis née en Centrafrique en 1974, à l’hôpital de Bangui, la capitale. Mon père était le président de cette république et ma mère, une jeune fille de seulement quinze ans venue de l’île de Taïwan.
    Mon père a eu deux enfants avec ma mère, et affirmait en avoir au total cinquante-six, nés de dix-sept femmes d’origines géographiques différentes : de Roumanie, du Vietnam, de Taïwan, de Côte d’Ivoire, du Cameroun, du Liban, de France et d’ailleurs. Ils les avaient rencontrées lors de voyages officiels.
    J’ai fait mes premiers pas sur la belle terre rouge d’Afrique. Dix ans après sa prise du pouvoir en République centrafricaine, mon père a décidé de s’autoproclamer empereur. En 1977, il a organisé la cérémonie du sacre et, presque simultanément, a choisi de mettre sa progéniture à l’abri en Europe. Il a informé les mamans de la séparation imminente, afin de protéger les enfants d’éventuelles tentatives d’attentat.»

    Marie-France Bokassa, fille de l’ex-empereur de Centrafrique, a grandi au château d’Hardricourt, dans les Yvelines, avec ses frères et sœurs soumis à une discipline militaire et laissés dans le plus grand dénuement. Elle raconte une enfance folle et sa fuite hors du château.

     


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  • La Rédaction

    Reiwa, la nouvelle ère du Japon

    Souhaitons la bienvenue à la nouvelle ère japonaise, Reiwa inaugurée en ce jour, et qui remplace l'ère Hisei. Un nouvel empereur : Naruhito, et une nouvelle impératrice, Masako du Japon. Naruhito devient le 126ème Empereur du Pays du Soleil Levant. Nous espérons que cette ère sera heureuse pour le Japon et pour les Japonais.

    Nous ne sommes pas tenus de suivre la théorie officielle adoptée après la défaite des puissances de l'Axe, selon laquelle l'Empereur du Japon n'était plus d'essence divine.

    RoyautéNews n'a pas fait partie des belligérants de la Seconde Guerre Mondiale. Libre et indépendant, le Site est indifférent à la propagande de masse. Pour nous la dynastie impériale du Japon descend donc bien de la Déesse Amaterasu. Le reste, n'est que fadaises occidentales.

    Cette semaine sera japonaise, et elle est dédiée sur notre Site au Japon.


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  • Le monde selon Karl  - Patrick Mauriès ; Jean-Pierre Napias

    Flammarion ;  6 mars 2019 ;   176 p.;  12€.

    Présentation officielle : Karl Lagerfeld se distingue par son sens de la repartie. Caustique, piquant, paradoxal et plein d’humour, il lance à tous vents piques et formules, au fil d’une conversation passionnante et totalement libre.
    C’est tout l’esprit de cette conversation, ce qu’elle dit du style, de la mode, de la gloire, de Chanel, des livres, du monde d’aujourd’hui et de lui-même qu’ont recueilli les auteurs du présent ouvrage.
    Se dessine ainsi le portrait d’un virtuose de la création, cosmopolite émérite, européen convaincu, lecteur acharné, devenu une « icône » non seulement de la mode, mais plus encore d’une culture mondialisée.


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  • Histoire du Moyen Age  -  Georges Minois

    tempus ;  (2016)  Poche ;  11 avr. 2019 ;  468 p.;  12€.

    Présentation officielle : La grande synthèse attendue par l'un des meilleurs médiévistes actuels.

    L'image qu'ont nos contemporains du monde médiéval a perdu toute cohérence dans la mémoire collective. La restaurer impose de restituer les faits, dans leur enchaînement logique et chronologique. Pour comprendre. Pour nous comprendre, car là se trouvent les racines de nos aspirations et de nos drames actuels. Aujourd'hui plus que jamais, il est en outre indispensable de remettre en lumière les relations que " notre " Moyen Âge européen entretenait avec ses voisins, et en particulier l'Orient byzantin, puis musulman.
    Georges Minois brosse avec justesse et passion une nouvelle histoire de cette période qu'il connaît si bien, loin des poncifs et sans sacrifier les exigences de la démarche scientifique.

