• Agnès Verdier-Molinié : On va dans le mur...

     

    France : Agnès Verdier-Molinié va réussir, espérons-le, à mettre à bas la scandaleuse organisation administrative française, qui regorge de cumuls, primes privilèges, que plusieurs ministères dits de la Simplification administrative n'ont jamais songé à inventorier. Elle, Directrice de l'iFrap (Fondation pour la recherche sur les administrations, l'a fait.

    Le Figaro Magazine actuel en donne un compte-rendu saisissant.

     

    Vous y apprendrez, comme on nous l'avait appris, que les fonctionnaires perçoivent en gros le double d'Allocations Familiales que les autres, soigneusement dissimulé sous une appellation qui n'attire pas l'attention.

    L'amusante "Prime d'égoût", pour les membres du Conseil d'Etat. La "Prime chaussures des employés de la Banque de France". Mais le plus drôle, ce sont les 1851 primes... et tout le reste.

    Nous ignorons si c'est dans le livre, mais par exemple, les abonnés d'EDF (Electricité de France) règlent une taxe discrète, existant sur chacune de leurs facture, et qui ne sert qu'à alimenter la caisse du CE (Conseil d'Entreprise), l'un des plus riches de France...

    Dans un pays à l'esprit maladivement administratif, étatiquement borné, bref, en un mot, soviétique. Parfaitement bien vu, au pays de "l'Egalité" en bandouillère.

     

    Le livre d'Agnès Verdier-Molinié : On va dans le mur...

    Albin Michel ; Mars 2015 ; 272 p. ; 19 .

    Agnès Verdier-Molinié : On va dans le mur...


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  • Commentaires

    1
    TR
    Mardi 10 Mars 2015 à 21:16

    S'il n'y avait que ces privilèges-là... Le problème essentiel vient de l'organisation de l'administration, qui n'est pas efficace et à laquelle on n'a pas le droit de toucher. Moyennant quoi les fonctionnaires s'escriment pour rien (sauf ceux qui "se la coulent douce") et le budget de l'État augmente sans limite, alors que les prélèvements obligatoires et les contraintes administratives ont atteint un niveau insupportable.

    "Le tissu industriel français est solide", avaient l'habitude de dire, en langue de bois, les politiciens des années 80 étonnés que les monstrueuses fautes de gestion socialistes de 1981-1983 n'aient pas conduit le secteur privé français (et avec lui, le secteur public qu'il finance) à la ruine complète.

    Oui, mais sa solidité a des limites, aujourd'hui atteintes.

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