•  

    C'est aujourd'hui l'anniversaire de la Princesse Marie Marguerite, épouse de Louis de Bourbon, le Duc d'Anjou.

     

    Avec le Prince Louis, vers 2009.

    Marie Marguerite, la Duchesse d'Anjou


    2 commentaires
  • Henri IV : Contradictions - par Royauté-News

     Cire polychrome, Musée Carnavalet.

     

    La datation au Carbone 14 de la Tête attribuée à Henri IV fournit certes un résultat peu précis puisque la période évaluée se situe entre 1450 et 1640 [et non 1650 comme nous l'avions indiqué par erreur], mais cependant on sait très bien que ce procédé n'est ni très fiable ni très précis. Il fait partie d'une batterie de tests obligés, dont le but est de faire coïncider des résultats obtenus de façons tout-à-fait différentes, et c'est tout l'intérêt de la méthode pluridisciplinaire des chercheurs qui ont conclu en 2010 puis en 2012 à l'authentification de la Tête du Bon Roi.

     

    A notre connaissance, les adversaires de l'authentification n'ont pas suggéré la norme qu'il aurait fallu utiliser dans cet examen au Carbone 14, indiquant seulement que celle qui fut employée facilite la théorie des chercheurs. Il serait utile de conserver un esprit de recul, ce qui n'est pas forcément le cas des contestants. Si l'on suit leur avis, qui s'impose d'ailleurs, on a théoriquement affaire à une bien plus large période devant une momie, qui ne décèle aucune information à première vue, et à l'apparence parcheminée.

    Le résultat au Carbone 14 n'était donc pas inutile, et personne n'a jamais dit, à notre connaissance, parmi l'équipe scientifique de 2010, que cette datation constituait une preuve à elle seule.

    On était satisfait aussi que le type ADN observé en 2010, de type Caucasien, ait levé au moins l'origine polynésienne, l'hypothèse étant très peu probable, que la Tête ait effectué un voyage en Polynésie durant la longue période qui a suivi l'ouverture des tombeaux en 1793 avant sa possible redécouverte en 1919.

    Ce qui montre qu'aucun élément simple, dont s'étonnait si fort le Pr. de Kisch, n'est superflu dans une enquête minutieuse.

     

    Nous pensons qu'une nouvelle étude scientifique devra être menée par un nouveau laboratoire, comme cela se fait ordinairement en cas de résultats insuffisants ou s'ils ont été démentis par d'autres résultats.

    Signalons aussi que le Dr. Charlier, outre sa formation de médecin et de spécialiste en médecine légale, est aussi docteur en Histoire.

    Mais élevons les objections suivantes.

    Le raisonnement effectué par les contradicteurs, malgré leur force évidente, manque d'assise en logique. Il ne nous a pas été possible d'y réfléchir depuis. Mais nous percevons plusieurs failles, et il en est une au moins, qui se situe dans la comparaison erronée des dernières analyses d'ADN avec la relique.

    Mais s'il est si peu lisible, comme l'avait affirmé le Dr. Pascal, ou si même, il est lisible mais insuffisamment chargé d'informations, cet ADN ne peut servir de comparaison avec les résultats dits "ADN Bourbon" obtenus d'après trois princes actuellement vivants.

    Comment s'en servir alors comme comparaison ?

    D'autant que le Pr. Cassiman ait déclaré que l'ADN étudié lors des examens d'authentification pouvait être celui de n'importe laquelle des personnes mises en contact avec la Tête. Potentiellement, l'ADN prélevé sur le vestige, n'est pas celui d'un personnage déterminé, si toutefois on peut se fier à sa lecture, et même si cette lecture aboutit à un groupe de population ne correspondant pas à celui des Princes Bourbon vivants, on sait surtout que cet ADN a de très fortes chances de ne pas être celui de la Tête.

    L'on est donc en présence d'une conclusion contradictoire, mais  vraisemblablement il existe fort peu de probabilités qu'on puisse se servir des deux résultats pour les comparer.

     

    RN 2 indique ; "Si ce n'est pas le même ADN mitochondrial, ce n'est donc pas une preuve absolue mais c'est un élément très fort contre l'identité." (Dans un article ultérieur la suite de son propos).

    N'oublions pas en outre que l'ADN mitochondrial, même s'il est simple à  lire pour les chercheurs et ne varie pratiquement pas (mais c'est possible cependant, comme me l'indique RN 2) il n'est déduit ou "reconstitué" par les chercheurs qu'à travers une lecture des quelques échantillons prélevés, et qu'il n'existe pas d'examen effectué directement sur chacune des ancêtres femmes de la parenté (ici, de mère en fille) ce qui se heurterait d'ailleurs à une impossibité pratique. Il s'agit donc, sinon d'un extrapolation, du moins, à une lecture par déduction confirmée il est vrai par la correspondance entre les deux bouts de la chaîne. Le Dr. Charlier nous évoquait l'autre jour des possibilités nombreuses en raison des multiples interpénétrations des généalogies royales, que connaissent tous les spécialistes. Ce qui rejoint notre conviction personnelle que nous évoquerons peut-être. 

     

    Pour l'instant, sans même besoin de s'avancer, il faut, à l'annonce de ce démenti se borner à constater de profondes contradictions.

