• Mémoires d'Iran  -  Amir Aslan Afshar

    Complots et trahisons ;

    Mareuil Editions ;  4 déc.  2015 ;  27€.

    Par l'ancien chef du protocole du Shah d'Iran.

    Présentation officielle : Ce n’est pas simplement une histoire de l’Iran que nous propose le Docteur Afshar mais aussi tout un pan de notre histoire contemporaine. Une histoire qui se déroule sur une période de 44 années, allant de l’avènement d’Adolf Hitler à celui de Khomeyni. La partie la plus passionnante de ces mémoires qui regorgent d’anecdotes et de détails, concerne le comment et le pourquoi du départ d’Iran de Mohammad-Reza Chah Pahlavi lorsqu’éclate la révolution islamique qualifiée par l’auteur de « piège » et de « grande mystification ». Le Docteur Afshar, de par sa position privilégiée – il a été l’un des confidents du Chah – nous offre un regard direct sur les coulisses de la révolution de 1979 et sans aucun doute un point de vue original qui invalide les versions les plus communément admises sur les raisons qui ont amené le Chah à quitter l’Iran et sur celles qui ont entraîné la chute de son régime et l’avènement des Ayatollahs.


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  • La Rédaction

    Une film de rare qualité excellente autour d'une histoire rendue célèbre par un roman américain, « Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates » vécue à Guernesey durant la Seconde-Guerre mondiale et les années de libération. Le sujet même, change la qualité médiocre de la large moyenne du cinéma...

    Il faut dire que la presse n'a pas été tendre avec ce film. On se demande pourquoi. La présentation même d'Allociné induit le spectateur potentiel en erreur : Sur l'île de Guernesey, durant la Seconde Guerre mondiale, le quotidien de quelques excentriques qui font équipe pour former un club littéraire.

    Traité de « pudding industriel » par Le Monde, le film a été nettement apprécié des spectateurs. 

    Cinéma  -  Le cercle littéraire de Guernesey


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  • La Rédaction

    Gigantisme économique et resserrage de l'initiative

    Début Janvier prochain (2019), vraisemblablement le gigantesque groupe Amazon [ dont nous vous avons ici parlé ], dont le patron Jeff Bezos est côté 1ère fortune mondiale par Bloomberg, avec 100 milliards annoncera qu'il lance à l'échelle américaine, une assurance (mutuelle) santé. Et de là, l'échelon mondial sera acquis dans la foulée.

    Déjà, au dernier mois de janvier il a créé, en partenariat avec la Banque Morgan et Berkshire Hathaway (propriété de Warren Buffet), une mutuelle de santé destinée à leurs employés respectifs. Or on sait que les Etats-Unis ne sont pas pourvus en matière de mutuelle, et en outre, que l'actuel Président US menace l'Obamacare, le régime de base créé par Barack Obama.

    Le futur service aura pour partenaire la Bank of America. Ils ont donc 10 millions de clients garantis, ce avec leurs seuls employés.

     

    (cet article publié hier soir par erreur sera complété mercredi d'une autre partie...)

    2ème partie

    Nous sommes en présence d'un déploiement gigantesque, ici en particulier d'un groupe, Amazon qui menace les libertés 1 .

    La première remarque qui vient à l'esprit est la surprise : il existe déjà des groupes très puissants d'assurance, qui n'ont pas trouvé opportun d'investir l'énorme marché de la mutuelle.

    En parallèle, Amazon ne possède aucune expérience en la matière. Encore, ce n'est pas l'inconvénient majeur car la puissance du groupe lui permet de la compenser. Non, l'inconvénient majeur réside dans l'introduction d'un groupe déjà gigantesque dans un secteur traditionnel, quasi-institutionnel, et qui de surcroît va verrouiller tout un pan de la vie privée de ses futurs clients du secteur de la mutuelle. Et il ne s'agit pas d'un risque, mais de la fonte assurée et complète de toute protection d'ordre privé au sens large.

    1 Peu importe s'il s'agit d'une intention délibérée, ce que nous ne croyons pas de la part de Bezos, mais d'un constat. Le premier exemple en est que, pour développer la distribution des livres, la spécialité d'Amazon, le groupe a l'intention de développer les drones de transport, et même les fabrique à cet effet, en attendant que soit délivrée l'autorisation de vols de ces appareils ; c'est tout un pan de l'existence qui va en être bouleversé, et en même temps, et ce n'est pas anodin, que les pans d'activités correspondants dépendent d'intérêts privés gigantesques et tout-puissants.

