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     Actualité des princes héritiers belges

     

    Par Le Petit Belge

     

    Depuis la prestation de serment en décembre dernier, la Belgique a retrouvé un peu de stabilité politique. Pendant cette crise politique d'un an et demi, le roi Albert II a dû jouer un important rôle politique, multipliant les consultations et les communiqués, tentant d'assouplir la position des uns et des autres. Ainsi en 2012, il a repris son rôle de représentation plus traditionnel, et a un agenda moins chargé que les années précédentes.

     

    Ce sont donc le prince Philippe et la princesse Mathilde qui représentent la famille royale aux quatre coins du monde. Au cours de ce premier semestre de 2012, ils sont allés en mission économique au Vietnam et au Japon, au baptême de la princesse Estelle de Suède, à la journée belge de l'Exposition Universelle de Corée du Sud, aux funérailles du prince héritier d'Arabie Saoudite, et ils seront en juillet au 50ème anniversaire de l'indépendance du Burundi, et aux Jeux Olympiques de Londres. Cela ne les empêche pas de multiplier les activités en Belgique et de continuer l'action du Fonds Prince Philippe (en faveur de échanges linguistiques entre communautés) et du Fonds Princesse Mathilde (en faveur des enfants en difficulté).

     


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  • Projetée dès le début 2011, cette interview a pu récemment prendre forme opportunément, et nous la publions alors que le Chef Raoni vient de lancer un nouvel appel à Rio pour alerter l'opinion publique.  RN 1

     

     

    Émilie Barrucand est ethnologue, et directrice de l'ONG Wayanga.

     

    Elle défend les Peuples Autochtones de l'Amazonie, parmi lesquels elle est devenue l'un des leurs.

    S'immergeant régulièrement au cœur de la Forêt Amazonienne, entre autres nombreuses missions, elle a archivé, à la demande du Chef Raoni, le patrimoine culturel Kapayo.

     

    Elle est la fille spirituelle du Chef Raoni, qui a fait d'elle sa représentante.

     

    Elle a publié en 2005 le livre WAYANGA, Amazonie en sursis, au Cherche-Midi.

    Photographe : Pierre Perrin. (15 € 20)

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    Je vous invite à visite le site de Wayanga  (clic ! )    www.planetattitude.com

     

    Vous pourrez ( Agir avec nous ) et aider Wayanga et Émilie Barrucand.

     

    Je suis très heureux de l'accueillir aujourd'hui.

     

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    L'Interview d'Émilie Barrucand -

     

     

    - Après votre livre de 2005, quelles sont les menaces à court terme et les périls immédiats ?

    Le rapprochement des colons des terres autochtones accroît le risque d´épidémie (grippe, malaria...) et menace les cultures et les langues autochtones de disparition.

    Les peuples autochtones et l´Amazonie sont aussi menacés par l´avancée des champs de soja ou encore par des projets tels que la construction de routes et de barrages. Comme le barrage de Belo Monte dont mon livre parlait déjà et au sujet duquel Wayanga a produit un rapport, à la demande de la Commission des Droits de l´Homme en 2007, sur les dangers que Belo Monte représentait –et représente toujours ! - pour les peuples autochtones. Ce barrage, prévu pour être le troisième plus gros barrage au monde après celui des Trois-Gorges en Chine et d´Itaipu, situé à la frontière entre le Brésil et le Paraguay, est en cours de construction sur le Fleuve Xingu. Affluent de l´Amazone, ce fleuve traverse les terres de nombreux peuples autochtones, dont celles des Indiens Kayapo avec lesquels je travaille depuis 11 ans déjà. Les impacts prévus de ce projet sont : la pollution des eaux que les Indiens boivent et dans lesquelles ils se baignent, la mort d´une multitude de poissons et la baisse de leur reproduction alors qu´il s´agit de l´unique source en protéine animale d´une partie des peuples du Xingu, la destruction d´écosystèmes rares... La construction du barrage de Belo Monte va également entraîner l´augmentation de la déforestation dans la région puisque les routes tracées pour sa construction devraient faire migrer les populations non-autochtones vers des zones de forêt jusque-là protégées.

     

    - De quelle façon les particuliers peuvent-ils agir très concrètement et tout de suite pour peser [sur les puissances politiques... ndlr ] et que faire exactement ? Aux publicités du WWF pour les Grand Singes par exemple, doit-on préférer soutenir des projets privilégiant d'abord les habitants, ou au contraire les différentes opérations sont-elles complémentaires ?