     

    (et afin de ne pas le retarder, article peut-être à compléter)


    4 commentaires
  •  

    Demain Dimanche, en cours de journée, ou plutôt en début de soirée, un article sur les doutes et remarques au sujet des dernières analyses dans l'Affaire de la Tête d'Henri IV.

    Il sera le dernier, avant de publier notre étude détaillant les failles de l'enquête historique de ceux qui ne croient pas à l'authenticité de ce reste. Puis, silence radio, en attendant cette parution.

    Il complètera nos précédents articles sur cette affaire, qui ont été regroupés (clic), et sous lesquels ont peut apporter des commentaires.

    Ces articles ne servent qu'à donner des remarques personnelles et des impressions subjectives, (parfois avec une certaine humeur comme dans l'avant-dernier article en raison du manque de clarté des informations fournies au public), ainsi que des réflexions.

    L'étude que nous publierons, elle, permettra de projetter un regard nouveau à partir d'éléments précis sur cette décidément curieuse Affaire de la Tête. Une fois achevée et après vérification de quelques détails, elle sera publiée la semaine suivante du 28.

     

    Nous proposerons peut-être dans la semaine un essai de reconstitution du destin de cette Tête. S'il est publié, il ne s'agira que d'une théorie, pour donner une contribution à cette énigme et à la réflexion en général. Elle achèvera cette phase durant laquelle nous aurons donné nos avis. Ensuite, nous laisserons la place à l'étude critique et argumentée.

    En dehors de cet article éventuel, la semaine sera consacrée à tous les autres sujets.

     

    Ce soir, un peu d'actualité. 

     


  •  

    Monsieur Boiry connaît bien une partie des protagonistes de l'Affaire de la Tête. Philippe Delorme, de longue date, le Pr. Cassiman, le Dr. Olivier Pascal, et le Dr. Charlier.

    Et pour cause, cet érudit distingué, auteur de nombreux ouvrages divers, qui a mené plusieurs études approfondies d'énigmes historiques, est à l'origine des premiers examens d'ADN de Marie-Antoinette, ainsi que de la Reine Anne de Roumanie, sur la base desquels ont été menées ensuite les analyses du Coeur de Louis XVII en l'an 2000. Il avait fait appel au Dr. Pascal, puis au Pr. Cassiman, qui effectuèrent ces recherches, pour authentifier les restes de Naundorff.

    Nous aurons certainement l'occasion de revenir en détail sur le Coeur de Louis XVII, authentifié par le Pr. Cassiman. Il s'agit d'une affaire sans rapport direct avec celle de Naundorff.

    Au premier semestre, nous avions annoncé la présentation de Monsieur Boiry. Nous aurons également l'occasion dans les prochaines semaines de présenter en détail la liste de ses ouvrages, ainsi qu'un autre sujet le concernant.

     

    Il a bien voulu nous donner son avis au sujet de la Tête. Il nous déclare :

    "Cette Tête a un parcours extraordinaire. Je n'ai pas d'opinion.

    Rappelez-vous un historien célèbre, autrefois, lorsqu'un de ses élèves évoquait une interrogation historique, il répondait : Avez-vous un document ? (Il s'agit de Fustel de Coulanges)

     

    Et en substance : Que cette Tête ait été manipulée par tant de mains, rend les analyses aléatoires.  "J'ai eu le même cas avec ce morceau d'omoplate de Naundorff, que je croyais conservé dans un bocal stérile, avant de m'apercevoir que cette pièce était passée de mains en mains parmi les étudiants, comme démonstration... Elle était inutilisable".

    "Il ne faut pas perdre de vue que l'ADN mitochondrial est très important".

    "L'histoire de cette Tête avec Bourdais est tellement extravagante... Mais tout est possible."

     

    Involontairement, il nous confirme sans le savoir un élément de nos constatations, dont il sera question la semaine prochaine lors de la publication de notre enquête historique...

     

    Parmi ses ouvrages, il en est un dont nous aurons l'occasion sans aucun doute de reparler, et que tous les passionnées d'histoire royale doivent avoir lu. Nous vous conseillons de découvrir la palpitante affaire de ce Coeur : Louis XVII avait-il deux coeurs ? aux Editions de Paris. (2), plusieurs fois augmenté.

     

    Parmi ceux-ci, Philippe Boiry révèle quelques éléments qui ne manqueront pas d'attirer l'attention.

    Un protocole avait été signé entre le Pr. Cassiman, le Dr. Pascal, et M. Boiry, Coordinateur de ces recherches sur l'ADN (voir plus haut), et c'est ce dernier qui devait annoncer le résultat de l'expertise. Sans prévenir personne, le Pr. Cassiman avait publié les résultats dans une conférence, à Liège. Une mésaventure est survenue aussi à l'un des héritiers de Naundorff, qui attendait des résultats d'un examen, mais n'a jamais reçu de réponse.

     

    Par ailleurs, il est intéressant de savoir que, malgré l'authentification officielle de ce coeur, replacé en 2004 dans la Basilique de Saint-Denis au cours d'une magnifique cérémonie, il en est qui considèrent que ce coeur n'est pas celui de Louis XVII. Se reporter aux sources...

     

    Le dernier livre de Philippe Boiry : Le mystère du coeur de Saint Louis, aux éditions DIE. Préface de Jean Tulard. (2008) (1)

     

     

    M. Boiry et le Coeur de Saint-Louis

    (1) (2) Bibliothèque de Royauté-News


    votre commentaire
  •  

    Ces articles constituent un ensemble, et notre article d'avant-hier soir pourra être amélioré sur certains points ultérieurement. Pour le compléter, est de dire ici que la prudence que nous invoquions hier soir comme nécessaire a été employée par les intervenants des nouvelles comparaisons ainsi que de l'ADN dit Bourbon, à certains moments.

