• Harkis ; Fidélité et abandon - Philippe Gloglowski ; Patrick de Gmeline

    Préface, Jeannette Bougrab ; Postface, François Meyer ; Coloriste, Vittorio Leonardo ;

    Triomphe ;  30 juin 2018 ;  à partir de 16 ans ;  15€90.

    Présentation officielle : Fondés en 1955 et recrutés massivement pour combattre le FLN, les supplétifs musulmans héritent d’une longue tradition de service des autochtones dans l’armée française. Mais fait significatif de l’époque, l’un des 1ers recruteurs des harkis est le FLN lui-même qui massacre impitoyablement tous ceux qui ne veulent pas rejoindre les katibas. Connaissant parfaitement le terrain et les hommes, les harkis s’avèrent indispensables dans la contre-guérilla qui sévit en Algérie en ces années. Mais l’ombre de l’incertitude plane sur leur avenir après la guerre : on leur promet une part importante dans la nouvelle Algérie pacifiée… Quand les négociations d’Évian commencent, les pieds noirs sont déjà bien différenciés des harkis. Pour le malheur de ces derniers ! Ils sont en effet considérés comme des traîtres par les nouveaux arrivants au pouvoir qui sont les anciens rebelles qu’ils avaient combattus. En effet, en 1962, leurs exécutions commencent, sous les yeux de l’Armée française qui n’intervient pas.

    Par peur des représailles, les harkis veulent se réfugier en France. Mais très peu réussissent à partir ; ceux qui restent sont discriminés et, pour la plupart, assassinés par leurs compatriotes. De son côté, le gouvernement français s’oppose à toute initiative personnelle des officiers qui tentent rapatrier leurs soldats en France. Ceux qui débarquent en métropole malgré cela sont parqués avec leurs familles dans des camps.

    Leur réhabilitation dans la politique française a pris du temps mais ils sont aujourd’hui reconnus et hommage est rendu à leur sacrifice. Cette BD participe à honorer la mémoire de ces soldats abandonnés par la France après l'indépendance de l'Algérie.

    Le commentaire de RoyautéNews : On parle beaucoup des Harkis en ce moment : remise de la Légion d'Honneur à quelques Harkis, un fonds de 40 millions d'euros - jugé ridicule par leurs représentants - exposition nationale... C'est tout à l'honneur de ceux qui, aujourd'hui, rendent hommage publiquement aux Harkis, alors que jusqu'ici, les gouvernants les ont ignorés - tout en recherchant leur vote lors des campagnes électorales - voire, injuriés par certains personnages en poste.

    BD :  Harkis - Philippe Gloglowski ; Patrick de Gmeline


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  • Princesses de France  ; Reines d'EuropeLaurence Catinot-Crost

    Sutton  ; Collection Femmes dans l'Histoire ; 16x23 ;  5 sept. 2018 ;   176 p.;   20€.

    Présentation officielle : Laurence Catinot-Crost nous invite à découvrir le destin de femmes « bien nées » qui se sont illustrées en France et en Europe depuis la nuit des temps jusqu'à nos jours. Ces personnalités exceptionnelles ont contribué à sculpter l'identité historique européenne grâce à leurs talents, leur courage, leur esprit, ou ont juste, parfois, laissé l'empreinte de leur différence.

    Par RoyautéNews : un ouvrage généraliste en portraits courts de princesses de la famille Capétienne devenues reines dans un autre pays que le Royaume de France, et d'autres, venues d'Europe et devenues reines de France.

    Princesses de France  -  Laurence Catinot-Crost


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  • La Rédaction

    Ne vous inquiétez pas, vous de nos lecteurs qui consultent Point de Vue ! Il est en train d'arriver partout... peut-être. Les grèves dans la presse parisienne, commencées la semaine dernière, se poursuivent cette semaine de manière tournante, et certainement la semaine prochaine.

    Certains kiosques n'ont pas reçu le magazine. Il a été distribué le 19, à Paris, et aujourd'hui en Province, mais pas partout : certains colis ont été distribués à d'autres marchands, peut-être même "égarés", l'acte de grève se doublant parfois de vandalisme... La grève, la manifestation, utiles dans leur principe d'origine, ont en général fini par être dévoyées comme un mode d'expression ordinaire des partis et des syndicats.

