• Le Prince rouge  -  Timothy Snyder

    Gallimard ;  18 nov. 2013 ;  384 p.;  22€90.

    Présentation officielle :  Des palais de la monarchie des Habsbourg aux chambres de torture de l'Union soviétique, ce livre fait le récit d'un vie hors du commun, suspendue entre l'effondrement des empires centraux, consécutif à la Première Guerre mondiale, et l'émergence de l'Europe moderne.
    William de Habsbourg, le Prince rouge, porta l'uniforme d'un officier autrichien, l'habit de cour d'un archiduc de Habsbourg, le simple costume d'un exilé parisien, le collier de l'ordre de la Toison d'or et, de temps à autre, une robe. Il parlait le polonais dans lequel il avait été élevé, l'italien de sa mère, l'allemand de son père, l'anglais de ses amis britanniques de sang royal et l'ukrainien de la terre sur laquelle il espérait régner.
    Parvenu à la majorité pendant la Grande Guerre, il avait rejeté sa famille pour se battre aux côtés des Ukrainiens. Quand le rêve de devenir leur roi s'effondra, il devint tour à tour un allié des impérialistes allemands, un célèbre noceur français, un monarchiste autrichien enragé, un adversaire de Hitler et un espion de Staline pour le compte des Anglais et des Français.
    Sur fond de capitales européennes et de champs de bataille, de stations de ski et de cellules de prison, Le Prince rouge saisit un moment unique de l'histoire de l'Europe où l'ordre ancien cède brutalement la place à un avenir incertain dans lequel toute chose, y compris l'identité elle-même, semble à saisir.

    Le Prince Rouge  -  Timothy Snyder


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  • Caulaincourt  -  Olivier Varlan

    Préface de Jacques-Olivier Boudon ;

    nouveau monde éditions ;   biographie ; 14 juin 2018 ;  500 p.; 25€.

    Présentation officielle : Envoyé comme ambassadeur à Saint-Pétersbourg, il défend avec ferveur l'alliance franco-russe et s'oppose à la campagne de Russie. En vain. Confirmant ses prédictions, le désastre de la Bérézina en 1812 apparaît comme le fondement de son rôle politique durant les dernières années de l'Empire. Devenu pour l'opinion "l'homme de la paix" et nommé à la tête du ministère des Relations extérieures, il traite avec les coalisés lors des congrès de Prague (1813) et de Chatillon (1814), avant de négocier l'abdication de Napoléon.

    À travers le parcours de Caulaincourt, c'est le tableau de toute la diplomatie française de la fin de l'Empire que dépeint ici Olivier Varlan, des jeux d'influence aux confidences de l'Empereur.

    Caulaincourt  -  Olivier Varlan


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  • La Rédaction

    Parmi les grands propriétaires du Fort au cours des siècles, comptent les souverains de Fos, les Castellane, la Reine Jeanne, puis les rois de France à partir de 1481. Quelques grandes familles ont obtenu des droits temporaires ou conditionnels, notamment la maison de La Môle et celle de Ricard de Brégançon.

    La Révolution ayant volé le Fort de Brégançon et tant d'autres choses à l'entour et ailleurs, il est demeuré jusqu'ici propriété de l'Etat français. A la différence d'autres résidences présidentielles comme le Palais de l'Elysée, qui fut acheté par l'Etat français, la possession du Fort n'a jamais reposé sur des droits.

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  • La Rédaction

     

    La tradition de recevoir, pour les présidents qui le souhaitent (Mitterrand ne l'a pas demandée) le titre de chanoine de Latran est une absurdité que notre Site avait dénoncée, et aujourd'hui il est reconnu que cette tradition est contestée.

    C'est Henri IV qui avait reçu cette distinction pour avoir accordé les bénéfices de l'Abbaye de Clairac aux Chanoines de Saint-Jean de Latran. Que la République succède dans cet honneur religieux est une énigme presque insoluble sinon pour en conclure à des trous dans la logique obscurantiste de la République.

    La position du Site se résume aujourd'hui à ceci : la question n'est pas bien grave, et même on reconnaît au maintien de cette tradition que le pape "joue le jeu".

    D'autant qu'elle permet, ou facilite le dialogue entre les présidents français et le Saint-Père.

    La Croix Abaca Press/Sipa USA via AP

    Le Chanoine de Brégançon


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  • Le Triomphe de la République  -  Arnaud-Dominique Houte

    Points ;  11 janv. 2018 ;  480p.;  11€.

    Présentation officielle : L’originalité de cette synthèse repose sur un triple choix : traiter à parts égales Paris, province et colonies ; accorder toute leur place aux destins individuels des hommes et des femmes ; articuler l’histoire sociale et culturelle au récit politique.
    Il s’agit de rendre leur éclat, leur jeunesse et leur indétermination aux débats et aux choix d’une République qui mûrit dans une France transformée par une modernisation accélérée.
    Ce livre parle donc d’une société hantée par le spectre de la division et d’un régime qui se vit comme fragile et menacé. De 1871 à 1914, il raconte « le triomphe de la République », sans en occulter les limites ni en négliger les difficultés, mais en rendant justice tant à sa force combative qu’à son sens de la pédagogie et du consensus.