    Ce n'est pas un moindre aspect curieux de cette affaire. Il faut dire aussi que plusieurs informations contradictoires semblent se promener un peu partout sur les médias. Pour envelopper d'un halo toute l'affaire avec ses conséquences ?

    Le Pr. Cassiman n'a émis aucune remarque contre le Dr. Charlier. Il a indiqué aussi qu'il connaît le laboratoire catalan et le qualifie d'excellent, ajoutant avec la prudence de mise : nous ne comprenons pas la publication de ces résultats (en substance), et "que nous ne cherchons pas de controverse".

    De même pour M. Larmuseau, son collaborateur. Philippe Delorme se charge, lui, en plusieurs occasions d'ouvrir le tir en direction de l'identificateur de la Tête.

    Une remarque de Philippe Delorme en une autre circonstance au sujet du Pr. Babelon est assez curieuse. Dire que l'éminent spécialiste du roi Henri est âgé de 80 ans... et n'est sans doute pas au fait des techniques actuelles de recherche. Ces exemples font partie d'un ensemble auquel nous reviendrons.

     

    Le Dr. Olivier Pascal, qui fait partie des mêmes intervenants contestant l'authentification, avait déclaré l'an dernier que l'analyse des deux empreintes génétiques (celle de la Tête et celle du sang présumé de Louis XVI) "est non probante et qu'elles ne se basent que sur sept allèles dont deux diffèrent".

    Le 9 Octobre, le Pr. Cassiman a affirmé que sur six fragments d'ADN du chromosome Y étudiés par le groupe Charlier, "seuls trois pouvaient être utilisés, ce qui était insuffisant".

    Le moins que l'on puisse dire est que les explications ne sont pas claires, et cela est valable pour la démonstration "didactique" du Dr. Pascal sur le fonctionnement de l'ADN, citée dans l'ouvrage de Philippe Delorme.

     

    Le Pr. Cassiman a indiqué aussi lors de la conférence de presse du 9 Octobre, que les propres conclusions de son équipe sur le chromosome Y "sont quelque peu différentes de celles (de l'équipe Charlier) dans leur publication. Ce n'est donc pas très clair.

     

    Il est utile de se reporter au texte résumant la conférence du 9 Octobre 2013. Il y est indiqué, comme devant être interprété au conditionnel :

    " En outre, les tests d'ADN du sang sur le mouchoir montrent avec 84, 2 % de certitude que le sang appartenait à une personne qui n'avait pas les yeux bleus. Il est connu que le roi Louis XVI avait les yeux bleus.

     Sur la base de ces conclusions [ Il s'agit des différentes analyses effectuées par elle] l'équipe du Professeur Cassiman n'est pas en mesure de confirmer les conclusions de leur homologues espagnols et français, compte tenu des données disponibles. Le sang sur le mouchoir n'a certainement pas appartenu à Louis XVI. Les vestiges d'ADN trouvé sur la tête momifiée sont insuffisants pour confirmer ou réfuter qu'elle est bien la tête d'Henri IV, bien que les données historiques rendent cette identification improbable."

    Ce qui est étonnant alors, est que l'on ait fait comme si l'identification de l'équipe Charlier était révoquée de façon certaine, alors que les nouveaux résultats font appel seulement à des observations contraires chargées d'une très forte probabilité.

    Signalons en outre, malgré l'acquiescement du Pr. Cassiman à cette assertion bien connue, que comme me l'avait signalé RN 2, l'ADN mitochondrial peut être transmis autrement que par une femme, même si cette possibilité reste exceptionnelle.

    C'est pour tout cela que l'ensemble environnant l'annonce publique le 9 Octobre des nouvelles analyses, est enveloppé d'interrogations.

    Un conseil, pour tous ceux qui ont lu attentivement le livre La mauvaise tête de Henri IV, contre-enquête d'une prétendue découverte, de Philippe Delorme, de lire aussi, s'ils ne l'ont pas fait, celui publié peu de temps auparavant par le Dr. Charlier et Stéphane Gabet. Sur certains points, les réponses sont plus précises et ces précisions n'ont  pas été prises en compte dans l'étude menée par Philippe Delorme. Henri IV. Le roi sans tête (Vuibert), de Stéphane Gabet et de Philippe Charlier.

    Nous vous proposerons d'en examiner quelques-unes les jours qui viennent.

    Il semble pour l'instant que ces nouvelles conclusions ne se fondent pas sur des certitudes définitivement avérées, mais sur des probabilités, parfois numériquement fortes, comme dans le cas des yeux bleus, mais qui ne sont pas certaines à 100 %, et aussi sur une série de références arbitraires (elles seront détaillées ultérieurement, et que pour l'instant elles ne devraient pas être révocatoires des résultats précédents.


    votre commentaire
  •  

    L'actualité particulière de la semaine dernière bouscule quelque peu nos articles, mais ils seront en partie rattrapés vers la fin de cette semaine.

     

    Le Prince Louis de Bourbon assistera le 30 Octobre à la conférence du R. P. Augustin Pic, organisée par l'IDA, à Paris.