    Le milieu de la presse conteste à raison certaines orientations. Ce n'était pas la peine de profiter, pour autant, de la rentrée et des mouvements sociaux, pour émettre son mécontentement, en prenant de surcroît en otage les lecteurs.

    Mais revenons à l'hebdomadaire : Le magazine des têtes couronnées serait-il le magazine des têtes d'affiche, voire, certaines semaines, celui des têtes à claques, comme la semaine dernière avec le mariage du fils de deux personnages politiques les plus catastrophiques des dernières décennies (le fils de F. Hollande et de S. Royal) ? Même s'il est vrai que la mariée est très bien.

    On se demande l'intérêt de ce mariage pour des lecteurs de Point de Vue ?

    La magnifique couverture du numéro de cette semaine sur le mariage (légèrement  anticipé sur ce qui avait été été annoncé) de Maximilien d'Andigné et de Sophie de Wurtemberg rattrape un peu celle de la semaine dernière, mais il est difficile d'effacer l'effet de "froid-chaud"...

    Le magazine avait été racheté par le groupe belge Roularta, derrière lequel se tenait un lobby flamand favorable à la partition de la Belgique, situation que Royauté-News avait dénoncée en son temps. C'était en même temps le "mariage" avec L'Express qui avait en même temps été racheté par le groupe belge. Conséquence du passage à la tête de la rédaction de Colombe Pringle, qui avait orienté le magazine vers le "people" avec ce qui s'ensuit. Sont arrivées ensuite les années noires, avec (presque) chaque semaine placardant en couverture, et chaque semaine à l'intérieur presque sans exception, la canaille sarkozyste. 

    Pouvait-on tomber plus bas ? Si, pour sombrer ensuite dans le rachat par... SFR... qui appartient au groupe de Patrick Drahi, ce franco-israélien dont les méthodes sont contestées puisqu'il joue à des acrobaties très en hauteur et comme un funambule sans filet.

    L'aventure a duré quelque trois ans, jusqu'à cette année 2018, où une société directe de François Pinault a racheté Point de Vue.

    D'autant plus intéressant que Stéphane Bern s'est associé avec François Pinault et est donc devenu actionnaire de Point de Vue...

    Nous aimons beaucoup Stéphane Bern pour ses efforts pour mettre en valeur le patrimoine des villages, ainsi que pour sa très belle idée de sauver des monuments en péril grâce à la Française des Jeux, et nous le plaignons de sa déception face aux montants ridicules des jeux alloués au monuments en péril...

    Quoiqu'il en soit de résultats prétendument positifs, avec une remontée infime et très récente du nombre des lecteurs, avec 152 000 ventes par semaine... ce qui est peu pour un titre assis depuis 1945 et distribué dans plusieurs pays étrangers ; en réalité, cette "remontée" masque une perte recensée depuis plusieurs années du nombre de lecteurs, et c'est une preuve de plus que l'on fait dire aux chiffres ce que l'on veut.

    Reste l'avenir : Point de Vue va-t-il continuer de multiplier des articles, certes très intéressants, sur l'art moderne, l'architecture moderne, le théâtre moderne, etc., mordant sur les contenus d'autres magazines généraux ou spécialisées et qui ne manquent pas... pour toujours resserrer les contenus sur les têtes couronnées ? Restera-t-il une courroie de transmission de la propagande des Orléans, malgré la distance que Stéphane Bern a marquée depuis des années entre la famille d'Orléans et lui ? Nous le verrons...

    Au sujet du magazine Point de Vue - rachat et orientations


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  • Les Morisques et le racisme d'état - Rodrigo de Zayas

    La Différence ;  (1992) ;  30 mars 2017  ;   668 p.;  14x21 cm ;  30€.

