• Baron Jean-Michel Parasiliti di Para - évocation biographique

    La Rédaction

    Nous avons demandé à M. de La Garde, qui l'a bien connu et avec lequel il a travaillé en 2014 de manière rapprochée, un résumé biographique du défunt.

     

    Le baron Jean-Michel Parasiliti di Para (1942-2017) est issu d'une famille sicilienne installée à la fin du 19° siècle à Marseille avec son grand-père.

    Il suivit pendant une durée de vingt à vingt-cinq ans, le mouvement Scout, sa première formation sociale qui lui apporta le goût de l'altruisme et du service. Lorsqu'il quitta le scoutisme, il chercha une autre activité pour le remplacer, sans la trouver immédiatement.

    Il fut chef d'une compagnie de combat durant la Guerre d'Algérie, une expérience qui semblait l'avoir marqué, mais il ne souhaitait pas que l'on en parlât dans son groupe d'Araucanie.

    Ensuite il exerça jusqu'à sa retraite dans l'univers spécialisé de l'éducation pour enfants trisomiques, dans l'administration française où il atteint le niveau le plus élevé, celui de directeur général.

    C'est au cours de sa carrière professionnelle qu'il mérita cette décoration parmi les plus considérées des décorations françaises : celle de Chevalier du Mérite Agricole (il en devint ensuite Officier). De concert avec un ami chargé d'un autre service de l'administration - agricole celui-ci - et lui, faisant participer les élèves de son établissement, ils permirent de sauver la race porcine typiquement limousine des "culs noirs", qui était en voie de disparition.

    L'origine de la forme actuelle du nom Parasiliti di Para

    Son père, André Parasiliti, était le directeur du cinéma le Grand Rex à Marseille. Ses amis l'appelaient Para. Le nom se modifia en « Parasiliti dit Para », qui passa à l'Etat-Civil et subsiste parfois encore sous cette forme, mais la seconde, Parasiliti di Para est portée officiellement depuis 1972.

    Son orthographe « di » provient de la patente signée du roi d'Italie Umberto II, alors en exil au Portugal, en 1972, lors de la remise du titre de baron Parasiliti di Para. Cette forme est donc légale et reconnue car elle a été enregistrée en Espagne.

    C'est par hasard qu'il rencontra l'existence de l'Ordre de Saint-Lazare. Il s'y engagea, à l'époque où il n'existait guère qu'une seule branche principale, celle d'Espagne, à côté de la branche française, dite alors Brissac. Il s'engagea d'ailleurs aussi dans la seconde et suivit fidèlement les activités des deux branches et après une durée qui devait être de l'ordre de vingt-cinq ans, il fut désigné Commandeur, dans l'une et reçut la Grand-Croix de Saint-Lazare, puis, et c'est plus rare, de l'autre branche il reçut les mêmes distinctions.

    Il avait trouvé, à la mort de son père, des papiers conservés dans un grenier, et qui lui apprirent que son grand-père avait été en relations avec Achille Ier, le successeur du roi Orélie-Antoine, et que le père de ce dernier aurait même reçu à Marseille, usant d'un conditionnel prudent à ce sujet. L'histoire semble s'être transformée depuis, et la légende officielle aurait fait de son grand-père un ministre de Laure-Thérèse, la fille du 3eme roi, tandis que l'arrière grand-père aurait accueilli à Marseille, non plus Achille mais le roi Orélie-Antoine. De l'aveu même du défunt, rien n'existait plus d'effectif dans l'organisation du Royaume au temps de Laure-Thérèse, et nous ne nous avancerons pas sur ces deux questions.

    En 2012, le baron Jean-Michel Parasiliti di Para suivit une nouvelle branche de l'Ordre de Saint-Lazare, qui venait de se créer. Constituant autour de lui une petite équipe ne dépassant pas l'effectif d'une commanderie, et dans ce résumé nous ne formulerons pas de jugement de valeur à ce sujet, il devint Grand-Prieur de France de la branche Malta.

       Il faut signaler et reconnaître au défunt ce trait caractéristique : une connaissance historique précise de toutes les dynasties, une passion inaltérable pour les décorations assortie d'une précision en la matière que je n'avais jamais rencontrée, et en général, il avait la connaissance d'une foule de détails rares dans le domaine religieux et celui des Ordres de Chevalerie et n'intéressent qu'une poignée d'amateurs, avec un goût du détail particulièrement minutieux, et véritablement très érudite. Mais il est à noter que jamais, ni lui ni ses compagnons les autres conseillers du Royaume ne furent engagés dans les questions monarchiques, et c'est leur absence de connaissance dynastique qui était certainement leur point faible comme on l'a vu en 2014 - mais là, nous sortons du sujet.

    Il était devenu en 1995 Président du Conseil du Royaume, fonction singulièrement honorifique à l'ordinaire, comme toutes les autres fonctions du Royaume de l'ère du Prince Philippe. Mais il avait participé en cette qualité à l'élaboration des actes voulus par le Prince Philippe, qui instituaient une régence de l'épouse lors de la vacance. C'est à cette seule occasion, si rare, que le Conseil du Royaume était sollicité, et pour le reste, une nomination en son sein ne servait que de récompense aux membres que le Prince voulait distinguer.

    Il avait reçu du Prince Philippe le titre de baron de San Pedro de Hueyusco, transformé plus tard en titre de Duc. Il était deux fois Grand Croix de l'Ordre de Saint-Lazare de Jérusalem, et Croix du Merite Pro Merito Melitensis de l'Ordre Souverain de Malte. Ne parlons pas des décorations automatiques, comme celle du Mérite National dont il était officier, il était aussi Officier des Palmes Académiques. Et bien entendu, titulaire des Ordres du Royaume.

     

         En lien avec la biographie officielle succinte publiée en 2014

    ©RoyautéNews


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