• La Rédaction

    Andorre

    On vient de reparler en milieu de mois des 24 hectares de territoire français perdus au profit d'Andorre. Nous ne pouvons que nous en réjouir !

    L'affaire avait d'abord été étouffée, seule, la chaîne LCI en avait répercuté la nouvelle. Il faut dire qu'une erreur, peut-être même un acte intentionnel, est à la base de ce transfert. Un document, qui refusait cette modification de tracé, et émanant de l'administration française, a disparu avant que le dossier soit transmis aux autorités andorranes. C'est donc en toute bonne foi que les Andorrans ont enregistré le tracé de la frontière, et que la surface de la Principauté s'est augmentée d'une portion de la commune française de Porta.

    Il faut dire que la frontière franco-andorrane, à la suite d'un processus engagé en 2012, n'a été fixée pour la première fois que très récemment, en 2017 !

    Le seul inconvénient que nous pouvons déplorer, est la fermeture aux usagers français de l'accès à une station d'eau potable, qui auparavant faisait défaut aux Andorrans... Voyons comment les situations les plus simples, lorsqu'elles sont aux mains du personnel politique et administratif républicain, entraînent les pires malentendus.

    Nous, nous pensons que la présence d'un Président de la République, comme Prince d'Andorre, est ridicule pour le moins. La protection par la République Française ne doit pas être remise en cause, mais cette qualité de co-prince, détenue par elle, n'a pas lieu d'être.

     


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    Demain est à nous - Film de Gilles de Maistre

    Nous n'avons vu que la présentation de ce film, mais nous le supposons de qualité et éloigné des discours militants.

    Les enfants, dans des pays ou des régions très pauvres, et parce qu'ils sont très éveillés, accomplissent des entreprises que l'on appellerait aujourd'hui solidaires, afin de contribuer à la prospérité générale, et au fond, ce n'est pas nouveau.

    Présentation du film sur Allociné : Ce sont des enfants venus des quatre coins du monde, des enfants qui se battent pour défendre leurs convictions. Ils s’appellent José Adolfo, Arthur, Aïssatou, Heena, Peter, Kevin et Jocelyn... Jamais ils ne se sont dit qu’ils étaient trop jeunes, trop faibles, trop isolés pour se lever contre l’injustice ou les violences. Au contraire, grâce à leur force de caractère et à leur courage, ils inversent le cours des choses et entraînent avec eux des dizaines d’autres enfants. Exploitation d’êtres humains, travail des enfants, mariages forcés, destruction de l’environnement, extrême pauvreté... Ils s’engagent sur tous les fronts. Si petits soient-ils, ils ont très tôt pris conscience des inégalités et des dysfonctionnements, soit parce qu’ils en ont subi eux-mêmes, soit parce qu’ils en ont été témoins, et ils ont décidé d’agir. Tel José Adolfo, parvenu à l’âge de 7 ans à créer une banque coopérative permettant aux enfants de son quartier de gagner de l’argent en collectant des déchets recyclables. De l’Inde au Pérou, de la Bolivie à la Guinée, en passant par la France et les États-Unis, ce long métrage documentaire part à la rencontre de ces enfants qui ont trouvé la force de mener leurs combats, pour un avenir meilleur.


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  • De la « France d'abord » à la « France seule » - Michel Grunewald

    L'Action Française face au National-Socialisme et au Troisième Reich ;

    Pierre-Guillaume de Roux ;  19 sept. 2019 ;  347 p.;   17€.

    Présentation officielle : L'Action Française s'opposa à la fois au « germanisme » et au national-socialisme. C'est ce qu'analyse cet ouvrage qui a pour point d'orgue la vision maurrassienne du nazisme. Adversaires du Traité de Versailles, Maurras et ses amis considéraient que la politique d'Aristide Briand avait largement favorisé l'arrivée d'Hitler au pouvoir et voyaient dans le nazisme l'aboutissement de l'évolution du nationalisme allemand théorisé par Fichte. Dès 1933, très inquiets du fait de la fragilité dès relations entre l'Angleterre, l'Italie et la France, ils mirent en garde contre le risque d'une « guerre de civilisation » déclenchée par Hitler. Soucieux de « la France d'abord », ils acceptèrent les accords de Munich et s'opposèrent en 1939 jusqu'au dernier moment à la guerre contre le Troisième Reich. La défaite de 1940 confirma les pires de leurs craintes. Favorables à l'armistice, dès juillet 1940, ils recommandèrent aux Français de s'inspirer des leçons de Fichte prodiguées à la « nation allemande » à l'heure de la domination napoléonienne afin de construire la « seule France », dont le socle aurait été la « Révolution nationale ». Soutiens de Pétain, les maurrassiens furent les adversaires de Laval et du parti « collaborationniste ».