    Histoire du Moyen Age  -  Georges Minois


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  • La Fronde  ;  1648-1653 -   Michel Pernot

    Texto ;  7 mars 2019 ;   480 p.;   11€.

    Présentation officielle : Pendant la minorité de Louis XIV, sur fond de disette et d'épidémies, l'opposition politique se déchaîna contre le gouvernement d'Anne d'Autriche et du cardinal Mazarin. Ces cinq années (1648-1653) de troubles s'appellent la Fronde. Des villes et des provinces entières entrèrent en dissidence jusqu'à tourner à la guerre civile. Et c'est non sans mal que la monarchie parvint à en venir à bout. De ces évènements, on retient habituellement quelques épisodes dramatiques tels les barricades de Paris (août 1648) ou la bataille du faubourg Saint-Antoine (juillet 1652). À l'appui des meilleures sources, Michel Pernot dément l'idée longtemps soutenue que la Fronde serait une révolution manquée.

    La Fronde  -   Michel Pernot


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  •  La Rédaction

    L'annonce par le président de la république française de sa volonté de supprimer l'ENA, pourvu que cette volonté soit tenue et que l'école soit effectivement supprimée et non continuée sous un autre nom,  est une victoire pour RoyautéNews. Nous estimons, compte-tenu de nos outils, contacts, etc., que les pouvoirs en place n'ignorent pas nos propositions et déjà, sous le précédent mandat, notre proposition de fermer le Conseil Constitutionnel, notamment aux anciens présidents - proposition trés forte et allant à contre-courant du Système de léthargie et de connivence - a été adoptée.

    Nous considérons que la paternité de cette mesure de fermer l'ENA nous revient. En effet, par l'attitude connivente des partis, et celle des nombreuses personnalités qui avaient déjà émis l'idée, depuis des années, de supprimer l'ENA, ceux-ci avaient abandonné cette idée, et on peut et on doit leur reprocher en général de brasser sans conviction - ou sans conviction soutenue avec volonté de les imposer - une foule d'idées sans que jamais, la société française s'améliore, et ils n'utilisent le terrain des idées que pour maintenir en place un Système dont ils bénéficient réciproquement eux-mêmes, tous les partis, et les profiteurs qui les environnent, eux, ou les institutions et les administrations.

    Nul doute que les pouvoirs en place, ont bien saisi que nous sommes une force de propositions et de rénovation fondamentales, bien marquée tout-à-fait en dehors des groupes ou mouvements royalistes, et que, à l'inverse d'un certain nombre de royalistes divers, eux ont bien compris que nous n'avons rien à voir avec eux ni avec le royalisme français dans son ensemble.

    Il est bon peut-être de rappeler que l'habitude de RoyautéNews est de suivre, de très loin, le microcosme royaliste dont nous faisons un compte-rendu assez rare, et nous l'effectuons comme un média indépendant et sous des axes très limités. 

    Il demeure que la bulle royaliste continue de ne pas prendre le chemin nécessaire pour que ses vélléités aboutissent. Ses défauts de structure et de conception ne cessent de se reproduire au fil des décennies, gâchant ses efforts en querelles, ou en se faisant la courroie de transmission du maintien en place des pouvoirs institutionnels et idéologiques qu'ils sont censés remettre en cause.

    Libre à elle de tirer les leçons de cette alerte que nous lui faisons, car l'avenir, lui, les tirera comme elles l'ont été déjà.

    Les forces royalistes, mouvements (cette remarque est vraie pour les mouvements, dont ceux qui semblent n'exister que pour eux-mêmes et qui ne regardent jamais en direction des autres royalismes, c'est-à-dire tous), ou particuliers, doivent aboutir à une construction cohérente d'idées et de comportement :

    - accepter de réfléchir au fond - ce qui suppose sortir du rabâchage.

    - accepter des unions de travail, sur des thèmes partagés.

    - prendre deux décisions essentielles pour obtenir une réussite : A/ choisir entre être royaliste, ou être de droite. Les deux sont incompatibles. B/ comprendre qu'une avancée significative des idées royalistes revient aux royalistes et à d'autres moteurs convergents, et non aux princes.