     

    Cet article sera complété ultérieurement.


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  • La Rédaction

    Il était un habitué des colonnes de Point de Vue. Célèbre avec son épouse, Hélène de Nervaux-Loÿs, pour les Journées des Plantes de Courson, qu'il avait fondées avec elle.

    Le château de Courson (Essonne) avait été acheté par Ernest de Caraman en 1925, et il bénéficiait d'une longue tradition horticole. En 1974, son épouse Hélène et son frère héritent la propriété.

    Après avoir été bâti par un Premier Président du Parlement de Paris en 1550, Gilles Le Maître, le château passe aux Lamoignon puis aux Dupleix,  puis aux Arrighi de Casanova, en la personne de Jean-Thomas, cousin germain de Napoléon et qui deviendra duc de Padoue, aïeul  d'Ernest de Caraman.

    A partir de 1982, le rendez-vous de l'Association des Parcs Botaniques de France se tiennent à Courson chaque année : les Journées des Plantes. Plus tard, c'est un double rendez-vous, qui se tient au Printemps et à l'Automne. Enfin, en 2015, sur l'instigation du Prince Amyn Aga Kahn, les Journées sont transférées à Chantilly.

     

    Un cliché un peu ancien de Madame Figaro. Olivier et Patricia de Nervaux, Hélène et Patrice Fustier.  ©Madame Figaro

    Patrice Fustier


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  • La Rédaction

    Le Prince Félix Youssoupoff, qui avait assassiné le moine Raspoutine, avait publié  La fin de Raspoutine. Cet ouvrage avait été réédité en 1982.

    La fin de Raspoutine - Youssoupoff

    Un exemplaire de 1928

    La fin de Raspoutine - Prince Félix Youssoupoff


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  • La Rédaction

    Pour les Français, n'ouvrez-pas les mails d'assurance maladie qui arrivent « sans prévenir » sur votre boîte mail... Même s'ils se présentent sous l'étiquette Ameli.fr ... Le Parisien, Capital, et RoyautéNews vous mettent en garde.

    Ils prétextent un remboursement non effectué pour retenir votre attention : ne cliquez surtout pas sur les liens !

    Le meilleur moyen de se préserver de ces escroqueries est déjà de ne jamais ouvrir de compte Internet pour votre assurance maladie. Si vous êtes contraint d'en posséder un, soyez très vigilants !

    Les faux courriers indiquent « vous avez un remboursement non effectué de votre assurance maladie                          Notre système de gestion des opérations détecte que vous avez droit à ce remboursement »

    Parfois, ces mails frauduleux signalent [sur Capital] « Le faux courrier électronique indique que l'assuré dispose d'un délai de sept jours afin de pouvoir demander son remboursement. "Après les derniers calculs de votre assurance maladie, nous avons déterminé que vous êtes admissibles à recevoir un remboursement d'un montant de 118 [ou d'un autre montant, ndlr RoyautéNews] euros. Nous vous invitons à consulter les démarches à suivre en cliquant  ci-dessou [sic] ».

    Si vous recevez régulièrement des remboursements, ne vous précipitez pas et attendez les décomptes envoyés par votre caisse.


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  • La Rédaction

    L'homme politique et écrivain Agénor Bardoux sera évoqué du 13 juin au 13 juillet dans une exposition au service du Patrimoine des Bibliothèques de Clermont-Ferrand.

    Le 13 juin, de 14 à 16h30, Humbert Jacomet, Dominique Jacomet, Jean Jacomet évoqueront sa vie et sa famille à Saint-Saturnin (Grange de Mai), dans le Puy-de-Dôme. (Grange de Mai)

    Le 14, une conférence se tiendra au Département Patrimoine des Bibliothèques de Clermont-Ferrand à 18h30, rue Bardoux.

    Agénor fut un ami de Gustave Flaubert, et il était le bisaïeul et le trisaïeul, notamment des hommes politiques Valéry et Olivier Giscard d'Estaing et de Louis Giscard d'Estaing.

    Agénor Bardoux


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  • La Rédaction

    Une des deux gourdes ayant appartenu à l'Empereur Qianlong a été vendue près de Tours hier le 10 juin à un Français pour quatre millions cent mille euros hors frais.