     

    De la «France d'abord" à la France seule - Michel Grunewald

     


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  • La Nature et le roi  -  Jean-Pierre Devroey

    Préface de Patrick Boucheron ;

    Albin Michel ;   4 sept. 2019 ;   592 p.;    25€.

    Présentation officielle : Le règne de Charlemagne est un moment politique fondateur, qui évoque pour nous la construction des institutions légales de l’Europe chrétienne. Revenant sur cet épisode clé de l’histoire européenne, Jean-Pierre Devroey en tire des réflexions très actuelles : Et si la réinvention carolingienne du pouvoir et le désir de refonder les lois avaient eu affaire avant tout avec la croissance démographique et la menace de la faim ? Et si cette histoire vieille de douze siècles pouvait éclairer le monde d’aujourd’hui ?Des décennies durant, les sociétés européennes eurent en effet à affronter des calamités naturelles meurtrières. Confrontant les textes anciens et les découvertes de l’archéologie à l’immense bibliographie récente sur les dynamiques environnementales, qu’il s’agisse de climatologie, de biologie ou de paléoécologie, Jean-Pierre Devroey parvient à faire revivre la peur de l’effondrement qui hanta les sociétés européennes du haut Moyen Âge, et l’extraordinaire effort créatif qui permit leur résilience. À l’heure où notre société est en proie à l’inquiétude environnementale, il offre une leçon de prudence et d’optimisme.

    La Nature et le roi  -  Jean-Pierre Devroey


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  • A la recherche des Phéniciens - Josephine Crawley Quinn

    Préface, Corinne Bonnet ; Traduction, Philippe Pignarre ;

    La Découverte ;  29 août 2019 ;  430 p.;  25€.

    Présentation officielle : Qui sont les Phéniciens ? Un peuple de l’Antiquité auquel les Grecs auraient emprunté l’alphabet ? Des commerçants et des navigateurs exceptionnels partis du Levant (Tyr, Sidon, le Liban actuel) pour fonder Carthage, dont l’empire concurrencera les cités grecques en Sicile ou en Sardaigne, jusqu’à sa destruction par Rome ? Un peuple pratiquant une religion cruelle avec un dieu exigeant l’immolation d’enfants, source d’inspiration du Salammbô de Flaubert ? Pourquoi, comparés aux Grecs et aux Romains, sont-ils finalement presque insignifiants dans nos histoires et nos récits de l’Antiquité ?
    Comme dans une enquête policière, l’auteure retrace tout ce que l’on sait sur eux et qui renverrait à une « identité » phénicienne, à un peuple original. Elle explore successivement la langue, la religion, les colonies, l’influence régionale de Carthage. Elle s’appuie sur l’épigraphie, la numismatique, l’architecture, les dernières découvertes archéologiques. À chaque fois que l’on croit saisir cette identité, elle s’échappe… On n’est désormais même plus du tout certain que Carthage ait été une colonie de Tyr ou de Sidon…
    Les Phéniciens constituaient-ils un véritable peuple ? Étaient-ils reconnus comme tel par leurs contemporains ? Ce qui est certain, c’est qu’ils ont fait l’objet d’une multitude d’opérations d’instrumentalisation (et de fantasmes !) : par les Grecs, les Romains et, quelques siècles plus tard, par les Irlandais puis les Anglais et, enfin, les Français !

    A la recherche des Phéniciens - Josephine Crawley Quinn


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  • Les Plantagenêts et leur cour (1154 - 1216) -  Amaury Chaou

    Puf ;  4 sept. 2019 ;  420 p.;   23€.