    Cette absence de coordination coupable conduit à de nombreuses initiatives indépendantes mises sur pied surtout par de jeunes royalistes insuffisamment formés. C'est une responsabilité des structures organisées que de ne pas former, et que de ne jamais rien produire de concerté. La faute à qui aussi ? Que certains des princes qui font effort louable en se produisant à l'occasion devant des groupes royalistes et même devant des jeunes cessent de nous rabâcher Fachoda !

    Ces mises en garde s'accompagnent d'une autre encore : la récupération sur les réseaux sociaux de l'apparence, des symboles ou des mots de royaliste ou de monarchie pour masquer un dragage de fond, intensif, de la part d'énergies des différentes droites, lesquelles ne portent pas en réalité les valeurs royalistes, pas plus qu'elles ne sauraient être capables de conjurer certaines atteintes majeures contre la civilisation après les avoir complicement favorisées.


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  • Léonard de Vinci  -  Carlo Vecce

    Traduit de l'Italien par Michael Fusaro

    Flammarion ;  13 mars 2019 ; nouvelle édition ;  448 p.;   19€90.

    Présentation officielle : Léonard de Vinci, ou l’incarnation mythique, presque effrayante, du génie, et du génie universel : « aucun homme ne vint au monde qui en sût autant que Léonard », disait François Ier, guère démenti par la postérité, même si elle a consacré l’artiste avant de découvrir le savant, à la fin du XVIIIe siècle.
    Mais le mythe n’a pas tué l’homme, tant Léonard a laissé de traces de ses pérégrinations dans l’Italie de la Renaissance. De cet enfant naturel, natif du village de Vinci, devenu un maître auquel les puissants font leur cour, nous découvrons jour après jour les espoirs, les projets, les toquades, mais aussi les contradictions : prodigue avec ses amants, Léonard tient la comptabilité de ses dépenses quotidiennes avec la précision d’un usurier. Ardent promoteur de la liberté intellectuelle, il se met pourtant au service de tyrans qu’il abandonne à la hâte lorsqu’ils tombent en disgrâce. Et quand il s’attaque à de grandes fresques murales promises à l’éternité, il expérimente des techniques nouvelles qui conduiront ces œuvres à la ruine.
    C’est peut-être là le fil rouge de cette vie de Léonard : toujours rêver, toujours perfectionner, toujours inventer, au service de la peinture ou des mathématiques, de l’art de l’ingénieur ou de celui du poète.
    Jusqu’à sa mort, il n’a guère le temps de peaufiner l’inachevé, comme cette ultime démonstration géométrique qui clôt ses carnets, interrompue, écrit le vieil homme, « parce que la soupe refroidit ».


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  • La Rédaction

     

       (3)

    Le Grand-Duc Jean en images  (3)

    Le Grand-Duc Jean en images  (3)

    En 1934.  Photographie © Edouard Kutter /  Photothèque de la Ville de Luxembourg.

    2.  1972. avec le Président et Madame Pompidou. A l'arrière, Maurice Schumann. Photo by Raphael GAILLARDE/Gamma-Rapho via Getty Images.

    3.  1985 Funérailles de la Grande-Duchesse Charlotte. Photo by Pool APESTEGUY/PNS/Gamma-Rapho via Getty Images.


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  • La Rédaction

     

    Le Grand-Duc Jean en images   (2)

     

    Le Grand-Duc Jean en images   (2)

    Le Grand-Duc Jean en images   (2)

     

    1. En 1952

    2. Mariage en 1953 du Grand-Duc héritier Jean et de Joséphine Charlotte de Belgique. Photo by Kurt Hutton/Keystone/Getty Images

    3. Visite d'Etat des souverains luxembourgeois en France en 1978. Photo archives RL

    Un clic pour agrandir les 2ème et 3ème images.


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  • La Rédaction

    1. En compagnie du Président Mitterrand, de Pierre Werner ; cachés, Claude Cheysson et Madame Colette Flesch, en 1981.

    2. Le Grand-Duc et la Grande-Duchesse en compagnie du Président et d'Anne-Aymone Giscard d'Estaing le 19 septembre 1978 au Théâtre Marigny.
    Photo archives RL

    3. Le Président français au côté du Grand-Duc en visite d'Etat en France. 18 septembre 1978.


  • La Rédaction

     

    Les funérailles de Son Altesse Royale le Grand-Duc Jean de Luxembourg seront célébrées le 4 mai en la Cathédrale Notre-Dame de Luxembourg.

