• Présentation de Cynthia Rossi.

     

     

    Elle a posé pour plusieurs magazines et fait partie de ces modèles non professionnels appartenant au monde en vue, qui apportent leur style naturel dans l'univers de la mode.  La fille de Jean-Marie Rossi, le célèbre antiquaire parisien, et de Carmen Martínez-Bordiú, et dont le frère n'est autre que le  Prince Louis de Bourbon, est de ceux-là. Elle est aussi l'un de nos préférés.

     

     

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  • Sophie de Courtivron - L'interview

    Photo ©RoyautéNews®

    Nous avons présenté son livre, "Le nez au vent" (clic!) paru aux Editions Les 2 encres. Voici maintenant l'interview de la globe-trotteuse Sophie de Courtivron.

     

       Que représente pour vous à l'origine l'idée des grands espaces ?

    J’associe les grands espaces à la liberté. Quand je marche et que rien d’humain n’entrave mon regard, peu à peu mon corps se dilate, mon esprit s’évade et communie avec l’esprit de la Nature. Je deviens le brin d’herbe que je foule ou le tronc sur lequel je m’appuie. En quelque sorte. En commençant mon voyage en marchant 2000 km de Bourgogne à Budapest, je suis entrée peu à peu dans un rythme lent qui a conditionné la suite de celui-ci ; ce rythme - celui de mes pieds, le plus naturel qui soit - est à l’origine de ma décision, prise en cours de route, de ne pas prendre l’avion pour faire le tour de la planète. La notion de lenteur a pour moi partie liée avec celle d’espace. Prendre son temps pour voyager permet de mieux appréhender l’espace, de se l’approprier. C’est alors que vient la sensation de liberté. Quand on s’immerge dans un milieu, au fil des jours on se dépouille et une certaine fusion peut se créer avec la nature ou les gens. Finies les préoccupations stériles et polluantes, on est dans l’Essentiel. Et quand on atteint ça, on est libre, sûr(e) de soi, un(e). Le grand espace géographique ouvre les portes de celui que l’on porte en soi et au sein duquel on est relié aux autres.

     

     

       Etes-vous naturellement portée vers l'extérieur ou plutôt d'un naturel casanier ?

    Euh… à votre avis ??? Non, pas casanière pour deux sous. Je ne peux pas rester enfermée trop longtemps, j’ai besoin d’air ! Je n’aime pas non plus la routine, les horaires fixes… Mais attendez, paradoxalement parfois si… j’aime être chez moi avec Beethoven et un bon bouquin, je peux refuser de sortir un soir pour ce plaisir-là.

     

       Avez-vous toujours été attirée par le lointain ?

    Oui, car le lointain c’est un peu l’inconnu, le mystère. Et j’ai soif de connaître. Mais, pour être plus précise, je suis surtout attirée par l’autre… Celui qui appréhende les choses, le monde, la vie d’une façon différente de la mienne. C’est la quête d’autrui qui me motive. Sa vision me passionne (cette vision est pour moi liée à sa culture, sa religion, ses racines, le terroir sur lequel il est implanté et dans lequel il puise ses caractéristiques…). Je suis attirée par ce qui est « loin de » moi, de ma façon de penser. Et c’est dans « le lointain », c’est-à-dire dans des endroits enclavés, protégés, isolés que j’ai rencontré les gens qui m’ont le plus marquée, les êtres les plus intègres, authentiques, non touchés par la grande uniformisation. Je la maudis, celle-là. Elle homogénéise la Terre alors qu’il n’y a de richesse que dans le différent. Marcher, c’est aussi fouler aux pieds cette course à l’identique à laquelle se livre la planète. Les rencontres qui m’ont le plus apporté, je les ai payées de ma personne, je les ai transpirées sur des chemins exigus et pentus, je les ai chialées de fatigue dans des coins perdus. C’est bizarrement en me perdant que je trouve mon chemin ; quand vous payez ainsi de votre personne, quand vous vous immolez à la Route sans nul autre désir que suivre la voix qu’elle vous trace, alors les gens croisés sentent bien que vous n’êtes pas de passage mais à 100 % dans ce que vous faites. Impliqué(e) comme jamais. Qu’ils ont plus d’importance à vos yeux que TOUT. D’ailleurs, par exemple, c’est amusant mais quand les Russes parlaient de moi ils disaient la « voyageuse » et non pas la « touriste ». Je me souviens aussi de cette vendeuse, dans un centre commercial en plein cœur de Pékin, qui m’a dit : « you don’t look like a tourist ». J’ai tiré de cette remarque anodine une grande fierté, je me suis alors dit que j’avais peut-être été un peu adoubée par la Route. Le lointain, c’est ainsi plus ce que l’on transpire. Il paraît d’abord inatteignable, comme le sommet d’une montagne. Il n’est pas forcément à l’autre bout du monde, mais autour de lui flotte une aura de mystère qui attire irrémédiablement…

     

     

     Cette attirance pour le voyage (et cette expérience) conditionne-t-elle votre vision de journaliste, voire votre conception du journalisme ?