    Présentation officielle : Richard l’invincible, l’ignoble prince Jean, la belle Aliénor… Au Moyen Âge, des confins de l’Écosse au royaume latin de Jérusalem, le nom des Plantagenêts résonne dans tout l’Occident.

    Comment les Plantagenêts, issus du modeste lignage des comtes d’Anjou, ont-ils atteint une telle renommée ? Sur plus d’un demi-siècle, jusqu’en 1216, leur « empire », formé de territoires aussi divers qu’immenses, est au cœur des affrontements politiques, militaires et religieux de leur temps. Rois chevaliers, ils ont su cultiver les arts et les lettres, et leur cour jouit d’un rayonnement sans pareil. Leur construction politique transmanche reste cependant précaire : le jeu des alliances, les armes et l’argent ne l’empêchent pas d’entrer en crise.

    L’essentiel est cependant ailleurs : les Plantagenêts ont associé leur nom à un mode de gouvernance et à un style de cour qui feront date. Leur saga, qui a tant inspiré chroniqueurs et troubadours, fascine encore aujourd’hui.

    Les Plantagenêts et leur cour  -  Amaury Chaou


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  • Les catastrophes au Moyen Age - Jean-Pierre Leguay

    Gisserot ; 2005 ; 2012 ;  2014 ; 27 mai 2019 ; 222 p.;   10€.

    Présentation officielle : Des catastrophes naturelles, de terribles calamités ont frappé à plusieurs reprises le Royaume de France, ses grands fiefs et les territoires francophones de l’Empire allemand au cours du moyen âge. Les fléaux, seulement signalés ou décrits dans les sources narratives, dans les archives comptables, ont donné, dans le meilleur des cas, matière à des enquêtes détaillées (à Bourges, à Toulouse,) à des récits de témoins ou de victimes. L’archéologie, la sismologie, les travaux sur les grands brûlés et les traumatisés apportent de précieux compléments d’information.
    Ce livre s’articule autour de quatre thèmes de recherches : la typologie des drames, moins connus que les pestes, les guerres et les famines laissées en dehors de ce travail, leur déroulement, les bilans, l’effort de reconstruction.
    Des inondations, les incendies, les tremblements de terre, les tempêtes et d’autres malheurs comme les vols de sauterelles frappent à plusieurs reprises notre pays. Chaque fléau nécessite un examen des sources d’information, de son mode de propagation, en tenant compte du site, du vent, du jour ou de la nuit, une délimitation de l’aire de destruction...


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  • La Rédaction

    Chantal de Badts de Cugnac

    Chantal de Badts de Cugnac est morte le 3 septembre 2019.

    Elle était l'auteur d'un classique, Le Petit Gotha, publié sous l'autorité de Guy Coutant de Saisseval (1), à la première édition de laquelle elle avait participé.

    Après la mort de ce spécialiste éminent, qui fut l'un des principaux conseillers de l'ancien Comte de Paris (1908-1999) Chantal de Badts avait poursuivi seule la publication des éditions suivantes, sous le nom des deux auteurs.

    Elle avait contribué à l'album Les Petits Princes, de Françoise Perraud, publié fin 1996.

    Chantal de Badts fut longtemps journaliste à Point de Vue. Puis elle avait quitté la rédaction, tout en continuant de travailler autrement pour le magazine et tout en conservant un bureau dans ses locaux (au siège historique, avant le transfert vers la nouvelle adresse). Elle éprouvait quelques réserves au sujet des évolutions de Pont de Vue, survenues successivement dans les premières années 2000.

    Fidèle de la famille d'Orléans, et proche de ses membres, elle désapprouvait nettement l'attribution par le défunt Comte de Paris ( 2019)  de titres ridicules à deux ou trois personnages gravitant autour de sa personne. (2

    Ses obsèques ont été célébrées à Paris le 13 septembre, en la Chapelle Notre-Dame de la Compassion, en présence de plusieurs hautes personnalités : la Princesse Thérèse de Bourbon Parme, la Princesse Chantal de France et son époux, le baron François-Xavier de Sambucy de Sorgue.