    Les drapeaux ont été mis en berne et le pays observe un deuil national qui durera jusqu'au jour des funérailles, à 18h.


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  • La Rédaction

     

    Le Grand-Duc Jean de Luxembourg s'est éteint

    Jean, Benoît, Guillaume, Robert, Antoine Louis, Marie, Adolphe, Marc d'Aviano de Luxembourg était né le 5 janvier 1921 au Château de Colmar Berg. Il s'est éteint le 23 avril 2019 à Luxembourg. La nouvelle en a été diffusée ce matin à 6h 01.

    Il était le fils de la Grande-Duchesse Charlotte, et du Prince Félix de Bourbon Parme.

    En 1939 il devient Grand-Duc Héritier de Luxembourg. Il participe à la Seconde Guerre Mondiale dans les Irish Guards, un régiment d'élite de l'Armée Britannique. En 1944 il participe au débarquement de Normandie, participe à la bataille de Caen, puis à la libération de Bruxelles. Enfin, le 10 septembre il participe à la libération de Luxembourg. Il poursuit les combats vers Aix-la-Chapelle avec la 5° Division blindée américaine, qui arrête l'avancée allemande vers Anvers.

    En 1944 est créé le Bénélux, union douanière entre trois pays, Le Luxembourg, la Belgique et les Pays-Bas, pays qui possèdent des liens particuliers.

    Déjà, son père le Prince Félix était cousin germain de la reine des Belges, Elisabeth de Bavière.

    Cette union familiale est renforcée le 9 avril 1953 lorsque le Grand-Duc Héritier épouse Joséphine-Charlotte de Belgique, fille du roi Léopold III et de la reine Astrid de Suède.

    Ils eurent cinq enfants, Marie-Astrid, Henri, l'actuel Grand-Duc de Luxembourg, Jean, Margaretha, et Guillaume.

    Devenu en 1961 Lieutenant-représentant, il succède à sa mère la Grande-Duchesse régnante, qui abdique le 12 novembre 1964, et monte à son tour sur le trône. Durant trente-six ans il assura la pérennité du Luxembourg et favorisa sa prospérité, en s'abstenant de prendre part aux questions de politique et en assumant un rôle important de représentation internationale.

    Il abdique à son tour en faveur de son fils Henri, le 7 octobre 2000.

    En 2005, les funérailles de la Grande-Duchesse Joséphine-Charlotte sont célébrées.

    La dernière participation du Grande-Duc Jean à une activité publique remonte au mois de mars dernier. Il était âgé de quatre-vingt-dix-huit ans.

     

    Le Grand-Duc Jean de Luxembourg s'est éteint

    A suivre en cours de journée notre histoire de la dynastie de Luxembourg Nassau.

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  • La Rédaction

    Jean d'Orléans pour une république déguisée

    Le dossier de dix pages (L'Express, du 10 au 16 avril) consacré à Jean d'Orléans, le nouveau Comte de Paris, est éloquent car il n'a pas de projet.

    Le premier titre de notre article était "Jean d'Orléans se prononce pour une république déguisée". Nous le pensons mais on pourrait croire à une traduction trop rapide et surtout trop éloignée de sa pensée.

    Malgré le mot de "projet" qu'il évoque d'ailleurs au conditionnel, dans les trois minuscules lignes en 10 pages citant ses propos. Est-ce à dire que le dossier ne comporte rien, ou presque rien de Jean ? C'est peu vraisemblable tant il est cousu de fil blanc, c'est-à-dire que Jean ou ses proches ont certainement guidé le journaliste dans un thème dont il ne déborde en rien du convenu.