     

    Le thème : Mémoires et correspondances de l'abbé Edgeworth de Firmont, ultime confesseur de Louis XVI".

     

    Nous poursuivons nos articles commentant l'actualité relative à la Tête du roi Henri et à la publication récente de l'étude remettant en cause son identification. Le prochain article, ce soir. Pour comprendre l'ensemble, se reporter aux précédent articles.

    Ces articles ont pour but d'émettre diverses constatations et interrogations générales sur la forme et sur les éléments qui entourent cette constestation.

     

    Ils aboutiront à la publication sous peu de jours d'une étude de fond remettant en cause les conclusions du volet historique contestant l'authentification de la Tête, exprimées par l'historien Philippe Delorme, notamment dans son ouvrage La mauvaise tête de Henri IV, contre-enquête sur une prétendue découverte.

     

    Dans cette affaire, nous faisons confiance au Dr. Philippe Charlier, dont nous allons publier très vite l'interview faisant le point sur cette intéressante affaire du Chef d'Henri IV.


    votre commentaire
  •  

    Les conclusions par analyses qui réfutent l'authentification de la Tête d'Henri IV ne peuvent exister qu'avec beaucoup de "si". Alors que l'étude de l'ADN et de ses processus est une science encore en recherche d'elle-même.

    Régulièrement, de nouvelles "familles" sont découvertes, ces nouveaux groupes sanguins de référence, (haplogroups) dans lesquels on reconnaît un ensemble de population, et qui viennent combler les lacunes d'une connaissance dont on ne sait, finalement, à peu près rien. Il suffit par ailleurs d'observer les péripéties des laboratoires scientifiques se livrant à des luttes d'intérêts, par exemple dans la recherche de "Premiers hommes", pour relativiser tout cela.

    Ici, la logique des analyses et comparaisons récemment effectuées se comprend, pourvu qu'on souligne que le sujet d'étude est différent ! Le sujet d'origine, la Tête, enjeu des analyses effectuées sur trois princes descendants d'Henri IV et sur une comparaison en ligne féminine entre la mère du roi Henri et le petit Louis XVII par sa mère Marie-Antoinette, cet enjeu  n'est pas directement traité sinon par la négative et en déplaçant le sujet de l'étude.

    On ne peut objectivement affirmer que la Tête ne peut plus être attribuée à Henri IV. La présence d'inconnues dans le train des propositions logiques de cette analyse ADN par le Pr. Cassiman est aussi grande, bien plus grande même dans les derniers résultats, que dans ceux de 2010.

    (paragraphe à reprendre) Dans la proposition initiale de l'Equipe Charlier, bien que très large, soit elle était exacte, et demeure valide, soit elle est inexacte, ce que semble indiquer l'analyse Cassiman, il semble alors évident que la fourchette utilisée en 2012 par le laboratoire catalan a été trop large, argument évoqué par l'équipe Cassiman, même si le groupe d'identification est totalement différent dans les deux analyses. Mais il n'existe pas de preuve formelle directe qu'il ne s'agit pas de la Tête du roi, par les analyses récemment effectuées, et l'exclusion du résultat de l'an dernier ne s'effectue que sur cette base.

     

    Il ne faut pas oublier que les résultats scientifiques doivent se baser sur des données historiques suffisantes, et s'insérer, sans les contredire, dans leur cadre, et que, selon Philippe Delorme qui a obtenu tous ces résutats et qui se veut le concepteur d'une nouvelle méthode d'analyse historique (nous y reviendrons), ils n'ont de sens que de cette façon.

     

    Le Dr. Charlier, de son côté, a indiqué que les analyses effectuées par le Pr. Cassiman et son équipe rencontrent une possibilité d'erreur (en non-paternité) s'élevant jusqu'à 41% compte-tenu du nombre considérable de générations convoquées, et bien sûr sans intention le moins du monde, de heurter qui que ce soit, mais seulement en avançant les données statistiques officielles, donc déjà établies. Cela renvoie vraisemblablement à la prudence nécessaire dans l'annonce de résultats scientifiques comportants variables et inconnues.

    Cela illustre une idée personnelle, que l'expression scientifique (au sens large), lorsqu'elle est livrée au public avec transparence, entraîne une nécesssaire déperdition du sens que l'on voulait lui donner, et surtout, que la transition par les médias occasionnera des coupes sombres.

     

    Autrement dit, la comparaison, peut-être hasardeuse à l'origine, mais logique, entre le sang d'un inconnu et celui d'une Tête présumée appartenir à un inconnu, vaut aussi pour les contradicteurs, et ce, sans besoin d'invoquer l'hypothèse que les trois Bourbon vivants ne seraient pas généalogiquement des Bourbon. Il existe forcément des réponses que l'on ne connaît pas encore.

    Le Professeur Cassiman, bien qu'il soit convaincu du caractère évident pour lui que la Tête n'est pas celle du roi, cède à la facilité dans la démonstration en déclarant que, dans l'analyse de 2012, "ils ont employé l'ADN du sang, potentiellement de Louis XVI, pour identifier la Tête, alors que nous apportons des arguments que ce sang n'appartient pas à Louis XVI, et donc que ça ne sert à rien de l'employer pour identifier la Tête..." Logique étrange quelque peu reconstruite.