    Il est important de protéger la faune et la flore. Et je trouve que le WWF mène de belles campagnes de sensibilisation. Tout comme j´approuve les actions menées par Greenpeace.

    Wayanga et moi-même, nous concentrons d´abord sur les hommes. Il ne faut pas oublier en effet que les peuples autochtones sont les premiers protecteurs des écosystèmes les plus riches de la planète, et encore préservés grâce à leur mode de vie et à la gestion durable de leurs ressources.

    Suivant le souhait des anciens Kayapo et du chef Raoni de sauvegarder leur culture pour leurs futures générations, j´ai mis en place, avec Wayanga, chez les Indiens Kayapo, un programme axé sur la corrélation entre préservation des cultures et préservation de la biodiversité. Les peuples autochtones ne sont pas destructeurs, comme nous le sommes, de l´environnement, mais ses protecteurs, et ce grâce à leur mode vie respectueux de l´environnement et à leurs connaissances ( gestion durable de la forêt, pédologie, zoologie...). En les aidant à préserver leurs cultures et leur mode de vie respectueux de l´environnement nous les aidons à continuer de préserver la forêt, les plantes et les animaux qui y habitent...

    Les Kayapo sont de culture orale. Grâce à ce programme, ils pourront, en plus de maintenir leur gestion durable et respectueuse de la forêt, préserver les savoirs de leurs anciens pour toujours – que nous archivons -, réintroduire dans leur culture certaines cérémonies, pratiques, mythes... que j´ai identifiées avec eux comme en voie d´oubli. Nous allons prochainement distribuer dans leurs villages une collection d´enregistrements des ces connaissances en voie d´oubli, que j´ai effectués auprès de leurs anciens au cours de ces dernières années. Un Centre de Préservation de la Culture Kayapo devrait également voir le jour prochainement en pleine forêt.

    Je travaille sur place avec des jeunes leaders autochtones, choisis par leurs communautés pour défendre leurs peuples et pour apprendre à utiliser certains outils des « Blancs » pour cela. Je les ai formés à l´utilisation d´équipement audio. Wayanga leur a financé des formations informatiques, à d´autres des formations en comptabilité, en langues étrangères afin qu´ils puissent pouvoir mener eux-mêmes des projets pour la défense de leurs peuples et travailler au sein d´organisations locales.

    Nous avons besoin de soutiens financiers pour continuer nos projets. Mais aussi de bénévoles pouvant rédiger des articles pour notre site internet ou à diffuser sur la toile, pour sensibiliser le public aux dangers qui pèsent sur ces peuples et sur la forêt, des bénévoles aussi pour traduire des textes (français, portugais, anglais...), d´autres pouvant nous aider à trouver des fonds, à améliorer notre site internet, une attachée de presse...

    Il faut communiquer le plus possible sur les problèmes que ces peuples rencontrent afin que des mesures soient mises en place pour mieux protéger leurs terres et respecter leurs droits.

     

    - Le problème amazonien est-il donc d'abord causé comme on le dit, à la déforestation entre autres par des entreprises internationales ?

    Des entreprises multinationales mais aussi nationales sont actrices de la déforestation. Exploitants forestiers, miniers, entreprises agricoles exploitant le soja et élevant des bovins...

    Le rapprochement des colons des terres autochtones, la mise en place de projets de développement ou encore d´éducation non adaptés et intégrationnistes chez certains peuples autochtones peuvent pousser aussi ces derniers à délaisser leurs traditions, leurs langues, leurs mode de vie respectueux de la forêt qui les rendaient justement protecteurs de cette dernière. D´autres problèmes identifiés ont été évoqués un peu plus haut.

     

    - La passion vient-elle, ou se développe-t-elle d'habiter un univers paradisiaque et luxuriant et l'idée qu'on s'en fait ?

    Enfant, j´étais déjà fascinée par ces peuples. Mais aussi par la forêt amazonienne. Forte d´avoir une grand-mère qui a dédié une partie de sa vie aux plus démunis, et que je suivais dans ses actions, j´ai été très tôt sensibilisée aux injustices et à la force de l´engagement et de la solidarité.

     

    - Les Kayapo et les autres peuples autochtones amazoniens, en plus de conserver leur mode de vie et leur habitat, désirent-t-ils ne pas se laisser atteindre par les tentations offertes par les colonisateurs ? Pourriez-vous évoquer brièvement les différents peuples que vous avez rencontrés ?