    On entame par une vieille ficelle des Orléans, rembobinée par leurs partisans :  : « Si la monarchie devait être rétablie, (...) (Jean d'Orléans) selon toute probabilité, monterait sur le trône....». Vieille lanterne du magazine Point de Vue pendue depuis des lustres, mais qui n'éclaire pas un propos volontairement confus. La précaution "selon toute probabilité" ajoutée cette fois, mais oubliée dans le corps du dossier, rend le brouillard encore plus épais. Y aurait-il quelque chose (une de plus) que l'on nous cache ? Des plans seraient-ils prêts, dans les sous-sols de l'Élysée, établis par quelques fonctionnaires à gages, en dehors, et sans l'avis, de tous ceux, dont notre Site, qui sont directement concernés ?

    Le préambule signale une rencontre à venir entre Jean d'Orléans et Macron... ou la tentative désespérée de faire croire à un rôle en hauteur pour un homme qui, à son actif, a réussi à faire visiter par des écoliers quelques édifices historiques dont la chapelle funéraire de sa famille.

    Dix pages d'aggloméré qui parlent de tout sauf de Jean d'Orléans, (aveu en creux qu'il n'y a pas grand chose à dire ?) seules, ses deux minuscules phrases, dans un tout en style journalistique, d'assez bonne qualité mais n'évitant surtout pas le cliché et même, le recherchant, de Michel Feltin-Palas qui ignore son sujet et l'a visiblement potassé et même potaché et fournit un condensé des platitudes cueillies ces quatre-vingts dernières années.

    Venons-en au fait : "Mon projet, ce serait plutôt la Ve République avec un roi à la place du président, doté d'un pouvoir réel de décision". Les bras ne vous en tombent pas si vous marchez déjà sur les mains. Dans cette courte phrase, un bien lourd cocktail d'incohérences, sinon d'inepties ! 

    Ve République : de république à république, c'est un peu facile de lui comparer les calamiteuses qui l'ont précédée, ce serait marchander comme dans un souk une salade déjà au rabais. Attribuer à cette dernière (la salade, la Ve, au choix) quelque mérite après tant de catastrophique résultat, est une aberration de Jean d'Orléans ou une prétention sans bornes.

    L'affirmation éculée selon laquelle la V° République (du moins à l'origine...) serait un régime de type monarchique repose sur un malentendu. Malentendu à la base de l'erreur d'un bon nombre de royalistes ou de mouvements royalistes d'ailleurs. Qu'un régime réussisse (éventuellement) à faire fonctionner les rouages de l'Etat, c'est ce que permettait, avant, la Ve, cela n'en faisait ni une monarchie, ni un régime de caractère monarchique, ni même, un système voisin. Il faut en finir de ces fadaises, à moins de rendre idiot le souhait d'une monarchie ; sauf y escompter un intérêt personnel, et assez mal calculé de la famille d'Orléans, auquel la France est indifférente.

    Le président de la République française est considéré, de tous les chefs d'État du monde, comme celui qui dispose constitutionnellement des plus grands pouvoirs, sauf peut-être le Président chinois qui lui,  est déjà issu d'un régime totalitaire.

    Ou encore, faire comme si les Français se laissaient encore duper. Comparer ou induire dans la démarche d'un Prétendant, (ne serait-ce que rappeler en creux le propos de Macron sur la monarchie) par exemple [avec Napoléon, ou un roi en perruque ] la figure des présidents déguisés en grands personnages historiques, même ficelle qui ne trompe pas le grand nombre, comme par exemple sur la couverture de ce numéro-là de l'Express, où Macron est travesti en Napoléon... œuvre  de journalistes faibles d'imagination, ou qui ont décidément beaucoup de hargne. Il n'y a que certains royalistes, et la famille d'Orléans, pour recourir eux aussi à des images, similaires par l'approximation ! La comparaison faite par Jean d'Orléans, avec la République, est du même étiage. Plus largement, sur la démarche de Jean ; - pour ce qu'on peut en approcher de ces bribes bien légères du dossier - elle mise sur l'image supposée : ici, sur la belle réputation de la Ve, là, sur un Macron qui serait un interlocuteur, ailleurs, sur ce préjugé général qu'un monarque (le roi, le président ?) "ne songe qu'à l'intérêt général", (profession de foi la main sur le cœur de tout personnage élu)... Et le tout affirme l'inverse du supposé dit ! Tout comme la justification de Jean par les monarchies actuelles, en Europe, où le roi ne gouverne pas, pour étayer son projet d'un roi qui gouvernerait encore plus qu'un président de Ve !  Ou autant.

