• Ecosse indépendante ? Referendum en Septembre

    Par RN 1 à partir de la synthèse fournie par notre ami µ***ù

     

    La politique de Cameron vis-à-vis des Ecossais, dont l'aspiration à l'indépendance a été croissante depuis plusieurs décennies jusqu'à devenir aujourd'hui extrêmement forte, a été de leur dire : "Vous serez perdants !". "Vous paierez cher, économiquement, si vous quittez le Royaume-Uni.

    Les autorités britanniques n'ont cessé pendant des mois, de multiplier les menaces. Obama lui-même est intervenu...

    Cependant, le NON  n'a cessé d'augmenter. Le NON était en tête depuis le début. Les chambres économiques de la City, les Banques et les Compagnies d'Assurance ont participé activement à cette campagne pour faire pression contre l'indépendance. Certaines grandes entreprises ont menacé de se délocaliser, de quitter l'Ecosse et de se réinstaller en Angleterre. Cela a été le cas par exemple de BP, le géant pétrolier.

     

    En face, Alex Salmond, Chief Minister et chef de file de l'Indépendance :  très doué pour la politique, et très populaire.

     

    Mais le OUI a remonté ces derniers mois peu à peu, ce qui ne lui a fait que rattraper une partie seulement de son retard sur le NON, mais le NON est toujours en tête.

     

    Suite de cet article Lundi 11 Août :

     

    Ces campagnes orchestrées en même temps n'ont pas eu l'effet escompté et même, au contraire, ont provoqué un renforcement de la position des Ecossais pour le OUI même si le NON a augmenté quelque peu. Certes, depuis le Printemps la marge du NON a diminué mais le pôle du NON reste en tête.

     

    Sur KTO, voici quelques semaines, une émission (Refaire l'Histoire) évoquait le monde depuis la chute du Mur de Berlin. Il était question, avant la chute du Mur, de deux super puissances. Depuis, il existe un univers multipolaire.

    Cela a conduit à une fragmentation, certains petits pays, comme le Kosovo, demandant leur indépendance, et c'est aussi le cas de la Catalogne, mais aussi de l'Ecosse. Le même phénomène s'observe aussi avec le Timor, ou le Soudan du Sud, bien qu'il existe des différences. Mais pour ceux qui se sont séparés de leur pays ou bloc d'origine, ils ont en principe pu survivre devant le crise car ils se demeuraient dans un contexte européen pour certains, ou en tous les cas dans un contexte international.

    Mais si Cameron continue de vouloir faire sortir le Royaume-Uni de l'Europe et que l'Ecosse entre dans l'Union européenne, un Ecosse indépendante peut fonctionner.

     

    Depuis la mi-Janvier, une forte campagne de pression a été mise en oeuvre. En Février 2014, même le Pdg de la Compagnie BP demandait dans le Financial Times, aux Ecossais de conserver leur appartenance au Royaume-Uni, et qu'il fallait que la Grande-Bretagne reste unie.

    Même à l'étranger : dans les Echos :"Le chemin semé d'embuches vers l'indépendance". L'argument mis en avant dans toute cette campagne est que si l'Ecosse quitte le Royaume-Uni, elle ne pourra pas garder la Livre Sterling.

     

    Allant plus loin encore, Manuel Barroso a indiqué de manière très vraisemblable, qu'il était impossible à L'Ecosse d'entrer dans l'Union, en raison du règlement qui prévoit que tout pays provenant d'une scission d'un membre de l'Union, doit obtenir un accord de chacun des 24 pays membres, ce qui, à première vue, semble impossible à obtenir.

    Mais Alex Salmond, chef du mouvement pour l'Indépendance, fort de sa politique très active et très politique, et bénéficiant d'une très forte popularité, reste de marbre devant ces arguments.

    Aussi, récemment, la position de l'Angleterre a évolué. La Famille royale a été mise  en avant, et on a vu un peu partout des princes en Ecosse. Cela fait partie d'une opération de charme, mis en place depuis que la campagne de pression a échoué. Aujourd'hui, le registre est maintenant celui-ci : "On vous aime... On était si bien ensemble... Nous ne voulons pas vous quitter..." La réponse, le 18 Septembre.

     

    (en bleu, les modification apportées le 9 Septembre 2014 pour rectifier une inversion)


  • Commentaires

    1
    TR
    Samedi 2 Août 2014 à 21:51

    La menace véritable, s'ils deviennent indépendant sans s'asservir à la City etc, c'est la guerre, n'ayons pas peur des mots... Regardez ce qui se passe en Ukraine...

    Il y a du pétrole en Écosse, ou plutôt dans les eaux écossaises!

    2
    RN 1
    Mardi 5 Août 2014 à 14:53

    Bonjour TR ! IL est vrai qu'il y a le pétrole mais la situation générale de l'Ecosse est éloignée géographiquement et culturellement de l'Ukraine, mais certains peuvent prêter à la City des intentions ou même, comme dans le passé, des actes déstabilisateurs contre les puissances qui perturbent leurs intérêts...

    Bonne journée ! smile smile smile

     

     

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