    En plus des projets avec Wayanga auprès des Indiens Kayapo, j´ai commencé une étude sur la possibilité de mettre en place un projet pour les Indiens Pareci, qui leur permettrait de produire des essences naturelles pour le commerce, tout en respectant et en s´adaptant à leur organisation sociale traditionnelle et aux écosystèmes présents sur leurs terres. Ce qui leur permettrait d´acquérir des rendements pour survivre, car ces derniers, -ce qui n´est pas le cas des Kayapo qui vivent plus de manière autarcique- sont en contact depuis plus longtemps que les Kayapo avec la société nationale, ont de plus petites terres, vivent plus près des villes et ont besoin d´un minimum d´argent pour faire face à leurs besoins. Ce projet leur permettrait également d´agir contre la déforestation. Wayanga a récemment fait don de matériel photo-vidéo aux Pareci, pour qu´ils puissent sauvegarder eux-mêmes la mémoire de leurs anciens. Elle avait déjà apporté un soutien politique aux Pareci en invitant certains de leurs leaders politiques à des rencontres –non officielles- inter-ethniques que nous avions organisées, au Brésil. Nous avons également organisé en 2005 la visite européenne d´une délégation de représentants politiques autochtones d´Amazonie (Yawalapiti, Kayapo, Pareci). Nous les avions fait recevoir au Parlement Européen, à l´Élysée, à la Commission Européenne, à l´ONU et permis de s´exprimer devant de grands auditoires (notamment au sujet de Belo Monte) lors de différentes tribunes que Wayanga avait organisées (Conférence avec Amnesty et GreenPeace, Conférences de Presse à Paris, Genève...). Depuis le début de mon engagement, j´ai été amenée à me rendre aussi au Brésil, chez les Indiens Juruna, Kalapalo, Kuikuro, Ashaninka, Irantx, Bororo...

     

    - Pouvez-vous compter sur des personnalités très engagées pour la cause de l'environnement, comme Charles d'Angleterre, ou d'autres ?

    Wayanga est soutenue par la Fondation Prince Albert II de Monaco, par les acteurs Guillaume Canet, Marion Cotillard, Maud Bucquet, Grégori Dérangère, la styliste Diane von Furstenberg, le journaliste Laurent Bignolas, Nicolas Hulot. J´ai dailleurs présenté Nicolas Hulot au chef Raoni, l´année dernière, lors du tournage du dernier Ushuaia Nature, spécial Amazonie, dont j´étais la consultante et dont j´étais chargée de l´organisation. Nous recherchons d´autres personnalités pour nous soutenir.

     

    - Avez-vous appris le Brésilien et la langue Kayapo "sur le tas" ? Vos préférences et goûts Mode lorsque vous êtes en métropole, et lorsque vous êtes au Brésil ?

    J´ai étudié le portugais au lycée et appris le Kayapo au fil du temps, sur place.

    Au Brésil, j´ai toujours mes Havaianas, même pour marcher en jungle : ma seconde voûte plantaire !!

    Même si les actions que je mène peuvent paraître assez masculines, je n´en reste pas moins très féminine. J´aime les robes ; être à la fois naturelle tout en gardant un côté gracieux.

     

    - Quel est votre avis sur l'opération lancée au mois d'Avril par Colin Firth pour les Indiens Awa ?

    J´approuve tout-à-fait cette opération qui a permis aux Awas de faire connaître la situation difficile qu´ils rencontrent, la menace que les bûcherons représentent pour leur survie et celle de leurs terres. Il faut en effet que les célébrités se mobilisent pour donner plus de portée au messages et aux cris d´alerte de ces peuples.

     

    - La famille Impériale du Brésil, dont la popularité est très grande, pourrait-elle s'impliquer dans votre démarche si ce n'est pas le cas, et aimeriez-vous qu'elle le fasse ?

    Je ne connais pas personnellement la famille Impériale du Brésil. Oui, bien sur, obtenir son soutien serait très positif pour les Indiens. Je veux parler d´un soutien financier mais aussi relationnel. De nous faciliter des rencontres politiques, médiatiques, en nous faisant bénéficier de son réseau relationnel, par exemple.

     

    - Une fois sauvegardées les coutumes et la mémoire du peuple Kayapo, ressentez-vous maintenant qu'il vous reste à accomplir un long et difficile travail pour la sauvegarde de l'Amazonie ?

    Comme je vous le disais un peu plus tôt, j´ai commencé une étude sur la mise en place d´un projet pouvant permettre aux Indiens Parecis de produire des produits naturels de manière durable, de mieux survivre et de mieux contrer la déforestation.

