•  

    Le Prince Mohammed el Hasan el Rida el Senussi, chef de la famille royale libyenne, s'est exprimé devant l'Associated Press, en rappelant, en direction du Conseil National de transition, l'existence de la possibilité de la monarchie libyenne.

     

    Le Conseil National de Transition a déclaré que le peuple Libyen choisirait, avec referendum, son mode d'administration ainsi que ses institutions. Mais les rebelles n'envisagent aucun rôle institutionnel pour le chef de la famille royale libyenne, se contentant d'affirmer, à travers le porte-parole du Conseil, que "l'on peut servir la Libye de plusieurs manières, sans en être son roi".

     

    Le Prince Mohammed  présente en termes non voilés son affirmation déjà énoncée voici plusieurs mois, que la Libye devait pouvoir librement choisir la forme de gouvernement démocratique de son pays : monarchie ou république. 

     

    Il insiste sur le fait que, pour que la forme du gouvernement à constituer soit démocratique, il est nécessaire d'abord de choisir entre monarchie et république.

     

    Il demande surtout que l'avenir de la Libye soit brillant, que le pays soit doté d'une constitution, d'un système de soins, de la liberté de parole, et de la justice.

     

    Rappellons que la monarchie libyenne avait été écartée par le coup d'état du Colonel Mouammar Kadhafi, en 1969.

     

    Dans son versant international, Royauté-News, soutient la manifestation du Prince el Senoussi pour que cette liberté de choix soit proposée au peuple libyen, y voyant - outre cette nécessité de choix démocratique - la faculté de garantir plus volontiers l'indépendance de la Libye vis-à-vis des puissances occidentales corrompues, basées sur la connivence multilatérale.

     

     


    8 commentaires
  •  

     

    Royauté-News est favorable à la création d'un état Palestinien indépendant et soutient les démarches de l'autorité Palestinienne auprès de l'ONU ou ailleurs pour se voir reconnaître un état par définition complète et indépendant.

     

    Nous ne nous prononçons pas ici sur les modalités ni sur les revendications mises en avant et notamment la question de Jerusalem.

     

    Mais notre position se définit d'après quelques principes : une résolution en dehors des Etats-Unis et sans la pression des interventions ou tutelles qui ont jusqu'ici paralysé les processus de paix, laissé ou fabriquer l'enlisement des négociations sur une durée incroyablement et insupportablement longue, comme elles ont pesé et insupportablement contraint de nombreux pays de la sphère moyen-orientale.

     

     

     


    5 commentaires
  •  

    Par Petit Belge. Voici le texte qu'il m'envoyait récemment au sujet de l'actualité récente en Belgique.

     

     

    Mardi soir, il n'y avait pas d'accord sur l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde. Elio Di Rupo a tenté un coup de poker en dramatisant la situation : il a demandé au Roi de revenir en Belgique, il a menacé de démissionner et il a annoncé une dernière tentative mercredi. Et cela a marché : les autres partis ont compris que sans accord, Elio Di Rupo allait réellement abandonner et de nouvelles élections auraient sans doute été organisées. Après des mois de négociations, un accord est donc désormais là sur le premier gros dossier de la prochaine réforme de l'Etat. Ils doivent maintenant négocier les transferts de compétences, les lois de financement, et rédiger le programme socio-économique du futur gouvernement. Si tout va bien, on devrait avoir un nouveau gouvernement en novembre ou décembre. 
      
    Je sais que c'est difficile à comprendre de l'étranger, mais nous avons le gouvernement sortant en affaires courantes qui travaille sérieusement (mais ne peut pas prendre des décisions à long terme, comme l'avenir des retraites) en relation avec le Parlement, et nous avons les gouvernements des régions et communautés qui ne sont pas liées aux négociations et fonctionnent parfaitement. La Belgique est le pays du surréalisme mais c'est ce qui fait notre identité...
     
     

    en lien avec nos articles

                    •  Belgique : un nouveau rendez-vous pour Albert II    (désactivé)

                    •  Quelques nouvelles sur l'actualité sur Royauté-News    (désactivé)

     


    votre commentaire
  •  

    Revenu de vacances alors qu'il venait à peine de partir, le Roi Albert doit relever à nouveau la situation et tenter de favoriser de nouvelles discussions ou de suggérer de nouvelles pistes.

     

    Yves Leterme a annoncé son départ définitif, et il doit prendre bientôt le poste de Secrétaire général de l'OCDE. Les négociations sur les réformes institutionnelles sont arrêtées à "un blocage profond", comme l'a indiqué le formateur Elio Di Rupo.

     

    Le Roi se retrouve une nouvelle fois sur le devant, au croisement des lignes qui vont dès maintenant dessiner, sinon un nouveau rapport de forces, du moins un possible nouvel équilibre et au-delà, l'avenir de la Belgique. 

     

    Car malgré la difficulté, le Roi est pleinement au coeur de son rôle, et n'hésitons pas à dire qu'il est passionnant. En effet, devant l'inefficacité technique des ententes combinées et qui reposent comme souvent, sur des accords précaires, le monarque reste bien le pivot fondamental d'un pays.

     

    Pour sa part, Royauté-News espère seulement qu'une partie des institutions belges évoluera vers une simplification.

     

    Pour tous ceux qui, en Belgique et ailleurs, suivent avec intérêt le rôle du Roi. Il sera un enseignement nécéssairement fructueux pour apercevoir en direct le rôle effectif d'un souverain, dépourvu certes dans le domaine exécutif, mais investi dans le domaine du conseil, d'un rôle hautement stratégique, fondé sur le symbole de l'unité du pays, et vaste alors est ce rôle, que détiennent des sages lorsqu'ils prennent le relais au moment des rendez-vous d'un pays. Heureux sont ces pays où il en existe.

     

    06


    7 commentaires
  •  

    01-03

     

    Félix, le dernier enfant vivant du dernier Empereur d'Autriche, le Bienheureux Charles d'Autriche, et de l'Impératrice Zita, vient de s'éteindre à l'âge de quatre-vingt quinze ans.

     

    Son frère aîné, l'Archiduc Otto, venait de s'éteindre le 4 juillet dernier. L'Archiduc Felix avait une nombreuse descendance.

     

    Nous évoquerons dans un article à venir le procès de béatification de l'Impératrice Zita, qui a été ouvert voici quelques années.

     

    L'Archiduc Felix, ainsi que son frère l'Archiduc Carl Ludwig (1918-2007), avaient eu l'autorisation de rentrer dans leur pays, en déclarant officiellement qu'ils abandonnaient leurs droits de famille.



    4 commentaires