     

    On ne donne pas non plus de réponse à l'élément qui comportait le plus d'intérêt dans le résultat ADN de l'équipe Charlier, et il est double : l'identité entre le sang et la Tête, bien que semble-t-il, répondant à un facteur très vague, mais surtout, l'intervalle identique du nombre de générations entre ces deux échantillons, et Henri IV et Louis XVI.

     

    Or les conséquences qui semblent être tirées à partir des résultats annoncés semblent reposer sur une logique en trépied mais pour l'instant celui-ci est bancal.

    On peut seulement dire, si l'on prête foi aux dernières analyses, qu'on obtient de manière certaine que Louis XIV et son frère Philippe d'Orléans ont un même père. Pour nous, les résultats sur l'ADN mitochondrial semblent plus aléatoire.

     

    [On ne comprend pas pourquoi Philippe Delorme suggère d'analyser de nouveau le Coeur de Louis XVII, puisque même l'ADN mitochondrial de ce Coeur avait été réalisé en l'an 2000 par le même Professeur Cassiman. Pourquoi les comparer aux derniers résultats, si ceux-ci sont définitivement certains ?]

     

    Nous devons conserver pour l'instant une totale réserve devant, moins ces résultats eux-mêmes que devant leur transposition sous forme de conséquences, lesquelles doivent être formulées de façon prudente, et se garder de toute conclusion hâtive.

    Il existe en effet des intérêts importants dans cette affaire, dépassant la seule personne du Bon Roi Henri, et même toutes les conséquences éventuelles parmi les descendants des branches issues de lui. Pour l'instant nous n'en dirons pas plus.

     

    D'autant qu'existent de solides contestations à apporter à l'étude historique de Philippe Delorme qui elle-même attaque, outre l'authenticité de cette Tête, l'étude historique de MM. Charlier, Gabet et Belet.

    En effet, une partie des informations apportées depuis trois ans par le Dr. Charlier, ainsi que dans son livre, écrit avec le journaliste Stéphane Gabet, Henri IV. L'énigme du roi sans tête (voir ci-dessous) n'a pas semble-t-il été prise en compte par Philippe Delorme, dans son livre La mauvaise tête d'Henri IV, contre-enquête sur une prétendue découverte. Il est vrai que, d'après son auteur, ce dernier livre était prêt depuis la fin de 2012, et que sa parution attendait le résultat des analyses, et doit-on supposer qu'il était impossible de reprendre la rédaction de ce livre ?

    Si bien qu'on a l'impression d'un choeur coordonné pour le contre-temps : les annonces des sceptiques se manifestent en dehors des arguments officiels présentés, et finalement le public ne peut apprécier les informations dans le bon temps.

    C'était déjà le cas en 2011, lorsque l'examen des images superposées avait été rectifié après une erreur : cela n'avait pas entraîné de réaction positive chez les opposants de l'authentification.

    Philippe Delorme a balayé trop rapidement des données historiques fournies par Philippe Charlier et par Stéphane Gabet.

     

    A la réaction du Pr. de Kisch, nous répondons qu'au contraire, il est invraisemblable que l'on puisse ignorer le principe sur lequel se fonde un rapport scientifique, qui s'apparente presque génétiquement du point de vue de la forme, à un rapport administratif !

    Indiquer, dans le cas de la Tête, en observation n° 1, qu'il s'agit d'une personne de sexe masculin ; puis ensuite, l'observation que l'on était en présence d'un homme d'âge adulte, (et mâture je crois) est naturel, et indispensable.

    Il existe des procédures à remplir, qu'il s'agisse d'un rapport scientifique de haut niveau donc celui d'une analyse médico-légale, ou de n'importe quel rapport administratif, et même jusqu'au constat d'accident et on pourrait l'étendre à presque toute activité logique, car c'est obligatoire !

    Nous avons observé des rapports similaires effectuées par d'autres paléopathologistes : le principe est le même, et consiste chaque fois à n'éluder aucune des plus simples données d'observation avant de procéder à des observations plus poussées.

    Il faut comprendre aussi que ces élements s'insèrent dans une logique statistique, qui met en jeu des éléments de plus en plus précis jusqu'au reserrement.

    La combinaison statistique met en phase des éléments relatés s'insérant dans une chaîne pertinente. Autrement dit chaque élément, non seulement est indispensable à la bonne lecture d'un rapport et pour satisfaire les obligations de forme, mais il a une importance et elle n'est pas anodine.

    Et cette chaîne ressemble en mathématiques en tout à une suite ordonnée de facteurs.

    Je renvoie à ma remarque personnelle plus haut, sur les données offertes au public, dont il est si facile de leur faire porter toute sorte de déformation, de plaisanterie facile, ou dépravation de l'esprit, seul exercice dont soit alerte la présente société.

    Non, c'est invraisemblable que l'éminent Pr. de Kisch n'ait pas aperçu cela !

     

    Sur ces résultats ADN, de nouveaux articles tès prochainement.

    Lire aussi, le livre de Philippe Charlier et de Stéphane Gabet :

    Réserves au sujet des analyses Cassiman sur l'ADN Bourbon

    Et par ailleurs :

     

     

    La contre-expertise historique de Royauté-News réfutant l'étude de Philippe Delorme va être publiée sous quelques jours.

     


  •  

    A voir, le très beau film de Pascal Plisson. Il s'agit d'un documentaire, montrant plusieurs enfants, situés en quatre contrées du monde, dont les efforts volontaires et le périple pour se rendre à l'école sont une pleine et émouvante aventure.