    On pourrait certes prendre la citation de Jean, dans le contexte des autres monarchies actuelles : à leur inverse, le roi, dans le projet éventuel de Jean, disposerait d'un réel pouvoir de décision. Mais alors, en quoi le roi apporterait-il une différence profonde, autre que dans une « république couronnée » ? On tourne en rond, et l'on voit bien que dans ce cas, la république, du moins dans son principe théorique, et dans sa version originale, remplit la fonction. Et même, son président peut aussi  apporter la durée, et devrait l'apporter (1). Mais ce système Gaullien était utopique, à maints égards, ne serait-ce que parce qu'il ne convenait qu'à de Gaulle ou à un homme hors du commun que l'on n'a pas encore rencontré, et se fonder sur une utopie est une utopie. Celle-ci a bûté précisément sur la durée. Une double utopie quand on songe à une monarchie, censée bâtir la durée.

    Macron rêve. Et pas seulement sur la question. Et rêve-t-il encore à une monarchie depuis qu'il a rencontré la désillusion et le fossé qui le sépare de l'opinion ? Seuls, un Giscard, un Mitterrand - et il ne s'agit pas cette fois-ci de leurs idées ni de leur action - avaient la solidité, d'ailleurs relative, car ils étaient des hommes d'Etat.

    Jean se mêle donc acrobatiquement les pinceaux. La compétence, base de toute prétention, y songe-t-il, ou plutôt, y singe-t-il ? Elle suppose, spécialement dans son esquisse, toute une vie politique : la sienne est déjà finie (1) avant d'avoir commencé ; mais quand on y consent,  cela suppose parti pris, et cela renvoie l'esquisse à la première case : le Système ! Et dément sa juste affirmation, que "le monarque est au-dessus des partis"... et la dément à nouveau car l'affirmation n'était juste que pour de Gaulle, pas pour les autres présidents ! Le schéma ainsi placé est donc inutile. Pour conforter le Système déjà existant, ou lui substituer un double, on n'a pas besoin de Jean d'Orléans. Jean d'Orléans rêve. Et même nage en utopie. Car toute sa démarche, on peut le regretter, relève de l'illusion, une illusion accumulée par des images aussi poussiéreuses qu'une Havas sur le retour.

    N'éludons pas le centre, de toute la question, que Jean d'Orléans n'a rien de fédérateur par sa famille, dont la spécialité fut de diviser avec une constance rare qu'il faut saluer.

                                                              *

    La semaine écoulée, Jean d'Orléans après le drame de Notre-Dame, a émis quelques réflexions, et a crû devoir prendre à témoin Le Figaro.

    Nous reviendrons périodiquement sur ce sujet monarchique contemporain que sont la place et la position des Orléans, et on ne saurait l'épuiser en un ou deux articles.

    1. Nous apporterons ultérieurement un développement â cette idée.

    2. Voici une dizaine d'années, Jean d'Orléans a déclaré entrer en politique, et s'est donné dix ans pour y parvenir.


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  • La Rédaction 

    Ayons une pensée fervente pour nos frères catholiques Sri Lankais en ce jour qui pour eux est devenu un jour de deuil.

    La catholicité ceylanaise doit beaucoup aux missionnaires européens, notamment français qui ont évangélisé et établi les structures de l'Église.

    Une nouvelle occasion en est donnée par ces nouveaux attentats, de faire comprendre que l'ensemble des dirigeants politiques à travers le monde est coupable de l'univers fou et insupportable qu'ils ont installé.

    Ce sont des temps de renouveau qu'il faut bâtir, sur l'exclusion totale des individus et formations politiques, et ceux qui ont usé de leur influence et ont contribué de première main à imposer ce monde infernal.

    Le devoir de tous les catholiques du monde, voire des chrétiens au sens le plus large et aussi des non chrétiens de bonne volonté, est de libérer dès à présent ce monde de leur emprise. Ce, sans tenir compte des discours ineptes et dangereux d'une certaine hiérarchie catholique, qui n'a pas à interférer dans l'ordre politique des enfants de Dieu, qui leur revient à charge, à eux, pas à elle.