    Présentation officielle : A partir d'un lot d'archives espagnoles baptisées "Archive Holland", nom de son premier propriétaire, intégralement traduite et publiée dans ce volume, Rodrigo de Zayas nous relate avec précision l'histoire des Morisques, ces musulmans espagnols convertis de force après la Reconquête et finalement expulsés de leur pays en 1609. Ce qui s'est passé entre 1609 et 1612 est généralement escamoté ou déformé dans les livres d'Histoire car il s'agit d'une de ses pages les plus sombres : la déportation massive d'un peuple.
    Avec l'aide des armées, selon sa foi catholique, c'est à cela que se prête Philippe III, roi d'Espagne, le 4 août 1609, à Ségovie, dans l'église Sainte Croix de l'ordre des Prêcheurs.

    Avis par RN 2 : A lire ce résumé, cela doit encore être du révisionnisme.
    Il y avait plusieurs groupes de Morisques. Lire aussi la Page sur les Morisques...

     

    Les Morisques et le racisme d'état - Rodrigo de Zayas


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  • Par RN 2 et la Rédaction

    Pour signer la pétition

    Pétition nationale contre Linky

    Cette pétition est bien présentée même si nous ne partageons pas toute sa présentation, mais sur l'essentiel, refuser le compteur Linky, nous sommes d'accord. Pour nous, le refus est d'abord et doit être un acte de principe. Pour nous il ne doit pas s'abriter derrière un motif apparemment justifié, et par exemple celui qui revient toujours, même s'il est réel, le risque de santé lié aux ondes. Les autres arguments sont plus que justes et exacts, mais.. c'est prendre le problème à l'envers et c'est malheureusement le drame de toute question polémique... Nous y reviendrons dans quelques jours et dans le détail.

    Cela ne concerne que les Français (pour l'instant...). Nous conseillons à tous en France de refuser le compteur Linky, si le vôtre est déjà installé, ou s'il ne l'est pas.

    Nous transmettons à certains des opposants dès le moment où ils ne sont pas reliés au monde politique, des arguments décisifs qui ne semblent pas avoir été pris en compte.

    L'ignorance est le maître-mot de toute question aujourd'hui, et depuis notre précédent article sur Linky, plusieurs journaux s'interrogent, tous de façon naïve, sans aucune réflexion ni recherche, et l'on se dit que, pour eux, parler de Linky fait partie de la routine parce l'on en parle. Ils se tiennent à la marge des questions essentielles, et seulement à la lisière des autres, et se cachent derrière "les questions que se posent les utilisateurs"... ce qui est pratique pour éviter de fournir un avis.

    Leur attitude est démobilisante, et sur le mode du légume, ce qui ne les distingue pas du légume électeur ordinaire robotiquement docile et branché sur courant faible.

    Signalons que la pose du compteur sans autorisation préalable consentie est un viol de domicile, même si l'armoire aux compteurs se situe dans un escalier ou dans un local intérieur ou extérieur à l'immeuble, et  fermé. Mais l'accord tacite ne peut pas être retenu en raison parfois, et peut-être, souvent, du non-respect par Enedis du délai de 45 jours entre la lettre annonçant la pose, et la pose elle-même (voir notre précédent article).

    L'Humanité, qui cependant marque les points juridiques essentiels, reconnaît à juste titre que, dans le cas où un portail est fermé mais non verrouillé, et donc de considérer qu'il s'agit d'un refus tacite, "la jurisprudence ne s’est pas clairement positionnée". Cependant nous ajoutons que la riposte adverse est cousue de fil blanc. Les compteurs étant propriété d'Enedis, le droit d'accès par les représentants d'Enedis sont automatiquement acquis, et c'était déjà le cas avant, comme du temps où ils appartenaient à EDF. Au surplus, il arrive souvent, dans certains immeubles, qu'il  soit obligatoire que les armoires soient fermées, et cela est souvent conseillé (par les propriétaires, ou par les syndics) pour éviter les dérivations parasites. Et au surplus encore, la fermeture des armoires est effectuée par les représentants d'Enedis, à clé chaque fois que le système le permet.

    Citons encore l'Humanité pour ce passage essentiel, face à la désinformation d'autres médias paresseux, ou d'Enedis elle-même : "Contrairement à ce qui se dit, la loi de transition énergétique ne sanctionne pas le refus individuel de changer son compteur existant contre un Linky. Il faut le savoir même si Enedis (ex ERDF) prévoit de la contourner. La CRE (commission de régulation de l’énergie) menacerait de taxer 19 euros HT par mois le relevé manuel des compteurs à tous ceux qui refusent Linky (dont le relevé se fait à distance). Ce qui serait illégal !"