     

    Cinéma : Sur le chemin de l'école


    votre commentaire
  • Par RN 1 et RN 2

    Cet article qui avait été programmé et attendu par nos lecteurs, prend place ce soir dans un relief particulier, depuis le rebondissement annoncé mercredi dans l'Affaire de la Tête et qui sollicite plus généralement la descendance des rois Louis XIII et Louis XIV. D'après les auteurs des dernières analyses, et entre autres constatations relatives aux divers descendants, il est exclu que la famille d'Orléans puisse avoir fait l'objet d'une rupture par substitution d'enfant. Nous vous livrons tel quel l'article annoncé, qui n'est bien entendu pas affecté par l'annonce de ces dernières analyses.

     

    Note par RN 1 - Je considère pour ma part qu'il ne peut y avoir de doute quant à la filiation des Orléans. L'affaire Maria Stella Chiappini cependant, est troublante.

    Très récemment, j'avais crû trouver une piste qui anéantissait la consistance de l'énigme Chiappini. J'ai dû déchanter mais le principe demeure exact. (première partie, et plus bas, en bleu).

    Puis RN 2, dans sa vision des choses, ne connaissant que sommairement et de mémoire les détails de l'affaire, et dont nous avons discuté brièvement à cette occasion, ouvrait de fait plusieurs solutions conjointes et réalistes (dans la deuxième partie).

    Enfin, tout en ayant étudié les bases de cette affaire, je suis parvenu à une possible explication, d'autant plus solide par les pistes et grâce auxquelles j'ai pu songer, qui se trouve en troisième partie, conjointement à ces pistes de RN 2 qui entr'ouvrent véritablement l'énigme. 

     

    Les faits résumés :

    En Avril 1773, naissait Maria Stella Chiappini, en Italie, à Modigliana, où son père était geolier.

    Elle épousa Lord Newborough, mort en 1807, auquel elle donna deux fils. Puis elle se remaria avec un russe, le Baron Sternberg (Ungern).

    Avant de mourir, en 1820, son père lui révèle par écrit un échange d'enfants lors de sa naissance. Il a confié le garçon que sa femme avait mis au monde, à un personnage français de haute naissance, du moins, de qualité, le Comte de Joinville, qui lui-même lui confie sa fille venant de naître.

    Cet échange, connu de la population, provoque un scandale et le personnage doit être délivré par la force publique, du monastère voisin où il s'est réfugié avec sa femme et le garçon échangé.

    Maria Stella obtient en 1824 du tribunal ecclésiastique de Faenza (en Italie) la rectification de son état-civil, qui mentionne alors : fille des époux Joinville.

    Se basant sur le fait que le Duc de Chartres (père du futur Louis-Philippe) utilisait le titre, plus discret, de Comte de Joinville lors de ses voyages en Italie, (le titre de Prince de Joinville appartient à la maison d'Orléans), Maria Stella avait conclu que ses parents n'étaient autres que le Duc et la Duchesse de Chartres. Il s'ensuivait aussi que Louis-Philippe, alors, n'était pas leur fils. D'après cette théorie, les Orléans n'étaient plus des Orléans, sauf sur le papier.

    André Castelot a pu prouver dans l'un de ses ouvrages que le Duc de Chartres, même s'il aurait pu venir en Italie au Printemps, ne pouvait être revenu à l'Automne pour raccompagner sa femme en France. Par ailleurs, la Duchesse de Chartres ne semblait pas manifester de grossesse, en Février, lorsqu'elle fut reçue dans une loge, devant se présenter en tenue très simple.

     

    Nouvelles perspectives.

     

    I/  J'avais découvert l'existence d'un militaire, sans rapport avec la famille d'Orléans, vivant dans les années 1820 : le Comte de Joinville. Marié, il était Colonel, (ce qui indiquait en outre un certain âge, environ cinquante ans ou plus en tenant compte des critères d'avancement de carrière de l'époque) et Aide de Camp du Duc de Bourbon.

    Il était possible de supposer, de façon très vraisemblable, qu'il aurait eu un père, déjà dans l'entourage du Prince de Condé, (le père du Duc de Bourbon) : dès lors, possédant une habitude des affaires de haut niveau et de leur conduite (par exemple à un poste d'Aide de Camp ou à n'importe quel autre poste), et pouvait être considéré, à l'étranger, comme un personnage très important.

    Je savais que le Colonel, de son côté, ce qui ne changeait rien, pouvait être le titulaire, dont on a la trace, d'un titre de comte de Joinville [datant la Restauration, donc vivant à la même époque ; le père ou le grand-père de ce titulaire pouvait déjà avoir été connu ainsi au 18° siècle; ] ce qui permettait d'orienter l'énigme vers un semblant d'explication.

     

    II/   RN 2 : "Louis-Philippe est né le 6 octobre 1773 à Paris, et Maria-Stella Chiappini le 16 avril à Modigliana. Je ne vois pas comment on aurait pu "couvrir" pareille différence de date. Louis-Philippe est nécessairement né à la date indiquée, je ne sais pas si sa naissance a été publique mais la grossesse de sa mère, forcément ! Quant à Maria-Stella Chiappini, elle n'a jamais affirmé, à ma connaissance, que la date de sa naissance était fausse. Elle s'est bornée, à mon avis, à répéter ce que son père lui avait écrit (qu'elle était la fille de quelqu'un se faisant appeler comte de Joinville et de son épouse, de passage dans la ville) et à extrapoler sur l'identité réelle de ce "comte de Joinville". Je pense qu'elle était sincère, mais il est certain que son extrapolation était erronée. J'avais toujours pensé que ce nom de "comte de Joinville" était un nom de fantaisie, cachant un couple adultérin dont la fuite avait pu être cachée plus tard, par exemple.