    Cette gourde se trouvait au château d'Artigny, en Indre-et-Loire, devenu un relais-château en 1961 après avoir été la propriété du parfumeur François Coty, et elle a été trouvée dans un grenier.

    Qianlong (1736-1795) était le quatrième empereur Mandchou. L'autre gourde avait été vendue à Hong-Kong par Sotheby's pour un million huit cent mille euros en 2016.

    Comme l'indique Ouest-France, selon Philippe Rouillac (l'un des deux commissaires-priseurs), la gourde a vraisemblablement été ramenée par « un descendant de la famille (qui) était officier d’état-major de la Marine royale en mission en mer de Chine dans les années 1842-1847 »

    Selon les commissaires-priseurs, cette gourde (c'est-à-dire, le couvercle) servait  de cendrier. D'autres trésors ont été mis à la vente lors de la même session.

    © Rouillac  Image de l'étude du Commissaire-priseur

    Gourde impériale chinoise

    © AFP

    Gourde impériale chinoise


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  • La vérité sur la comtesse Berdaiev  - 

    Jean-Marie Rouart, de l'Académie Française

    Gallimard, Collection blanche ; 1er mars 2018 ;  17€50.

    Présentation officielle : Pourquoi le destin s’acharne-t-il sur la comtesse Berdaiev? Aristocrate très belle et très libre, elle appartient à la communauté des Russes blancs, ces exilés qui ont fui l’Union soviétique après la révolution de 1917. Personnalités fantasques et passionnées, minées par la nostalgie et songeant à des projets impossibles, ils ont du mal à trouver leur place dans une société française qui les regarde comme des vestiges anachroniques. Cherchant dans l’amour et dans l’étourdissement des plaisirs un remède à leur mal de vivre, partagés entre la misère et l’opulence, prêts à tous les expédients pour survivre, ils sont la proie de tous les faux donneurs d’espoir et surtout de leurs rêves. Déjà victime de l’Histoire qui l’a condamnée à l’exil et à la ruine, la comtesse Berdaiev va se trouver impliquée dans une affaire de mœurs éclaboussant le milieu politique dans les débuts ténébreux de la Ve République.
    Librement inspiré du scandale des Ballets roses, ce roman renoue avec les thèmes chers à Jean-Marie Rouart : la passion amoureuse confrontée avec la brutalité du pouvoir, face à une société qui se veut toujours moralisatrice.

    La vérité sur la comtesse Berdaiev  -  Jean-Marie Rouart


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  • Une chronique de La Rédaction

    Gros amusement lundi en conférence de rédaction : les célèbres lettres du Site, universellement et transgalactiquement connues, ont été adoptées par le parti de Marine, fille de son père. Croit-elle, avec ses coéquipiers, que ce grossier tour de passe-passe leur octroiera le sérieux et l'efficacité qui leur ont toujours manqué ?

    Mercredi a été remis le premier Prix Jean-d'Ormesson, attribué à Stephen Alexis pour son livre qualifié de chef-d’œuvre, L'espace d'un cillement (Gallimard) dont nous reparlerons. Jean-marie Rouart, qui vient de publier La vérité sur la comtesse Berdaiev, pour sa part a évoqué cette semaine dans Le Figaro l'amitié qui le liait à son confrère disparu.

    Nous, nous le regrettons : la très charmante Brune Poirson, malgré le plat que l'on a voulu faire voire l'omelette qu'on a voulu monter en neige, a répondu de façon très modérée au micro de Léa Salamé et évitera de notre part toute blonde assimilation.

    Mais nous aurions beaucoup aimé qu'elle réponde sur le vif, lorsqu'un coquelet, tout au plus, un perdreau de l'année, un très ordinaire représentant de l'espèce quasiment unique de la basse-cour politique lui a complaisamment adressé à l'Assemblée un déconcertant « ma poule »...

    Léa Salamé elle-même a introduit le sujet de manière très légère et nous devons lui savoir gré. Le coup de chaud auquel on s'attendait sur l'échafaud médiatique aura fait un four. [ Pour regarder l'interview ]

    Les Français concernés, et les autres, se réjouiront que Brune Poirson ait rassuré récemment au sujet de la gratuité de l'A 75, seule autoroute de France gratuite grâce à Giscard. Sur la question de la loi littorale, évoquée dans l'interview à Léa Salamé, elle se trouve heureusement en contre-point du texte critiqué de Julien Denormandie, un autre cousin de l'ancien Président.

    L'actu, de quelques bricoles, et Brune Poirson


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