    Il faut donc ajouter qu'il ressort qu'un syndic d'immeuble ne peut se substituer à l'accord du locataire ou du propriétaire ; et selon nous, un accord du propriétaire ne peut annuler le refus du locataire qui doit l'emporter.

     

    Le réseau Stop Linky France regroupe 400 collectifs et c'est lui qui a organisé la présente pétition.

    Pour signer la pétition


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  • La Rédaction

    La succession Loréal - Nestlé et quelques aspects concernés

     

     

     

     

     

    Le Figaro du lundi de la semaine dernière, le 10, publiait un dossier choc sur la propagation islamiste à l'échelle universelle par le biais d'Internet et de sa palette de canaux que sont Twitter, FaceBook, Youtube, les principaux.

    Penchons-nous brièvement sur un autre aspect de l'emprise de l'Islam en général sur les sociétés européennes, et auquel nous apporterons éventuellement quelques éléments par la suite, et faisons-le ce soir au sujet de l'avenir de Loréal.

    Après la mort de Liliane Bettencourt, le délai nécessaire avant l'ouverture de la succession empêchait de connaître quelle suite allait se décider pour l'empire des cosmétiques. Mais du moins, pouvait-on la dessiner un peu. Passé ce délai, rien ne semble avoir évolué, et les quelques hypothèses plus ou moins sondées depuis près d'un an après ce délai n'ont rien fait apparaître de certain.

    C'est que plusieurs facteurs conditionnent cette suite. Des quatre héritiers de Liliane Bettencourt, sa fille Françoise Bettencourt Meyers, et ses trois enfants, un seul pourrait être intéressé par la reprise de l'empire familial : l'un de ses fils, et alors la part de la famille Bettencourt ne serait pas vendue.

    L'autre facteur est l'attitude du géant Nestlé : celui-ci possède déjà une presque moitié de Loréal, et voudrait acquérir le reste. Ne disposant pas des réserves nécessaires pour acheter par lui-même cette part évaluée à 68 milliards au bas mot, il doit emprunter. Or, cet emprunt est problématique.

    En effet, certains investisseurs, et aussi, le lobby juif suisse des affaires, retarde et freine cet emprunt, même si l'on finira sans doute par s'entendre sur une solution. Mais pourquoi ?

    Parce que Nestlé est entré en affaires avec le groupe Bertrand, ce groupe français qui détient la franchise en France de Burger King, et qui possède aussi plusieurs autres marques de restauration ainsi que des établissements haut de gamme. Que reproche-t-on à ce groupe, qui a racheté également, comme il le prévoyait depuis plusieurs années, cet autre groupe de restauration rapide, Quick ? Quick, dont la marque disparaîtra d'ici 2020 au profit de Burger King. Tout simplement parce que, comme Burger King déjà, Quick en totalité fournira sa production en mode Halal. Ce à quoi se refusent ces investisseurs qui bloquent ou retardent les emprunts de Nestlé. Et ne font que les retarder, car Nestlé finirait bien par trouver ailleurs les prêts qu'on ne veut pas lui consentir côté suisse.

    De son côté, le groupe Bertrand aurait consenti à quelque concession. Mais on voit que l'enjeu est essentiel et que, derrière un bras de fer financier se trouve un combat de civilisation.

    Certains groupes, comme Domino's Pizza, ne produisent qu'en mode Halal, ce que certainement, beaucoup de clients ignorent. Même si la mention, sur son site, est très discrète. Or, il est curieux que l'on "force" les consommateurs de pizza de cette marque, à consommer du Halal alors qu'ils ne l'ont pas choisi. Et de fait, ils ne peuvent choisir puisque le choix n'existe pas. Et l'on sait que les produits Halal financent les activités de l'Islam.

    La succession Loréal - Nestlé et quelques aspects concernés


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  • Napoléon et les grandes cérémonies impériales - David Chanteranne

    Cabédita  ;   23 fév. 2018 ;   72 p.;  14€.

