• Alain Delon au firmament

    La Rédaction

     

    Alain Delon

    Vogue, & Everett Collection

     

    Géant et dernier des plus grands monstres sacrés, Alain Delon était, bien plus qu’une étoile mythique du Septième Art, et la figure de la dernière grande époque du cinéma dont il ne reste que Bardot et Deneuve, ainsi que Claudia Cardinale, l’une des gloires de la France quand la Civilisation existait encore et quand le charme Français, masculin, féminin, était la marque même de ce singulier pays qui brillait de tous ses feux.

     

    Sa présence dans le monde n’avait cessé de s’estomper depuis que le pays avait sombré dans la plus inconcevable médiocrité, et il n’est sans doute pas faux de dire que le malaise qu’il éprouvait dans un monde qu’il ne comprenait plus, aura été aussi long que cette période déclinante devenue cet actuel et définitif naufrage.

     

    Plus que tout hommage approximatif et maladroit, voire douteux, auquel vont se livrer les médias, qu’on laisse Alain Delon dans la mémoire ineffaçable et dans le seul écrin qui convienne à sa dimension comme à sa légende : son époque, révolue, certes, mais qui brillera toujours comme savent le faire, les époques riches et authentiques impérissablement gravées au fronton de l’Histoire.

     


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