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  •  La Rédaction

     

    Notre-Dame de Paris, Cathédrale des Siècles.

    Certains particuliers ont remarqué que l'autel moderne de Notre-Dame avait été détruit par l'effondrement partiel de la voûte, à la suite de l'incendie, lundi, le 15 avril. Mais non le grand autel, de forme traditionnelle.

    Si pour nous cela n'est pas significatif, à l'inverse de l'incendie. Quelle que soit son origine il prend place dans une succession d'attentats commis contre des églises catholiques ces dernières semaines, qui ont continué cette semaine avec la profanation de deux églises et la tentative d'incendie de la Cathédrale de Saint-Omer (ne parlons pas de la tentative contre la Cathédrale de New-York), succession que la presse française a passé sous silence. Nous pouvons apporter deux remarques. La première est une comparaison : l'autel moderne de la Basilique de Saint-Denis avait été remplacé quelques mois plus tôt, avant d'être vandalisée par un "migrant"... par un autel d'artiste, - certainement d'un prix élevé et il faudrait le vérifier - se voulant une composition symbolique associant le verre et la pierre et dont l'utilité n'est pas très discernable.

    Si colère divine il y a peut-être, elle serait certainement dirigée contre la mièvrerie complice de la hiérarchie catholique qui reste toujours, à l'égard d'un État anticatholique militant et acharné, d'une neutralité complaisante et dans ses petits souliers. Seconde remarque.

    À juste titre, le chef des catholiques parisiens Mgr Aupetit a regretté que l'épouvantail de service de la République n'ait pas eu un seul mot pour les catholiques, ni prononcé une seule fois le nom de Catholique (ni celui de Chrétien) dans sa déclaration prononcée devant la Cathédrale le soir du drame. On peut regretter aussi que l'archevêque ait eu une accolade si marquée avec lui dans ces conditions, mais on doit lui attribuer le bénéfice de l'émotion.

    Les paroles de Mgr Aupetit, et celles d'autres prêtres qui dès le soir même ont mis en valeur l'idée que c'est le Peuple de Dieu qui doit être une Cathédrale vivante (auprès de tous) sont plus que justes. Aussi forte, la déclaration de l'archevêque, les jours suivants, que la Cathédrale n'est pas un "bâtiment", ni un tas de pierres...

    Mais dans les faits, Notre-Dame, livrée à une conception étrange, a cessé d'être une paroisse depuis l'an 2000.  On y célèbre des messes, dominicales et de semaine, mais on n'y célèbre plus ni baptême, ni mariage, ni enterrement. Sans "l'excuse", à Paris, - excuse d'ailleurs sans fondement où elle s'exerce - de la diminution parfois extrême du clergé en d'autres diocèses, qui ont établi une paroisse unique pour toute une ville où réside un évêque, une paroisse " hors sol", qui n'a pas de tête ! 2

    Aussi, nous demandons à l'archevêque de rendre dès à présent, sans attendre la réhabilitation matérielle de la Cathédrale, sa qualité de paroisse. Une Cathédrale, traditionnellement, (sans référence à l'avant-Concile) n'est pas une chapelle privée de l'évêque ou de l'archevêque. Elle est un lieu de plein exercice du culte.

    La même remarque - et exigence - devrait s'effectuer dans le cas des autres cathédrales françaises désaffectées du culte paroissial. Ce qui "équilibrerait" la qualité touristique du tas de pierres, en sa qualité de plein exercice par le Peuple de Dieu dans son activité ordinaire, normale, et minimale qui est l'exercice paroissial.1

     

    1. Le plein exercice catholique s'exerce sous forme de paroisse. Cette notion fondamentale n'aurait pas dû être ignorée des synodes qui ont crû pouvoir perturber l'ordonnance de l'Église.

    2. C'est-à-dire que la nouvelle paroisse unique, en certaines villes du moins, n'a pas d'église centrale, ou tête, et que la Cathédrale n'est pas considérée comme l'église principale de la nouvelle paroisse. Donc une paroisse "hors sol", excluant les lieux de culte, par les autorités catholiques qui les considèrent sous un angle purement utilitaire, gommant partiellement leur nom et leur histoire.