    Présentation officielle : Napoléon n’est pas seulement l’homme des réformes et le chef militaire. À trois reprises, il a marqué son règne par des cérémonies prestigieuses. Ainsi, après la proclamation de l’Empire, le nouveau souverain décide le 2 décembre 1804 de marquer son accession au trône par un sacre et un couronnement, à la double influence royale et républicaine. Six ans plus tard, après son divorce d’avec Joséphine, il épouse les 1er et 2 avril 1810, au cours d’une double cérémonie civile puis religieuse à Saint-Cloud puis Paris, l’archiduchesse Marie-Louise de Habsbourg. Et moins d’un an plus tard naît l’héritier tant espéré, le roi de Rome: pour marquer l’événement, le baptême se déroule le 9 juin 1811 dans la cathédrale Notre-Dame de Paris.

    À travers ces trois événements, David Chanteranne montre l’importance à la fois politique et symbolique des grandes cérémonies napoléoniennes.

    Napoléon et les grandes cérémonies impériales - David Chanteranne


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  • Napoléon et le droit   -   Thierry Lentz

    CNRS Editions ;  16 nov. 2017 ;   288 p.;   23€.

    Présentation officielle : Rares sont les époques où le droit a autant été au centre de la pensée des hommes et de l’action des États que sous le Consulat et l’Empire. Ce « retour des juristes » – Cambacérès, Roederer, Merlin de Douai, Boulay de la Meurthe, etc. – conduits par un chef d’État qui ne l’était pas, a permis de trancher les grandes questions, de rendre pratiques les idées retenues, d’écrire le Code et les codes, de stabiliser les institutions, de redessiner l’organisation judiciaire et tant d’autres choses encore dont par exemple les uniformes des magistrats ou les travaux d’aménagement du Palais de justice de Paris. L’œuvre est considérable. Elle est largement pérenne : en dépit des adaptations nécessaires, l’héritage de cette « décennie » foisonnante vit encore au cœur des systèmes juridiques français et européens.

    Une trentaine d’historiens et de juristes européens en reprennent l’histoire à la lumière des recherches récentes, en dressent un nouveau bilan et confrontent leurs avis sur la modernité ou l’actualité des racines napoléoniennes de notre droit.

    Napoléon et le droit   -   Thierry Lentz


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  • La monarchie de Juillet  -  Hervé Robert

    Biblis ;   20 av. 2017  ;  10€. Livre déjà présenté ici.

    Présentation officielle : Système représentatif, économie, société, politique internationale, vie intellectuelle, etc. : dans tous ces domaines, de 1830 à 1848, la monarchie de Juillet vit s’accomplir de puissantes métamorphoses qui bouleversèrent la France. La volonté d’implanter dans le pays des mœurs et des institutions libérales est alors un projet solide, réaliste, conçu pour l’avenir. L’évolution du régime vers le conservatisme entraîne pourtant une rupture avec la Nation pour consacrer l’apogée d’une bourgeoisie et de notables minoritaires. La révolution de 1848 sonnera le glas de cette monarchie éclairée qui, bien que souvent caricaturée, n’en fut pas moins une tentative de conclusion de la Révolution de 1789. Hervé Robert fait revivre les contradictions de cette France à la croisée des chemins, en une synthèse réussie qui n’oublie aucun des aspects du règne de Louis-Philippe.

    La monarchie de Juillet  -  Hervé Robert


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  • La Rédaction

    La tombe de Gengis Khan

    Le Pr Pierre-Henri Giscard, spécialiste de la Mongolie et qualifié de père de l'archéologie mongole, a localisé en 2016 la tombe de Gengis Khan, enfouie sous une élévation. Et avec son équipe il a pu la trouver sans un seul coup de pioche, après avoir étudié les textes anciens et avoir supposé justement que cette élévation était une montagne artificielle.

     

    Pierre-Henri Giscard est Directeur scientifique des déserts et des steppes, où il a succédé au Pr Yves Coppens, et Directeur des missions archéologiques de l'Institut. Un de ses ouvrages ici.

     

    Demain, jeudi 13, rediffusion du film de Cédric Robion, sur France 5, à 20 h 55 (durée 1 h 30).

     

    Bienvenue dans l'empire oublié de Gengiscard !

    La tombe de Gengis Khan


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