    Mais votre information ouvre de nouvelles perspectives !" (voir 1)


    Puis : "Si c'était une fugue adultérine, ce pouvait être un souverain important. Par exemple, imaginez le grand-duc ou le prince souverain de X, ayant secrètement pour maîtresse la comtesse de Y dont le mari jaloux est absent, elle réussit à cacher sa grossesse puis va accoucher, accompagnée de son amant, à Modigliana où il compte des appuis.
     

    Il se trouve qu'au moment de la naissance, le geolier Chiappini vient de perdre un bébé mort-né. Ils procèdent à l'échange et la maitresse croit avoir perdu son enfant, et peut aller l'enterrer et envisager de continuer sa relation avec X. C'est du roman mais cela paraît une hypothèse plausible parmi d'autres (si l'enfant est mort, X n'a pas intérêt à l'avouer devant une foule en délire de crainte d'être accusé de l'avoir tué)."
     
    1  [ Mais l'hypothèse que j'avais soulevée, en principe s'effondrait : Maria Stella, comme elle l'indique dans le livre qu'elle fit publier, avait reçu la visite d'un Colonel de Joinville, dont le titre datait de 1815... et qui ne comprenait rien à cette histoire. ]
     
    La remarque fait à l'époque par la famille d'Orléans, indiquant qu'à l'époque concernée elle était la seule à pouvoir porter le titre de Comte de Joinville, n'était pas fondée. Quelques familles illustres, françaises ou non mais très peu nombreuses, pouvaient utiliser légitimement ce nom. D'autres familles, très modestes, avaient effectivement pour nom celui de Joinville, associé à leur nom plus personnel. L'usage courant était alors, dans certains cas, de porter le titre de comte. Parmi ces dernières, il ne se trouve pas une qui ait eu une position suffisante pour bénéficier d'appuis politiques, sauf, peut-être, un personnage, un petit diplomate, mais il semble qu'il se trouvait aux Iles. (à compléter pour l'explication de ce paragraphe)
     
     
    III/  La Comtesse Camilla pouvait très naturellement avoir une liaison avec le personnage français important ou pris pour tel.
    Cela expliquerait les réticences extrêmes du Comte Borghi, plus tard, lorsque Maria Stella lui demanda des renseignements.
     
    Au pire, s'il s'agissait bien du Duc de Chartres dans le personnage important, Louis-Philippe viendrait alors d'une liaison de son père, mais resterait un Orléans. Que les Orléans soient bien des Orléans est une chose que je crois personnellement.
     
    Cela aurait expliqué l'affection de Camilla Borghi pour Maria Stella durant ses quatre premières années qu'elle passa près d'elle avant que Chiappini et sa famille partent s'installer à Florence.
     
    Cette hypothèse est largement plus solide que la théorie émise par des auteurs, que Chiappini aurait eu une liaison avec Camilla Borghi... De l'aveu de Maria Stella, Chiappini était assez peu doué de séduction pour   en théorie compenser son état.
     
    Camilla Borghi attendait alors un enfant.
     
    D'où, on aurait été en présence de deux couples, celle du personnage important accompagné de sa liaison, comme dans la suggestion de RN 2, et le couple formé par une liaison de Camilla Borghi avec un homme que l'on ne connaît pas, mais cet homme pourrait aussi être celui appelé Joinville.
     
    Parmi les hypothèses possibles et vraisemblables, et il faut les envisager toutes, qui concerneraient les Orléans, se trouve celle où il s'agit du Duc de Chartres, venu avec son épouse, en villégiature, tandis qu'elle attendait le futur Louis-Philippe qui naîtra au mois d'Octobre. Ce que l'on sait est que le couple Joinville logeait au Palais communal, face à la résidence des Borghi mais non chez eux.
     
    Survient une substitution : elle peut provenir d'un échange organisé par le Comte de Joinville (peu importe, Orléans ou quiconque empruntant ce nom), pour celle avec laquelle il aurait une liaison. On fait croire à celle-ci que l'enfant qu'elle a mis au monde est mort (voir cas plus haut) en lui présentant un enfant mort-né au foyer Chiappini.
    Cet enfant serait Maria Stella.
     
    Cette substitution peut aussi être envisagée pour la Comtesse Camilla Borghi, et dans le cas où elle était, ou non, la maîtresse du Comte de Joinville, et elle pouvait aussi l'avoir été. En tous cas, il semble que le Comte de Joinville ait eu un lien d'amitié au moins avec la famille Borghi.
     
    Il faut aussi envisager le cas où, par amitié, le Comte de Joinville fournit grâce à Lorenzo Chiappini, un enfant à Camilla Borghi si celle-ci est en peine alors qu'elle aurait perdu un enfant; un enfant légitime, ou un enfant adultérin. Il se peut aussi qu'avec l'aide toujours du même Comte de Joinville, qu'elle ait confié un enfant adultérin, caché à son mari. Dans ce dernier cas, il aurait pu exister un échange croisé entre un enfant (garçon ou fille) de Camilla, et un enfant (dans ce cas, Maria Stella) née d'une liaison du Comte de Joinville avec une personne X, comme vu plus haut.
     