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  • La Rédaction

    La direction et la Rédaction souhaitent à tous nos lecteurs une heureuse Fête de Pâques 2019.

    Le commentaire de l'article publié dans l'Express sur Jean d'Orléans, le nouveau Comte de Paris paraîtra lundi.

    Après la tragédie nationale, nous donnons notre position : la Cathédrale doit être réparée à l'identique.

    Pâques 2019

     


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  • Les empires médiévaux -  Sylvain Gouguenheim

    Perrin ;   18 avr. 2019 ;   480 p.;   24€50.

    L'auteur a déclaré à Breiz Info, au sujet de l'Europe : "Il lui manque la puissance, ou la volonté de puissance".

     

    Les empire médiévaux -  Sylvain Gouguenheim


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  • 15 août 1811 - L'apogée de l'Empire -  Charles-Eloi Vial

    Perrin ;  paraîtra le 25 avril 2019 ;  432 p.;  24€.

    Présentation officielle :

    " Du triomphe à la chute, il n'est qu'un pas " (Napoléon)

    15 août 1811 : la Saint-Napoléon, fête nationale de l'Empire, bat son plein. À Paris, Milan ou Amsterdam, des feux d'artifice et des concerts célèbrent en fanfare l'anniversaire du maître de l'Europe qui fête ses 42 ans et vient d'être père du roi de Rome, conférant au Premier Empire une légitimité dynastique dont il était jusque-là dépourvu. Pourtant, les festivités sonnent étrangement faux. Les Français ont faim, souffrent de la crise économique et manifestent pour la première fois leur désaffection. À Naples, à Madrid, à Stockholm, des crises politiques couvent et l'autorité de " l'Aigle " est ouvertement contestée. À Londres, à Vienne, à Berlin, les dirigeants se préparent à une guerre prochaine entre la France et la Russie. Aux Tuileries enfin, Napoléon va lui-même gâcher la fête en insultant publiquement l'ambassadeur du tsar, le prince Kourakine. La nouvelle de cet esclandre va se répandre comme une traînée de poudre en Europe et déclencher les préparatifs de la funeste campagne de 1812.
    Tournant majeur du règne, ce 15 août a marqué durablement les contemporains, avant de sombrer dans l'oubli. Jamais Napoléon n'avait été aussi puissant qu'en ce jour de triomphe qui, paradoxalement, marqua le commencement de sa fin. L'étude de cette journée particulière à l'échelle de l'Europe, menée à partir de sources inédites, offre une plongée dans les arcanes de la haute politique tout en proposant une analyse magistrale du système napoléonien et de ses failles.

    15 août 1811 - L'apogée de l'Empire -  Charles-Eloi Vial


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  • La Rédaction

    Voici une autre photographie que celle qui a été vue sur les réseaux et dans la presse de la famille récemment agrandie avec le petit Henri de Jésus de Bourbon. ©Efe

    Photo de famille du Duc et de la Duchesse d'Anjou

     Cliquez pour agrandir.


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  • Le Roman des tsars  -   Vladimir Fedorovski

    Texto ; (2013)  paraîtra le 2 mai 2019 ;   352 p.;   10€.

    Présentation officielle : Le Roman des tsars, jalonné d’assassinats, d’intrigues, et de répressions, est un ouvrage de révélations.

    Le règne des Romanov est une terrible suite de crises politiques, de luttes d’influences, de crimes et de violences : l’assassinat d’Alexis Petrovitch par Pierre le Grand, le coup de force de Catherine II qui causera la mort de son époux, les secrets de l’attentat contre Alexandre II, les massacres de la famille impériale en 1918… La découverte d’archives inédites et les nouvelles techniques scientifiques comme l’examen de l’ADN permettent à l’auteur d’enquêter sur sur les énigmes de la dynastie. Mais au-delà du récit de ces tragédies, c’est aussi un roman d’actualité où l’on saisit le pont historique établi par Vladimir Poutine qui se voit en réincarnation du premier des Romanov, choisi par la Providence pour sauver le pays.

    Le Roman des tsars  -   Vladimir Fedorovski


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