     

    1. Nous consacrerons ces jours-ci une notice à cet auteur.

    2. Le port de ces titres ou de ces noms ont été par la suite désavoués par le défunt Comte de Paris, laissant entendre que leurs porteurs avaient présenté ce qui n'était qu'un emploi libre comme une création de sa part.


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  • Actuel Moyen Age - Florian Besson, Pauline Guéna, Catherine Kikuchi, Annabelle Marin

    Arkhê ; tome 1 : 9 nov. 2017 ; 260 p.; tome 2 ; 11 sept. 2019 ; 250 p.; 21€50 chacun.

    Présentation officielle : Quel est le rapport entre les Templiers et l’écologie, Robert le Bougre et le terrorisme, l’évêque de Worms et les sextoys ou encore Philippe le Bon et les drones ? À des siècles d’écart, les préoccupations des rois, de leurs chroniqueurs ou des grands savants s’avèrent étonnamment proches des nôtres.
    Violences religieuses, guerres, vagues migratoires, épidémies, place des femmes dans la société, écologie, famille, sexualité ou nouvelles technologies : ces sujets que l’on croit brûlants ne datent pas d’hier.
    Ce livre revisite le Moyen Âge pour en faire entendre la résonance résolument actuelle et mettre en perspective les débats qui agitent nos sociétés.

    Présentation officielle du second tome : Qu'ont en commun un sanglant tournoi de chevalerie France-Angleterre et la coupe du monde de football, le royaume oriental du prêtre Jean et la chasse aux aliens ? Tous font résonner l'histoire et notre actualité bouillonnante. De l'enfer de la lettre de motivation à notre obsession pour la fin du monde, en passant par les révoltes contre le pouvoir de la finance, l'écriture inclusive ou les crises écologiques, chaque facette de la modernité trouve ainsi son lointain écho médiéval.
    Défiant tous les clichés sur une période qui fait souvent l'objet de nombreux fantasmes, Actuel Moyen Age est de retour et offre — avec un savant mélange d'humour et de science — une plongée dans les profondeurs de notre histoire ébranlant nos certitudes... sur le monde d'aujourd'hui

    Commentaires de RoyautéNews : La présentation du premier tome d'une étude que nous pensons sérieuse pouvait à la rigueur servir d'approche qui aurait moins relevé de l'historien que celle du potache. Mais celle du second tome nous a laissés inquiets quant à la maturité des chercheurs, et partant, de leur objectivité. La comparaison a ses limites, quand elle sombre dans la confusion. Cela n'empêchera pas ces ouvrages d'être une source solide d'informations.

    Un tournoi de chevalerie et un championnat de Football ont-ils quelque chose en commun ? Rien ! La comparaison par exemple avec les procédés antiques avec l'inclusive relève par exemple de la fantaisie mais elle est grave car elle ouvre à la pire confusion.

    Actuel Moyen Age - Florian Besson, Pauline Guéna, Catherine Kikuchi, Annabelle Marin

     

    Actuel Moyen Age - Florian Besson, Pauline Guéna, Catherine Kikuchi, Annabelle Marin 


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  • Louis X Philippe V Charles IV  -  Christelle Balouzat-Loubet

    Les derniers Capétiens ;

    Passés Composés ;  paraîtra le 24 sept. 2019 ;  208 p.;  19.€

    Présentation officielle : Si les fils de Phillipe le Bel, qui régnèrent de 1314 à 1328, sont bien connus grâce aux livres de Maurice Druon et à la série qui en a été tirée, ce ne sont que des caricatures d'eux-mêmes, écrasés qu’ils sont par la puissance de l’image de leur père. Pour mieux comprendre la vie et la politique des derniers capétiens, et la dynamique qui entraine la fin d'une dynastie qui régna sur la France pendant plus de trois siècles, l'auteure s'empare de toutes les pièces à disposition de l'historien. Louis X (1314-1316), Philippe V (1316-1322) et Charles IV (1322-1328) apparaissent alors dans toutes leurs nuances. Tous trois font face aux frondes des grands barons, et dans un siècle délicat pour le pouvoir royal, font preuve, sinon de la détermination de fer de leur père, du moins d'un sens politique et d'une vision du royaume qu'il était temps de restituer.

    Louis X Philippe V Charles IV  -  Christelle Balouzat Loubet

     


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