    Je souhaite aussi continuer de sensibiliser les gens à l´importance de soutenir ces peuples et de protéger l´environnement.

    Il s´agit pour moi d´un engagement de vie et il y a beaucoup à faire.

     

    - Merci !

     Et bien évidemment, nous vous mettons en relation avec la famille Impériale du Brésil.
     

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    Nous avons le plaisir de publier ce soir l'Interview de Bertrand Renouvin.

     

    Bertrand Renouvin : L'Interview sur Royauté-News

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    Bertrand Renouvin est une figure historique du royalisme français. Il fut l'un des fondateurs de la Nouvelle Action Royaliste, et son nom est entré dans la notoriété publique en se portant - le premier - candidat à une élection présidentielle, en 1974, où il avait obtenu 0,17% des voix.

     

    Il appela pour François Mitterrand en 1981 et en 1988, comme l'avait fait de son côté le Comte de Paris historique. En 2012, un communiqué virulent de l'actuel Comte de Paris condamnait le choix de ce mouvement qui appelait pour un obscur candidat du premier tour, et tandis que pour le second tour, Bertrand Renouvin et la Nouvelle Action Royaliste appelaient, notamment en raison de leur position défavorable vis-à-vis de l'ex-président français, en faveur de celui qui est aujourd'hui le nouveau président. Bertrand Renouvin a été membre du Conseil Economique et Social.

     

    Bertrand Renouvin est journaliste et écrivain. Directeur politique du bimensuel « Royaliste » et membre du Comité directeur de la Nouvelle Action royaliste, il anime un blog (WWW.bertrand-renouvin.fr) et le club parisien des Mercredis de la NAR.

     

     

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    L'Interview de Bertrand Renouvin -

     


    - Comment envisagez-vous l'évolution prochaine, et un peu plus lointaine, du royalisme en général ?
    Il n’y a pas, il n’y a jamais eu, de « royalisme en général ». Le royalisme a toujours été divisé : il y a eu, il y a encore, des ultras et des libéraux, des nostalgiques et des militants politiques fidèles à tel prince ou à tel autre. La même division règne chez les socialistes, les communistes, les nationalistes… Quant à la Nouvelle Action royaliste, elle évoluera en fonction d'une situation politique qui est pour le moment imprévisible.


    - Comment pour vous la rencontre historique avec le Comte de Paris (1908-1999) s'est-elle effectuée ?
    La Nouvelle Action royaliste a toujours été indépendante de la Maison de France mais elle a librement soutenu les initiatives du Comte de Paris pendant la dernière période de sa vie politique, entre 1976 et 1990 : publication des "Mémoires d’exil et de combat" et d’autres ouvrages, célébration du Millénaire de la France, relations entre le Prince et François Mitterrand… A Chantilly, le Comte de Paris a reçu de très nombreux militants de mon organisation et un grand nombre d’intellectuels de toutes opinions et traditions. Je m’entretenais souvent avec lui et nous le prévenions lorsque nous entrions en campagne mais jamais nous ne lui avons demandé la permission de nous engager. Nous étions, nous sommes toujours, libres de nos choix.


    - Les idées de votre campagne de 1974 étaient à la fois, en pertinence déjà, et aussi en avance sur l'époque (par rapport aux autres candidats), et finalement, ne demeurent-elles pas aujourd'hui toujours d'actualité, fraîches et toujours en avance ?
    Il est toujours pertinent de souligner le rôle décisif de l’Etat et de montrer que la nation est une collectivité politique indispensable. Mais nous profitions encore, en 1974, de l’œuvre accomplie par le général de Gaulle et l’héritage de la Libération n’était pas encore remis en cause. C’était aussi l’époque de la Guerre froide… Le grand basculement a commencé avec le « libéralisme avancé » de Valéry Giscard d’Estaing et la première grande crise économique. Aujourd’hui, nos débats et nos combats se fondent toujours sur le souci de la légitimité de l’Etat et sur le principe d’indépendance nationale mais dans une situation de crise systémique qui exige des révolutions économiques et sociales de très grande ampleur ainsi qu’un nouveau projet diplomatique.


    - Le modèle que représentait le Comte de Paris est-il bien mort, du côté de cette famille, (et sans doute pour longtemps), et d'autant que la NAR n'est pas attachée par tradition à cette famille ?
    Il n’y a pas de « mort » puisqu’il n’y avait pas de « modèle » mais un engagement du comte de Paris dans la vie politique qui lui a permis d’actualiser le projet capétien. La Nouvelle Action royaliste a toujours affirmé sa fidélité à la Maison de France.