    Oui, car je pense que pour comprendre quelque chose il faut s’impliquer, s’immerger. Mon voyage est un manifeste pour le temps qui s’écoule et contre cette vitesse à laquelle s’adonne le monde occidental, contre la communication instantanée avec l’autre bout du monde, contre les réponses immédiates qui arrivent toutes cuites via l’iphone… Maintenant tous les journaux morcellent les articles, font des tas d’encadrés… Ils ne doivent pas être trop fatigants à lire, bientôt ce seront des BD, je vous le dis ! Je suis pour le contraire, idéalement je voudrais traiter chaque sujet vraiment en profondeur, en creusant beaucoup plus que ce que l’on me demande ; et que ce que veut le lecteur du XXIe siècle (à moins que… ?). C’est parce que les Indiens du Mexique me voyaient marcher (comme eux) et peiner que j’ai pu tisser des liens avec eux. Ce que l’on reçoit est proportionnel à ce que l’on donne. Et à ce que l’on retranscrit.

     

             Gardez-vous l'impression qu'il vous reste beaucoup à voir, et, pour l'impression qui vous reste aujourd'hui : le monde est-il grand ou petit ?

    Immense ! Non seulement j’ai envie de retourner dans chaque pays parcouru pour « creuser » encore mais en plus, dans chaque pays parcouru, il y a des territoires perdus vers lesquels je n’ai pas eu le temps ou pris le temps d’aller. Et pourtant mon tour du monde a duré un an et neuf mois. Dans chaque pays, j’ai laissé des trésors comme par exemple un souterrain à explorer près de Datong en Chine ou la sierra Chimalapa au Mexique. Je ne comprends pas quand j’entends certains voyageurs dire qu’il n’y a plus de terras incognitas. J’en ai côtoyées des tas, sans les chercher. Peut-être qu’elles commencent dans l’esprit du voyageur ? Tout est lié au regard que l’on porte sur les choses. Plus on s’imprègne d’un pays plus on a de choses à y découvrir, et ça c’est infini…

     

       Referiez-vous un périple d'une telle ampleur ?

    Je ne sais pas, je vis dans le présent. A priori actuellement je suis plutôt partie pour des voyages plus ponctuels, à cause de mon travail. Mais peut-être qu’un jour l’appel de « la grande virée pardi, du franc pétard et de la vraie soif » (Jacques Perret) se fera de nouveau ressentir… ? Je ne sais pas sous quelle forme, mais je me vois mal faire la sourde oreille.

     

        Parlez-nous de vos nouveaux défis...

    Lors de mon tour du monde, alors que j’étais à Hong Kong, j’ai gagné par le plus grand des hasards des miles d’avion… Je raconte d’ailleurs cette anecdote dans mon livre. Comble de l’ironie : j’étais justement en train de faire un tour du monde sans prendre l’avion ! Je vais les utiliser cette année pour faire quatre ascensions dans quatre pays : Japon, Tanzanie, Aconcagua, Tibet. J’aime les hauteurs. Comme le voyage, le rocher vous fait cracher ce que vous êtes.

     

    Merci !

     

    J'ai beaucoup aimé les images de la video sur YouTube (clic!) de l'expédition de Sophie de Courtivron !


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  • C'est presque déjà une tradition ici, de dire que les mannequins sont bien souvent pourvues de diplômes, ou habiles en divers domaines, loin de l'idée ancienne mais persistante, que l'on s'en faisait. Et c'est ainsi que nous les aimons.

     

    Celle dont on reparle, et qui a été élue Miss Normandie au mois d'Octobre 2010, est une nièce de Valéry Giscard d'Estaing. Elle a donc naturellement et doublement sa place ici.

     

    Elle mène de front deux grandes écoles, HEC et Normale Sup. Si Juliette Polge de Combret appartient à une famille de diplômés de haut niveau exerçant dans la finance internationale et parfois les hautes charges de l'état, elle vient aussi d'une autre famille habituée des grandes écoles - une tradition chez les Giscard - puisque sa mère, May de Lasteyrie du Saillant est une nièce du Président Giscard d'Estaing.

     

    Sportive (compétitions de natation, tennis), Juliette pense se diriger... vers la finance !

     

    L'an dernier, elle avait été élue 2nde Dauphine de Miss Normandie. Aujourd'hui consacrée, elle participera à l'élection de Miss France 2011.

     

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    ci-dessus, l'an dernier, comme 2nde Dauphine

     

    Cet article servira comme de préambule inattendu aux articles qui avaient été annoncés sur la famille du Président, qui s'afficheront bientôt grâce à cette pause ou pause relative, qui nous permet de classer nos images, et nos dossiers et de préparer tranquillement la suite de nos articles ainsi que la parution de sujets prévus de longue date. 


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