• Belgique : un nouveau rendez-vous pour Albert II

     

    Revenu de vacances alors qu'il venait à peine de partir, le Roi Albert doit relever à nouveau la situation et tenter de favoriser de nouvelles discussions ou de suggérer de nouvelles pistes.

     

    Yves Leterme a annoncé son départ définitif, et il doit prendre bientôt le poste de Secrétaire général de l'OCDE. Les négociations sur les réformes institutionnelles sont arrêtées à "un blocage profond", comme l'a indiqué le formateur Elio Di Rupo.

     

    Le Roi se retrouve une nouvelle fois sur le devant, au croisement des lignes qui vont dès maintenant dessiner, sinon un nouveau rapport de forces, du moins un possible nouvel équilibre et au-delà, l'avenir de la Belgique. 

     

    Car malgré la difficulté, le Roi est pleinement au coeur de son rôle, et n'hésitons pas à dire qu'il est passionnant. En effet, devant l'inefficacité technique des ententes combinées et qui reposent comme souvent, sur des accords précaires, le monarque reste bien le pivot fondamental d'un pays.

     

    Pour sa part, Royauté-News espère seulement qu'une partie des institutions belges évoluera vers une simplification.

     

    Pour tous ceux qui, en Belgique et ailleurs, suivent avec intérêt le rôle du Roi. Il sera un enseignement nécéssairement fructueux pour apercevoir en direct le rôle effectif d'un souverain, dépourvu certes dans le domaine exécutif, mais investi dans le domaine du conseil, d'un rôle hautement stratégique, fondé sur le symbole de l'unité du pays, et vaste alors est ce rôle, que détiennent des sages lorsqu'ils prennent le relais au moment des rendez-vous d'un pays. Heureux sont ces pays où il en existe.

     

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 15 Septembre 2011 à 20:23

    Ah zut ! Je voulais dire un sage en commentaire, car c'est bien ce que l'on retire comme impression à l'issue de ce texte. L'avis de celui qui peut être impartial, qui a vu, auquel on peut se référer.

    Et tu l'as dit, Michel !

    Enfin, je vais ajouter heureusement qu'il y a un motif, un moyen de cohésion.

    Belle soirée.

    Bien gros bisous

    2
    Jeudi 15 Septembre 2011 à 20:25

    Ps : j'entendais par qui a vu, quelqu'un qui a traversé pas mal de périodes, qu'il en a tiré lui-même des leçons. 

     

     

    3
    Jeudi 15 Septembre 2011 à 20:40

     

    Oui R-N 2 !!!! Tout à fait !  c'est un avantage non négligeable de bénéficier d'une instance supérieure indépendante, comme ce devrait le cas de tout pays !

    4
    Jeudi 15 Septembre 2011 à 20:44

     

    Oui Corine, et merci de ton avis !  Dans des pays sans cette instance, et où les factions se disputent comme des chiffonniers et se donnent en spectacle, ce serait encore plus utile...

    Très grandes bises !

    5
    Jeudi 15 Septembre 2011 à 20:48

     

    Tout-à-fait, un roi-pivot doit s'incarner dans un symbole plein d'expérience, dont les qualités personnelles appuient sa position laquelle, doit être libre de mouvement.

     

    Il doit s'agir à mon avis d'un personnage mûr.  le Roi Albert est idéal dans ce rôle, car il semble doué pour la négociation.

     

    6
    R-N 2
    Samedi 30 Mars 2013 à 06:06

    Oui, la situation de la Belgique est difficile, mais ils on un roi!

    7
    Corine Caporlan
    Samedi 30 Mars 2013 à 06:06

    Un "roi-pivot", c'est bien trouvé aussi.

    Moi aussi je pense qu'il vaut mieux qu'il s'agisse de quelqu'un de mur.

    Très beau dimanche, Michel.

    Grosses bises



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