    Commentaire de RoyautéNews : (à l'occasion de la présentation de ce livre, non du livre lui-même) : Le progrès scientifique, le rayonnement français de l'époque ne sont pas à mettre au compte de la République. On a admiré sa durée, mais malgré la prétendue sérénité de la IIIeme République, elle a abouti à ces deux catastrophes majeures qu'ont été les deux guerres mondiales... et les résultats qui s'en sont ensuivis. Non, la République ne pouvait pas pavoiser, et cette mythologie symbolisée par le célèbre ensemble de Dalou d'une République, effectivement qui pavoise avec un empire colonial, la réussite de ses Expositions universelles, et une prospérité économique indéniable, repose en fait sur une succession d'incompris et de malentendus. La République installée par hasard et qui s'incruste, non par son propre génie mais par une cascade de circonstances dont elle a récupéré les fruits, oublie de reconnaître qu'elle doit ce progrès à la convergence des efforts de toute une nation. Une nation composée alors d'une majorité non républicaine...

    Le Triomphe de la République  -  Arnaud-Dominique Houte


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  • La Rédaction

    L'accès à certaines vidéos de YouTube se monétise désormais afin de rémunérer les créateurs. Mais l'abonnement mensuel de 4€99 ne bénéficiera qu'aux chaînes disposant de cent mille abonnés.

    Instagram vient de dépasser le milliard d'utilisateurs. Depuis quelques années c'est le réseau qui monte, préféré par les plus jeunes à Facebook... Et il n'est pas le seul ! Le seul problème étant qu'Instagram appartient à Facebook depuis 2012...

    Instagram se lance dans les vidéos longues - il faut penser selon nous qu'à terme,  vraisemblablement le marché des séries télé s'installera sur la plateforme car c'est le secteur d'activité qui connaît depuis quelques mois la plus grande surenchère mondiale - et les utilisateurs ordinaires pourront escompter des vidéos de dix minutes, la durée d'une heure étant réservée aux célébrités et aux "comptes vérifiés". Comme Facebook, Instagram devrait aussi monétiser un jour prochain ses contenus vidéos.

    Instagram dépasse ainsi Twitter et Snapchat. Les autres réseaux préférés des jeunes et qui dépassent le milliard d'utilisateurs sont WhatsApp (appartient à Facebook...),  Messenger (appartient à Facebook...).

    Changements sur les grands réseaux


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  • Jacques Cœur - Le Médicis français - Georges Bordonove

    Texto ;  biographie ;  3 mai 2018 ;  320 p.;  9€50.

    Présentation officielle : Marchand armateur, banquier, industriel, maître de mines, Jacques Cœur, né à Bourges en 1395, fut investi des plus hautes charges publiques. Génial administrateur doublé d’un inégalable esprit d’entreprise, il passa pour l’homme le plus riche du royaume.

    Commissaire royal et grand argentier de Charles VII, Jacques Cœur restaura le commerce français après la guerre de Cent Ans et rétablit les échanges avec l’Orient. Créateur avant la lettre de sociétés multinationales et d’entreprises à succursales multiples, il s’efforça d’instaurer une justice fiscale. Arrêté sous un prétexte futile, il fut condamné, au terme d’un simulacre de procès, à une énorme amende, à la confiscation de ses biens et au bannissement, transformé en emprisonnement par ordre du roi. Sa chute brutale, sa captivité aggravée de tortures, son extraordinaire évasion et sa mort lointaine ajoutent une touche tragique à sa destinée prodigieuse.

     

    Jacques Cœur - Le médicis français - Georges Bordonove

     

     


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  • La Rédaction

    La cousine germaine de la Reine Margrethe s'est éteinte dans sa résidence près de Copenhague.

    Diplomate du ministère des Affaires étrangères durant quarante-cinq ans, elle fut en poste à l'ambassade de Washington puis au Nations Unies à Genève, dans les années 70.

    Son Altesse la Princesse Elisabeth était la fille du Prince Knud, fils du roi Christian X (grand-père de la reine Margrethe), et de la Princesse Caroline-Mathilde de Danemark ; elle était célibataire et 12ème dans l'ordre de succession.

    ©Abaca Pure People

    Mort de la Princesse Elisabeth de Danemark


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  • La Rédaction

    France, élections  -  Le sondage choc

    Un sondage BVA, publié voici moins de deux ans (fin août 2016) rendait des résultats extraordinaires et surprenants : 39% de Français considèrent que la présence d'un roi en France aurait des conséquences positives.

    Ce même sondage indiquait que 29 % des sondés pourraient voter pour un candidat royaliste au 1er tour de la Présidentielle 2017, et que 5% d'entre eux le feraient certainement.

    Ce sondage représente toujours selon nous la tendance actuelle, juin 2018, à condition de recentrer certaines questions. Le potentiel, lui, demeure. On peut dire que d'une certaine manière, le Président Macron vogue sur une vague forte d'opinion positives, une sorte d'état de grâce obtenu par l'étrange absence de convergence des mécontentements.

    L'image de la France dans le monde,  31%, la place de l'Union Européenne, 24%, et les libertés individuelles seraient renforcées à 22% pour les sondés.

    Le sondage allait plus loin : Si à droite, électorat selon nous peu sincère et volatil, se prononçait à 51% pour la stabilisation du gouvernement, et pour l'unité nationale (50%), c'est à gauche que réside la surprise : 20% de l'électorat de gauche se prononçait plutôt favorable au retour d'un roi.

     

    Nous reparlerons de ce courant de sympathie en France pour une solution monarchique.


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  •  La Rédaction

     

    Une belle photographie rencontrée sur le Net, du duc et de la duchesse d'Uzès, peu après leur mariage.

    Le duc d'Uzès est l'héritier de la famille qui détenait officiellement sous l'Ancien-Régime le titre ducal le plus ancien, malgré quelques contestations.

    Jacques de Crussol, duc d'Uzès, a épousé en 1993 Alessandra Passerin d'Entrèves et Courmayeur. Ils ont deux fils, le duc de Crussol, et le marquis de Crussol.

     

     


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