• Fais gaffe à ton GAFA

    La Rédaction

    On en parle, et même beaucoup : le GAFA s'est invité dans notre vie. On l'avait invité gentiment, et tandis qu'on discutait avec lui en bas, ses services étaient en  train d'effectuer l'inspection en règle de toute la maison, de la cave au grenier, pour vous voler, vous. Votre intimité, votre vie.

    Qu'est-ce que le GAFA ? Une grosse gaffe de la société, devenue surtout le meilleur des mondes. Google, Apple, Facebook, Amazon. Ce sont les GAFA et les plus importants systèmes de vampirisation de toute votre personne. Si les pouvoirs publics vous observent et vous pistent, à la trace, comme du gibier, leurs moyens sont presque faibles en comparaison des procédés de récupération de toutes vos données et du moindre de vos gestes par ces géants.

    Mais les pouvoirs publics ont fait mieux : ils ont autorisé et facilité l'implantation des ces monstres : ils bénéficient aussi de la traque opérée sur les individus - pardon, les numéros - par les GAFA et les autres systèmes similaires. Car les GAFA ne sont pas les seuls. Et il va de soi que, comme les réseaux de surveillance vidéo, les fichiers ne sont pas étanches.

    Que faire, devant une telle monstruosité ? Il existe toujours des solutions. Nous vous en proposerons quelques-uns la semaine prochaine. 

    Observons par exemple la connivence criminelle de l'Etat, qui fait le siège des "citoyens" pour leur enjoindre à tout déclarer en ligne, par Internet : les impôts, entre autres. La vidéo gouvernementale se trouve sur YouTube et c'est à travers elles que l'on vous propose d'accéder à votre compte impots.gouv.fr. Autant dire que les explications du ministère ne nous intéressent pas et ne convaincront que ceux qui voudront être dupés.


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  • Commentaires

    1
    TR
    Vendredi 20 Avril 2018 à 21:38

    Je crois que le problème principal vient de l'ignorance de tous ceux qui répètent "je n'ai rien à craindre, puisque je n'ai rien à me reprocher".

    Ils ne comprennent pas le pouvoir qu'ont acquis sur nous ces organismes, sans notre consentement, parce qu'ils en savent plus sur nous que nous-mêmes, et qu'ils n'ont pas pour nous l'intérêt d'un voisin indiscret (grand bien lui fasse, en effet, en général) ou d'un traqueur de criminels, mais qu'ils amassent des données de centaines de millions de personnes, qu'ils les traitent, et qu'ils peuvent nous faire faire ce qu'ils veulent.



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