• Les vichysto-résistants - Bénédicte Vergez-Chaignon -

    tempus ; (2008) reparu le 15 Septembre 2016 ;  12 € 50.

    Par Royauté-News : Depuis quelques années et à la lumière de l'étude de certaines archives, un nouveau regard est porté sur la période vichyste. Ce que l'on savait depuis la Guerre dans certains milieux, notamment dans les milieux royalistes, devient une réalité enfin approchée par le reste du monde. Les relations maintenues par François Mitterrand avec certains de ses amis vichystes furent le point de départ d'un intérêt tardif et moins manichéen de la part de ceux qui, doctement, partagent l'univers entre les bons et les méchants. Nous voudrions insister sur le titre de ce livre, qui nous semble réducteur. En ce sens que l'étude des vichystes qui furent aussi résistants renvoie à l'obscurité un aspect qu'il serait néfaste d'oublier. Il y eut des Pétainistes (qu'ils aient été ou non des résistants actifs) qui devinrent opposants au Régime de Vichy et notamment à la politique de Laval. Il serait utile de pointer le regard aussi sur cette réalité.

    Bénédicte Vergez-Chaignon est une spécialiste de cette période, de Vichy et de la Collaboration.

    Les vichysto-résistants- Bénédicte Vergez-Chaignon


    1 commentaire
  • Série : Le Duc d'Anjou et de Ségovie - Photographies

    Nouvelle série consacrée au Duc et à la Duchesse de Ségovie et leur famille.

    Sur Royauté-News, la suite des nombreux clichés provenus des collections de M. Yvan de Wilde que nous remercions. ©Yvan de Wilde

    Le Duc et la Duchesse de Ségovie - Photographies (6)

    Le Duc et la Duchesse de Ségovie - Photographies (6)

    Le Duc et la Duchesse de Ségovie - Photographies (6)

    Ces clichés, pris à Paris, datent de 1950

    Cliquez sur chaque photo pour les agrandir


    votre commentaire
  • L'enfer de la flibuste - Frantz Olivié -

    Editions Anacharsis ; Septembre 2016 ;  320 p.;  22 €.

     

    Présentation de l'éditeur : Au début de l’été 1686, plus de quatre-vingts forbans, pirates endurcis majoritairement français, entassés dans un petit navire, quittaient la mer des Caraïbes pour une aventure dont ils ignoraient encore tout de l’extraordinaire.

    L'enfer de la flibuste - Frantz Olivié


    votre commentaire
  • La belle histoire des Tuileries - Juliette Glikman -

    Flammarion ; paru le 24 Septembre 2016 ;  346 p.;  26 €.

    La résidence des monarques français a disparu après son incendie en 1871 sous la Commune. Un mouvement pour la reconstruction des Tuileries a été lancé il y a quelques années. Royauté-News soutient aujourd'hui cette reconstruction. Tant parce que ce projet a été porté par l'illustre Maurice Druon à partir de 2006, également, parce que la reconstitution d'une partie du patrimoine historique appelle naturellement notre soutien, et enfin parce que cette reconstruction étant souhaitée par les royalistes français, il ne pouvait qu'appeler notre attention. En outre, l'idée des promoteurs mérite d'être mise en avant ainsi que leur argument très cohérent, qu'il n'existe pas plus en France de logement parisien apte à accueillir un éventuel monarque qui prendrait en charge les destinées du pays.

     


    votre commentaire
  • Série : Le Duc d'Anjou et de Ségovie - Photographies

    Nouvelle série consacrée au Duc et à la Duchesse de Ségovie et leur famille.

    La suite des nombreux clichés provenus des collections de M. Yvan de Wilde que nous remercions, publiés sur Royauté-News. ©Yvan de Wilde

    Le Duc et la Duchesse de Ségovie à Capri en 1973

    La Duchesse de Ségovie et Yvan de Wilde à Tunis en 1979

    Don Jaime et son frère Don Juan (père du roi Juan Carlos) à Estoril en 1948

    Le Duc et la Duchesse de Ségovie - Photographies (5)

    Le Duc et la Duchesse de Ségovie - Photographies (5)


    2 commentaires
  • Série : Le Duc d'Anjou et de Ségovie - Photographies

    Nouvelle série consacrée au Duc et à la Duchesse de Ségovie et leur famille.

    La suite des nombreux clichés provenus des collections de M. Yvan de Wilde que nous remercions, publiés sur Royauté-News. ©Yvan de Wilde

     Charlotte Tiedemann, future Duchesse de Ségovie

    1938


    votre commentaire
  • Nouvelle série consacrée au Duc et à la Duchesse de Ségovie et leur famille.

    La suite des nombreux clichés publiés sur Royauté-News, issus des collections de M. Yvan de Wilde que nous remercions. ©Yvan de Wilde

     

    Ici, la première Duchesse de Ségovie, née Emmanuelle de Dampierre.Le Duc d'Anjou et de Ségovie - Photographies   (2)

    Le Duc d'Anjou et de Ségovie - Photographies   (2)


    3 commentaires
  • Flamboyant Second Empire ! - Xavier Mauduit, Corinne Ergasse -

    Et la France entra dans la modernité...

    Armand Colin ; paru le 21 Septembre 2016 ; 344 p.;  19 € 90.

    On ne saurait avoir meilleure inspiration que se référer à cette époque faste pour la France que le Second Empire. Une des meilleures de son Histoire. 