    Dans le cas où le Comte de Joinville n'est pas un Orléans (le Duc de Chartres) , il se peut aussi qu'il s'agisse d'un échange effectif de deux enfants vivants afin de permettre un héritage.
    Cette raison n'est de mon point de vue pas plausible dans le cas d'un souverain ou d'un de ses parents proches, et elle ne tient pas dans le cas des Orléans, pour l'héritage des Bourbon-Penthièvre. Cet héritage ne pouvait pas échapper aux orléans même si une fille était née au lieu du futur Louis-Philippe, et par ailleurs, la naissance d'une fille n'aurait retardé que l'arrivée ultérieure d'un garçon, si toutefois il avait été exact que l'héritage comportait une condition de venir à un garçon.
    Comme on le voit, les possibilités sont nombreuses.
     
    Il faut envisager également la possiblité que cette affaire ait été inventée par l'un des frères Chiappini. L'un d'eux, avocat, s'entendait fort mal avec Maria Stella. Il aurait alors fabriqué la lettre du père Chiappini, ou la lui aurait fait écrire lorsqu'il ne possédait plus toutes ses facultés, ou encore, lui aurait fait signer une lettre dont le contenu était différent (car Maria Stella avait reconnu formellement la signature de son père officiel). Car c'est par une lettre de son père que Maria Stella avait appris l'existence d'un mystère sur sa filiation.
     
    J'espère ne pas avoir oublié  d'autre cas possible, ayant terminé à l'instant cette partie de l'article déjà prêt.
     
    Par RN 1 et RN 2
     
    Le sujet n'est pas clos et pourra être complété.

    4 commentaires
  •  

    Nouvelle information au sujet de la Tête d'Henri IV

     

    Nous porterons dans quelques jours à la connaissance du public un ensemble de conclusions nouvelles, après réexamen de l'étude historique de Philippe Delorme sur la Tête d'Henri IV, et il sera publié sur un des sites de Royauté-News et annoncé ici.

     

    Avant que notre envoyé assiste hier à la conférence de presse du Pr Cassiman et de Philippe Delorme, nous nous apprêtions tranquillement à publier très prochainement nos résultats après de nécessaires vérifications.

    Apprenant hier l'existence des nouvelles analyses génétiques récusant l'authentification conduite par le Dr Charlier, une conséquence semblait s'imposer, - du moins pour l'instant, des rebondissements n'étant jamais exclus - que la Tête, vraisemblablement, n'était pas celle du roi. 

     

    Nous étions depuis quelques jours en train d'établir une réponse aux questions posées, à juste titre, par Philippe Delorme dans différents articles ou émissions, ainsi que dans son livre (1) émises en contestation du volet historique de la démarche du groupe Charlier. Aussitôt, des informations ou des indices s'accumulaient au fil de chaque jour, nous permettant de conclure de façon parfois très différente de la sienne.

    Nous sommes en mesure d'affirmer que l'étude historique menée par Philippe Delorme depuis près de trois ans, par ailleurs digne d'intérêt et basée sur une forte documentation, et qui a mené à la réalisation de cette analyse génétique par le Pr Cassiman et son équipe (notre article)doit faire l'objet de nouvelles conclusions.

     

    Notre propre étude historique sur la Tête d'Henri IV, ou pour le dire exactement, notre étude critique des éléments apportés par Philippe Delorme, ne sauraient aboutir directement à la remise en cause de l'étude du Pr Cassiman et de son équipe dévoilée hier, pour la raison qu'elle ne porte pas sur les questions génétiques, qui n'entrent pas dans nos compétences.

    Si l'analyse du Pr Cassiman peut être sans doute contestée - ou plus exactement, repesée et remise en perspective - elle pourra l'être séparément et alors nous ne manquerons pas d'apporter notre appréciation, qui sera fondée sur des raisonnements logiques et sur notre habitude de l'histoire des familles royales. Mais n'anticipons pas.

     

    Le Dr Charlier, de son côté a réagi dès hier à l'annonce effectuée conjointement par le Pr Cassiman et Philippe Delorme. Bien que, d'après nous, les conclusions Charlier : les analyses qu'il a dirigées voici deux ans, sont dignes de crédit et leurs résultats suffisants, nous ne partageons pas une partie de sa réponse d'hier.

    Nous considérons en effet que les familles illustres, à plus forte raison, les familles royales, sont pratiquement à l'abri des doutes sur leurs filiations officielles. Outre leurs précautions pour s'assurer de naissances légitimes, les garantissant de façon quasi-totale, leur intérêt même les conduisait depuis toujours à éviter toute manipulation scabreuse, toute substitution par exemple. Cette certitude se fonde également sur des données concrètes.

     

    Jusqu'à présent, personne n'a émis de contestation précise ni publié  de contre-expertise à l'étude de Philippe Delorme. Ce sera chose faite.

    Nous vous donnons donc rendez-vous très vite pour la publication de notre étude critique, qui sera brève et ira à l'essentiel.

     

    Demain, quelques remarques seront par ailleurs apportés à la position émise par Philippe Delorme dans le cadre de l'analyse génétique du Professeur Cassiman.

    1  La mauvaise tête de Henri IV, Contre-enquête sur une prétendue découverte, livre de Philippe Delorme.