• Affaire Boël : la scandaleuse décision de la Cour d'Appel belge

    La Rédaction

    Affaire Boël

    La décision de la Cour d'Appel de bruxelles viole l'intimité du roi Albert des Belges. Elle a ordonné qu'Albert se soumette à un test de paternité.

    Nous estimons vivement que le roi Albert ne se soumette pas à ce qui n'est ni plus ni moins qu'un acte de barbarie.

    La reconnaissance d'un enfant par un parent ne peut venir que de ce parent, dans tous les cas. Un résultat de paternité extorqué par des méthodes ne respectant pas la dignité humaine ne pourrait, aux yeux de ceux qui respectent les notions traditionnelles ainsi que cette même dignité ne saurait ni être admis ni considéré patent ni exact.

    Mais ce procédé au-delà du douteux entraîne aussi que la définition de la paternité vient de se réinventer du tout au tout, en dehors de la volonté parentale !

    Les enfants naturels présumés de personnages royaux, et ce conseil reste valable dans tous les autres cas, devraient, pour être reconnus si toutefois ils peuvent l'être, tenter des démarches amiables et discrètes auprès de leurs parents supposés. En agissant par voie de scandale, ils ne peuvent que se heurter à un refus voire à quelques inconvénients.

    Remarquons, comme c'est ordinaire dans tant d'affaires de Justice : ici, l'avocat de Delphine Boël s'octroie le pouvoir de juger les intentions du père supposé et d'en définir la signification ! Pour lui, si Albert refuse de se soumettre à un test, il serait obligatoirement le père ! Nous voici devant une forme aigüe du délit d'intention, un des sommets les plus iniques que même des sociétés réputées violentes des temps anciens et de zones farouches n'auraient jamais envisagées.

    La parenté n'est pas "un droit" se décrétant administrativement. Devoir le souligner, dans un pays qui se pense civilisé comme la Belgique, démontre que les populations sont soumises à des pratiques bétaillères voulues par des pouvoirs aux ordres.

    On peut regretter en général que, si une hypothèse de paternité royale se rencontre, elle ne soit pas admise plus directement. Mais on peut supposer qu'en une époque où les autorités veulent contraindre tout et tous, et en particulier, ce qui tient à la famille, on craigne légitimement des conséquences légales qui abuseraient d'une reconnaissance sincère. En partie la faute à des pouvoirs qui prétendent remodeler dictatorialement les sociétés. Pensons aux campagnes de presse, lors de précédents récents.

    Delphine Boël a déjà bénéficié d'une reconnaissance de fait permise par la notoriété, faisant d'elle, le plus vraisemblablement possible, la fille d'Albert. Elle a donc reçu ce que tant d'autres enfants à la filiation incertaine n'obtiendront jamais. Elle a bénéficié d'une reconnaissance en creux de la Cour, et celle de son père officiel, et celle, nette, et publique, effectuée par sa propre mère. Son histoire est donc semblable à d'autres cas similaires bien connus d'enfants issus hors mariage d'une paternité royale, et dont le parcours n'a pas été laissé entièrement à l'aventure. Le mariage de M. Boël avec Madame Boël fut comme un d'arrangement voulu par la Cour, pour assurer l'éducation de l'enfant comme cela est classique en pareil cas. Certes, une telle situation n'est évidemment pas idéale pour un enfant.

    La parenté est une affaire de conscience, et donc une affaire donc privée et intime.

    L'Etat Belge et sa justice idéologiquement orientée : Raus !


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