    Le sous-titre de ce ouvrage reprend une idée déjà émise dans les mêmes termes dans La Deuxième République et le Second Empire au jour le jour - Chronologie, de Francis Choisel (Avril 2015), ou en des termes approchant cette idée, avec Paris, capitale de la modernité de David Harvey (2012). Royauté-News

     

    Flamboyant Second Empire ! - Xavier Mauduit, Corinne Ergasse


    votre commentaire
  • La Rédaction

    En 1986, une grande manifestation rassemblait des catholiques traditionalistes parisiens (pour la plupart) en plein mois d'Août.

    Nous donnons un texte de François Brigneau, le défunt éditorialiste de Minute, qui en fut aussi le directeur en chef.

    A cette occasion, il écrivait : (il s'agit de la fin de son article, dans Minute du 22 au 28 août 1986).

    (...)

     « - Si on en avait cinq cents, ce serait beau.

    Le fantôme de Vatel - d'un Vatel qui n'aurait pas raté son repas mais sa procession - flotte sur le Père Tranquille. Mais sainte Geneviève veille toujours sur Paris. Yves Mourousi, esprit curieux, original, indépendant, toujours soucieux de faire un journal pas comme les autres, a vent du projet. Ce spécialiste des vins de Loire, marguillier de sa paroisse, il le voit comme un personnage de Marcel Aymé, de Jacques Perret et de René Clair. Le 13 août, à TF 1, Jean Nouyrigat est l'invité du journal de treize heures. Du coup, France3-Ile-de-France embraye. L'abbé Laguérie donne les raisons et les détails. Les téléspectateurs découvrent un jeune prêtre à l'ancienne, simple, direct, chaleureux, intelligent, qui assure dans un style, un ton, un esprit qui lui sont propres la difficile succession de Mgr Ducaud-Bourget. Résultat : même Libération le reconnaît, qui, au-dessus d'une fort belle photo de Michel Clément (de l'AFP) titre : « A Paris, 6000 intégristes ont promené la statue de la Vierge à travers le Quartier Latin ».

    « Si Libé donne 6000, on peut annoncer dix ou douze. Au premier reposoir de la rue Monge, les policiers estimaient à 8000 le nombre des « intégristes ». Un 15 août, à Paris ! Pierre Sidos, le président de l’Œuvre Française, qui marchait derrière les bannières, disait :  - Je n'en crois pas mes yeux !

          La composition du cortège n'est pas moins surprenante. A l'exception d'un noblaillon venu pour se faire voir et se faire passer pour Louis XIII, beaucoup de gens de toutes conditions, de toutes races (nombreux sont les Noirs d'Afrique et des Antilles), de tous âges, les uns lestes, les autres moins, quelques-uns s'aidant de cannes et de béquilles. Au rythme lent des porteurs de la statue, ils débouchent de la rue d'Ulm - Ô Péguy - et se déploient autour du Panthéon.

    Si Mme Fabius est là, elle peut entendre de son appartement monter le vieux cantique : « Catholiques et Français toujours ». 

        Ce qui n'empêchera pas le lendemain, sur RTL, à 8 h 13, un journaliste professionnel, impartial, formé au service de la vérité et de l'information brute, de déclarer :

     - Le français est proscrit. On ne vocalise qu'en latin. (En fait il n'y eut que des chants français, à l'exception du refrain de l' « Ave Maria »).

         Un autel de campagne a été dressé sur le parvis  de l'église transformée en loge funèbre. C'est là que, en 1981, Mitterrand-Belphégor joua le sketch de Jack Lang  que la Télévision serait bien avisée de nous repasser de temps à autre, elle n'est pas à une rediffusion près, que diable. Ce fut un moment sublime. Une rose à la main, la tête inclinée sur l'épaule gauche ; la canine en ouvre-boîte tout-à-fait Dracula reconverti dans le bonneteau électoral, le nouveau Président glissait sur ses pieds plats, pour aller remercier, dans les soutes du temple, les forces occultes de son succès.

         Mais maintenant les musiques et les ors officiels avaient disparu. Il y avait la Vierge au-dessus des têtes,  des fleurs blanches,  une croix, les bannières que gonflait le vent des vacances et de l'été, le murmure des voix qui frissonnait  comme un vol d'oiseaux...»


    2 commentaires
  • La correspondance de François Mitterrand et de Madame Pingeot sera publiée le 16 octobre 2016. Madame Anne Pingeot est la mère de Mazarine Pingeot.

     

    Le dernier véritable chef d'Etat français fut François Mitterrand. Il fut reconnu de manière unanime comme ayant respecté l'institution léguée par le Général de Gaulle et occupé dans sa plénitude la fonction de président, appliquant dans sa largeur la Constitution de 58.

     

    Un livre, de Françoise Giroud, Le Bon Plaisir (1983), adapté au cinéma et réalisé par Francis Girod, avec Catherine Deneuve, Michel Serrault et Jean-Louis Trintigant dans le rôle du Président, livrait une part du Mitterrand intime. Dans le livre, publié aux Editions Mazarine... il s'agissait d'un Président père d'un fils... mais on a lu dans cette histoire celle du président et de Madame Pingeot.

    Avec des anecdotes qui confirment que le pouvoir déborde toujours et nécessairement du cadre public. (Nous évoquerons prochainement le rôle de première Dame de France, débat dont il a été question cet été sur Point de Vue). L'une des anecdotes : le chat de Mazarine Pingeot, perdue avant d'embarquer en Auvergne ; la CRS 48 mise en action qui heureusement retrouva le chat. 

    Nous publierons, dans le cadre de cette Année Mitterrand, quelques extraits de textes écrit par François Mitterrand. Séparément, prendra place notre synthèse d'histoire contemporaine sur son rôle comme chef d'Etat. Et dès cette semaine, nous présenterons aussi un texte amusant et critique vis-à-vis de l'ancien Président, par l'ancien rédacteur en chef de Minute, François Brigneau () . 


    votre commentaire