    - La ligne de votre mouvement reste-elle un ancrage à gauche ?
    Ce que vous appelez « ancrage à gauche » est une invention journalistique qui a succédé à notre étiquetage gauchiste, tout aussi insensé. Il suffit de lire la collection de « Royaliste » pour se rendre compte que nous sommes beaucoup plus proche de l’authentique tradition gaullienne que du Parti socialiste tel qu’il a évolué depuis 1983.

     

    - Ressentez-vous appartenir à la grande famille royaliste, prise dans l'addition des différentes appartenances séparées, et dans cette variété que l'on peut juxtaposer ?
    Il y a une tradition royaliste en France, dont j’ai fait l’histoire mais les différents courants qui se disent royalistes n’ont rien en commun et ne se fréquentent guère. Je n’ai donc pas le sentiment d’appartenir à une « famille ». C’est avec des mouvements et des partis non-royalistes que la Nouvelle Action royaliste s’est jusqu’à présent engagée – par exemple en 2002 lors de la constitution du Pôle républicain autour de Jean-Pierre Chevènement.     

    - L'idée d'une 6° République est-elle une idée utile, pour dégager l'actuel système qui n'a plus rien de semblable avec la V° République du Général ?
    La 5ème République demeure, mais c’est un édifice ébranlé par le quinquennat. La 6ème République est un slogan qui annonce de timides réformes et pas le bouleversement que certains annonçaient il y a quelques années.


    - Manque-t-il d'une grande force politique aujourd'hui, et d'où pourrait-elle émerger si cela est possible ?
    Nous appelons à la réunion du « parti des politiques », qui est le parti des patriotes de droite et de gauche rassemblés pour le salut de la nation. Le parti des politiques remonte au 16ème siècle, il rassemblait catholiques et protestants soucieux d’en finir avec les guerres de religion. Il s’est reformé pendant la guerre autour du général de Gaulle et dans le Conseil national de la Résistance. Il faut qu’il renaisse pour sortir la nation de la crise économique et financière et pour empêcher que la droite radicale ne creuse les divisions entre citoyens français.


    - Peut-on diagnostiquer que c'est à un manque d'énergie royaliste, que le mouvement au sens large, n'adhère pas aux attentes des Français et demeure confidentiel ?
    Ce n’est pas l’énergie des royalistes qui fait défaut mais il y a bien, quelque part, un défaut d’énergie.


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    Elle s'appelle Fortuna. Rebaptisons-la Infortuna. Dès maintenant refusons-la, interdisons-la, faisons pression sur les autorités de chaque pays européen, qui peuvent ou non l'accepter.

     

    Que la première pomme de terre OGM n'arrive jamais dans les assiettes. Boycottons-la, arrachons-la, empêchons toute plante OGM quelle qu'elle soit.

     

    Muni d'autorisation s'il l'obtient des autorités européennes, le groupe chimique allemand BASF pourrait fournir alors comme il le prétend l'alimentation humaine et animale en Europe au moyen de ce tubercule. Empêchons-le d'envahir les casseroles.

     

    Il s'agit d'une question morale, et avant, bien avant, toute autre considération.

     

    Rappellons que, par exemple, les Français, à 87 % sont opposés aux OGM. Une majorité qui ferait rêver debout comme en songe, tous les politiciens de carrière.

     

     

    Que la frite soit avec nous.

     



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    Plusieurs personnalités de la vie espagnole se sont retrouvées pour la présentation d'un livre pour enfants vendu au bénéfice de la Fondation Illusiones Compartidas, qui s'occupe d'enfants autistes et sourds. RN 2

     

    Les auteurs de ce livre sont bien connus de la vie espagnole : Alejandra Rojas, María Escudero Coll, María Zurita, fille de l'Infante Margarita, la chanteuse Chenoa, les journalistes Pilar Cernuda et Mariló Montero, Paloma Segrelles, amie de Louis et de Marie-Marguerite de Bourbon et amie intime du Prince Felipe, Marie-Marguerite de Bourbon, et Laura Ponte, épouse de Beltrán Gómez-Acebo y de Borbón, fils de l'Infante Pilar.

     

    Etaient présents l'nfante Pilar et ses enfants Bruno, Simoneta et Fernando Gómez-Acebo, l'Infante Margarita et le Duc de Soria et leur autre enfant Alfonso, et Louis de Bourbon, Duc d'Anjou.

     

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